CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé.
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A. Cassandre Tchaïkovsky
◭ messages : 716 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : botaniste. ◭ localisation : la vieille serre. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 07/11/1995
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé. Dim 15 Jan - 15:40
ANDREÏ CASSANDRE TCHAÏKOVSKY
◐ J’ai trouvé quelque chose qui, récemment encore, était un homme.
NOM ◭Tchaïkovsky. Oui oui comme ce compositeur, alors non, je n'ai aucun lien direct avec lui. Ce nom de famille est plutôt réputé en Russie. PRÉNOM(S) ◭Andreï Cassandre. Cassandre, ou le prénom le moins donné dans le pays dans lequel je suis né. Mais je ne sais pas, mes parents aimaient bien ce côté mythique, ce petit truc. Andreï, je n'aime pas spécialement ce prénom, il sonne trop .. trop je n'en sais rien.ÂGE ◭34 ans. C'est long, vous savez ? 34 affreuses années que je tente de vivre ici, 34 années que j'essaie de faire plus qu'exister.DATE DE NAISSANCE ◭un certain sept novembre.LIEU DE NAISSANCE ◭moscou, en russie.ORIGINE(S) ◭russe. STATUT CIVIL ◭marié. ANCIEN METIER ◭botaniste.GROUPE ◭willow.AVATAR ◭depp.
WE WON'T BE BORN AGAIN
PRÉNOM/PSEUDO ◭RUTLEDGE ASYLUM.ÂGE ◭16 y.oCOMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭europe ma belle. TON AVIS SUR LE FORUM ◭l'estbeau ! CREDIT ◭tumblr.UN DERNIER MOT ◭CODE DU RÈGLEMENT ◭je suis ton père.
Dernière édition par A. Cassandre Tchaïkovsky le Ven 23 Mar - 5:42, édité 17 fois
A. Cassandre Tchaïkovsky
◭ messages : 716 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : botaniste. ◭ localisation : la vieille serre. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 07/11/1995
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: Re: CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé. Dim 15 Jan - 15:41
TIC, TAC, TIC, TAC. TU ENTENDS ? C'EST TA VIE QUI S’ÉCOULE.
« Et le Corbeau, sans voleter, siège encore - siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera - jamais plus. »Edgar Allan Poe.
Citation :
NOM(S): Tchaïkovsky PRÉNOM(S): Andreï Cassandre ÂGE: 13 ans SEXE: masculin ALLERGIES: aucune. MÉDECIN EN CHARGE DU PATIENT: Dr. Piotr Novitckov PROBLÈME DU PATIENT: insensibilité congénitale à la douleur, est venu chez lui la tête ouverte, sans ressentir une once de douleur, sa mère a contacté les urgences suite à ça. VERDICT: le garder à l'hôpital pour des tests. Expliquer la situation et les précautions à avoir.
quelques heures auparavant.
Encore une journée qui se termine. Pas très bien pour moi et pour mon ami, même plutôt mal je dirais. Une balade en vélo qui a fini par faire du mal à Vladimir et moi, je crois que je m'en suis plutôt bien sorti. Mes vêtements sont plutôt sale, mais rien de grave. Nous nous sommes séparés dans une rue, lui disparait de l'autre côté et moi je me dirige vers ma chère et tendre maison. Elle n'est ni trop grande, ni trop petite. Nous ne sommes ni trop riches, ni trop pauvres. Je n'ai pas à me plaindre, ni sur mes parents, sur mon éducation encore moins. Une enfance banale, dans une ville tout aussi banale. Je pose mon vélo dans le garage et me voilà enfin dans la cuisine. Sauf que, les choses ne se passent pas comme prévu. Ma mère pousse un hurlement, aigu, si aigu que je l'entends résonner après qu'elle ai fermé sa bouche. Elle s'avance vers moi en panique. « Nom de dieu, Cassandre ! Ta ... ta tête ! » J'hausse les sourcils, curieux, parce que je ne comprends pas tellement ce qu'elle veut dire par là. « Que ce qu'elle a ma tête ? » Je passe ma main sur mes cheveux et regarde ma main. Sang, du sang dégouline. Je suis passé à côté d'une énorme blessure, qui maintenant se réveille et plutôt bien. « Ah, ouais. Bon, effectivement ça pisse le sang, mais c'est pas si grave. Si ? » J'ai à peine le temps de poser ma question que ma très chère mère, téléphone déjà à l'hôpital. Je ne ressens rien, je n'ai rien sentis et dieu seul sait que cette ouverture n'est pas franchement petite. J'hausse les épaules, je ne comprends pas pourquoi une telle panique. Elle devrait être contente non ? Ne rien ressentir, c'est plutôt bien. Ne jamais avoir mal, pouvoir se faire opérer sans anesthésiant - bon peut-être que je vais trop loin. En panique, elle suit les instructions et m'emmène au plus vite vers l'hôpital le plus proche. Sauf que, je fatigue. Mes paupières se font de plus en plus lourdes. Dans la voiture, je sens mon corps me lâcher. C'est alors que je reçois une sublime gifle venant de mon interlocutrice. Sauf que, je ne sens toujours rien. La douleur, je ne la ressens toujours pas. Juste, une main froide se posant sur ma joue, faisant comme un électrochoc.
Tout se passe vite, si vite, peut-être un peu trop. Je n'ai pas le temps de réagir, que me voilà allongé dans une chambre, un bandage autour de la tête. Tout est flou, mais je reprends connaissance petit à petit - même si je ne l'avais pas vraiment perdu au fond. J'entends le médecin à côté de moi, et ma mère qui le regarde avec des yeux larmoyants. Je crois qu'elle a eu la plus grande peur de toute sa vie. « Pour faire simple, il ne ressent pas la douleur. C'est ça, une insensibilité congénitale à la douleur. Il pourrait se casser une jambe, il ne s'en rendrait pas compte. C'est dangereux pour lui. Il est préférable que nous le gardions à l'hôpital quelques temps. » « C'est plutôt chouette non ? Ne pas ressentir la douleur, c'est pas si mal ! » « Pas tellement, voir pas du tout. Tu sais, la douleur est un signal d'alerte venant de ton corps, la douleur te fait savoir s'il se passe quelque chose, comme par exemple hémorragie, la douleur te fait sentir ça. Mais, si tu ne peux pas la sentir, tu ne pourras rien faire, et il sera trop tard. » Aucune classe, aucune finesse, en somme un médecin russe. Mon visage se décompose face à cette nouvelle, ne pas ressentir la douleur, c'est pas si cool en fin de compte.
Ce qu'il y a de beau dans l'être humain, c'est qu'il rêve. Il s'illusionne. Veut se faire une idée du monde qui est fausse, s'enfermer dans sa cage dorée et attendre quelqu'un l'en sorte. La cage dorée est affreusement fragile, elle est ce fil qui relie réalité et illusion. Nous vivons tous dans une idylle, une chose qui nous fait voir la vie d'une façon belle, tellement tendre. Sauf que, ce n'est pas comme ça. Un jour, la cage se brise et nous tombons, dans la réalité. Je vous parle de celle qui fait mal à entendre, qui peut vous anéantir en quelques petites minutes. La vérité, est un poison que l'humain ne veut entendre. Il préfère le mensonge à la vérité, il se voile la face. C'est ça qui est beau en lui, c'est qu'il garde espoir. Une petite flamme, qui lui fera croire qu'il n'est pas au bout du rouleau, qu'un jour tout ce qu'il aura fait jusque là, sera récompensé. Il se berce de rêves d'enfants. Pauvre de nous, nous nous croyons protégés, alors que tout est faux. Fictif. Et, un jour ou l'autre tout nous retombera sur la figure, tel une bombe. « (...) le syndrome d'Angelman. » Le rideau tombe et laisse place à la réalité. Une claque, une gifle, tout ce qui va avec. Ma femme serre sa main dans la mienne, je vois ses yeux perdre une belle lueur, et son sourire disparaitre en un claquement de doigts. Elle ne veut pas y croire, elle ne veut pas se faire à cette idée que notre fils est malade. Si jeune, et déjà, malade. Retard mental, démarche difficile qui nécessite une chaise roulante pour la suite, un déficit important de la parole. « Il y a un remède ? » Le médecin secoue sa tête, négativement. Aucun traitement, rien du tout. Petit à petit, la flamme du bonheur s'étouffe, jusqu'à presque disparaitre. Âsa n'y arrive pas, elle ne peut pas avaler ça. Elle est infirmière, et elle connait des tas de choses concernant les maladies. Tremblante, elle sort de la pièce, et je me retrouve seul face au médecin. De nous deux, je crois être le seul à y avoir cru, croire que cette maladie, peut être vaincue. Sauf que, sans traitement, ni rien, Artur ne sera jamais sur pieds. Artur est condamné à passer le reste de sa vie dans un fauteuil, condamné à ne pas pouvoir parler, et de rester, un éternel enfant.
Le cycle de la vie. Le vicieux cycle de la vie. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons et c'est comme ça. Il n'y a aucun échappatoire, aucune sortie possible. La vie est ainsi, elle donne, mais reprend énormément. Jusqu'à vous faire tomber plus bas que terre, la vie est vicieuse. L'être humain est la marionnette de la vie. L'être cupide, idiot, vicieux, manipulateur qu'est l'humain. L'humain est paresseux, mauvais, il se pourrit de l'intérieur petit à petit jusqu'à devenir complètement mort, et à ce stade, ce n'est plus qu'une coquille vide. Je ne ressens pas la douleur physique, mais à l'intérieur c'est tout autre chose. Un alliage compliqué, tel une bombe prête à exploser. Je sens le corps de mon fils, froid entre mes mains. Le sang dégoulinant entre mes mains. Je serre son petit corps. Tout est fini, maintenant tout est fichu. Mon coeur, se décompose petit à petit. Les larmes dégoulinent de mon visage, sans vraiment m'en rendre compte. La douleur physique est une chose, la douleur qui se déroule à l'intérieur, est tout autre. Une simple chute, des os qui se brisent, ses yeux fermés puis son corps froid. Tellement froid. Des frissons parcourent mon corps. Il fait nuit, il n'y a pas de lumière dans la chambre. J'attends, quoi ? Je n'en sais rien, mais je sais que maintenant, mon fils est mort, entre mes bras. Je ne sais pas s'il a eu mal, j'espère que non. On dirait qu'il dort, paisiblement. Quelques minutes passent, la porte s'ouvre puis un hurlement se fait entendre. Âsa. Oh Âsa si tu savais comme j'ai mal, comme je regrette, mais c'était un accident. Mes yeux se lèvent vers elle, un appel au secours, aide moi, je t'en supplie. Son teint devient pâle, si pâle. « Tu es un monstre. » Un simple murmure, et bon dieu, qu'il est douloureux à entendre. Un monstre, au fond elle a peut-être raison, je ne suis qu'un monstre qui ne ressent rien. Je baisse les yeux vers le cadavre d'Artur et le serre dans mes bras. Âsa a disparue, le téléphone, les policiers, tout c'est passé si vite. En quelques secondes, votre vie peut se casser la figure, en quelques secondes tout ce dont en quoi vous avez crû, disparait. En cendre, poussière.
(fiche à réécrire. )
Dernière édition par A. Cassandre Tchaïkovsky le Lun 19 Mar - 19:18, édité 3 fois
A. Cassandre Tchaïkovsky
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De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: Re: CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé. Mer 1 Fév - 19:52
WE WERE NEVER ALIVE
ici vous décrirez l'arrivée de votre personnage à Falkenberg, sa vision de la ville, des autorités et des habitants. vous parlerez de ses regrets et de ses peurs, des personnes qui lui manquent et de celles dont il est heureux de se débarrasser.
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Sujet: Re: CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé.
CASSANDRE ◭ mais c'est la mort qui t'a assassiné, qui t'a consumé.