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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Dim 1 Avr - 8:26 | |
| Les rues. C'est bizarre comme je suis à l'aise là-dedans. J'ai l'impression d'être de retour à Détroit. Pourquoi ? Parce que je me sens pas en sécurité. Mais j'ai l'habitude hein... Oui, l'habitude de pas me sentir en sécurité. Alors je regarde souvent que j'ai bien une dague sur moi et pareil pour un revolver... Et j'avance. Y'a du monde mais moi je fais pas attention, je regarde les vitrines des magasins, j'entends les gens parler sans vraiment les écouter, je les regarde... C'est coloré ! Agité. Marrant. Les gens font pas attention à moi et c'est drôle. Avant on me remarquait facilement. Avant que j'arrive ici. Naaan, pas penser à avant sinon je vais penser à ce qu'il faut pas !!! Alors je regarde juste, avec un grand sourire innocent. Je fais tâche ? Peut-être mais je m'en fiche. C'est marrant de regarder les gens passer, mais comme je bouge je vois pas assez... Je peux faire quoi alors ? Heu... Ah, j'ai trouvé ! C'est tout facile ! Oui, vraiment tout facile. Je me mets donc dans un coin, contre un mur, et regarde. Ah, oui, mieux comme ça pour regarder ! Beaucoup beaucoup mieux ! Ouais, je suis à un trop bon endroit en plus, je vois une grande partie de la rue !
En fin de compte je reste juste là. Je vois tout le monde et on me regarde pas. C'est drôle. Très drôle ! Et en plus je suis même pas caché !!! Ah, ce serait bien de me cacher, parce que je pourrais vraiment pouvoir tout tout tout regarder ! Mais dans la rue je peux pas... Pas juste... Je croise les bras et regarde donc. Pas confiance... Nan, pas confiance de tout. Mais je suis bien quand même. Ah, pourquoi y'en à un qui me lance un regard pareil ??? J'ai rien fait moi ! Je m'éloigne un peu de ma place et il me suit de regard. Je fronce un peu les sourcils... C'est quoi son problème ? Je fais ce que je veux, d'abord ! Et j'ai rien fait de mal. Alors il n'a pas le droit de me regarder comme ça. Nan, pas le droit de tout. Et puis s'il veut ma photo il peut toujours la demander hein. C'est pas compliqué, si ? Je sais pas, je crois pas... Enfin à Détroit les autres ils hésitaient pas... Sauf que c'était pas pour demander la photo mais, comme dirait Aleksey, me refaire le portrait. Ça fait moins mal quand c'est moi qui le fait avec ma peinture... Les autres ils sont pas sympa avec moi... C'est pas juste... Pas juste de tout. Et en tout cas moi j'ai pas confiance. Pas du tout même.
Donc je finis pas bouger en soupirant. Pas le choix... Non, pas le choix. Je cherche pas la bagarre moi, parce que j'aime pas me battre. C'est nul et ça sert à rien. Donc j'aime pas. Je passe une main dans mes cheveux bruns, remettant un peu de l'ordre dans les mèches qui me tombent sur les yeux. J'aime pas avoir des cheveux devant mes yeux, ça me bouche la vue et puis après c'est dangereux quand je veux jouer avec le feu parce que je vois plus tout ce que je fais... Et quand je perds le contrôle, bah Aleksey il me dispute. Même s'il est plus avec moi mon grand frère... Plus avec moi... Il me manque !!! Même si c'est pas l'asile parce que je suis pas attaché et drogué, je peux quand même pas le voir mon grand frère... Je peux plus lui faire de câlins, je peux plus l'embêter... Je peux plus me faire gronder... C'est méchant de me laisser tout seul... Bah j'aime pas la police ni la justice ! Et na ! Parce qu'ils sont nuls et qu'ils prennent de mauvaises décisions. Ou pas... Parce que j'aurais préféré me retrouver ailleurs qu'ici... Même si c'est bien ici, je peux jouer autant avec le feu que je veux. Mais y'a pas mon frère... Et je veux pas qu'il vienne. C'est moi qui fait les bêtises donc c'est pas lui qui doit être puni. Hein ? C'est normal ça non ? Bref...
Je bouge donc... Mes pinceaux me manquent. Quand je m'ennuie je peins ou je joue avec le feu. Ça fait longtemps que j'ai pas peint... J'ai encore tous mes tableaux dans la tête, avec l'eau qui coule, les feuilles et l'herbe qui ondulent... Mais je préfère le feu, les incendies ! C'est très coloré quand je peins ça ! Rouge, jaune, orange... Vert aussi, violet ou bleu quand je m'amuse. Oui, très coloré le feu. Et le reste bah il devient noir quand il est dévoré par les flammes, j'ai un super contraste des couleurs avec tout ça moi. Ouais, faut que je recommence à peindre. Et puis c'est bien Falkenberg. Y'a des endroits où c'est éclairé même en pleine nuit. C'est bien hein ? Comme ça même la nuit je peux me mettre dans un coin et regarder. C'est marrant d'observer. On apprend plein de trucs sur les gens... Vraiment plein de trucs. Genre le type là-bas il aime le rhum-whisky. Et il supporte mal l'alcool. Ou l'autre il va tous les soir au même endroit. Et elle... Bah elle fuit un troisième. À quoi ça me sert ? Oh, je peux toujours l'utiliser ! On doit toujours apprendre des autres parce que si on sait rien bah on peut avoir des problèmes. C'est Aleksey qui le l'a dit alors c'est vrai. Il a toujours raison mon frère, sauf quand il a tord. Donc sauf quand c'est moi qui ait raison. Et j'ai plein de fois raison ! Bah Volkoff oblige. Ah mais mon frère aussi c'est un Volkoff... Heu... Bah on a toujours tous les deux raisons. Voilà !
Je vais aller au Boulevard des Lumières tiens. C'est tranquille le boulevard. Et on fait encore moins attention à moi. Je sors une boite d'allumettes de ma poche puis j'en tire une que j'allume aussitôt. Feu !!! Et la flamme elle danse devant mes yeux sur le bout de bois... J'adore ça ! Feu, flammes... Là je suis à l'aise ! Donc je souris encore plus qu'avant. Avant de me figer. Je viens de voir quelqu'un tourner dans une rue à droite. C'est pas étonnant hein mais je sais pas pourquoi, j'ai l'impression de le connaître... J'ai pas fait très attention en fait... Pas attention du tout même. Mais moi je suis curieux. C'est qui ??? Alors je vais tourner aussi dans la rue et je regarde tout en avançant. Je suis silencieux comme une ombre hein, il peut pas savoir que je suis là... Et j'essaye de distinguer... Je suis sûr que je connais.. Allez, réfléchis Murtagh... Nan, pas Murtagh, Serafim. Murtagh il est pas là quand y'a pas Aleksey. Bon je réfléchis, réfléchis, réfléchis... Mais de dos c'est pas facile alors je marche plus vite jusqu'à le dépasser ! Et là je me retourne d'un coup pour être juste en face de lui... Et je lui fais un très grand sourire !
-Ooooh ! Une vieille connaissance !
Héhé... Oui, une très vieille connaissance. Même si je l'ai vu qu'une fois ce garçon. J'en ai pas un très bon souvenir non plus, vu comment ça s'est passé... Même s'il était ridicule à fouiller l'appart sans rien trouver ! Oui, ridicule. Et c'était tellement drôle ! Je le fixe, en plein milieu de la rue. Je veux pas bouger. Pour une fois que j'ai quelqu'un à qui parler, je veux pas bouger. Nan, pas bouger du tout. Ah, il se souvient que j'ai essayé, et un peu réussi, de le blesser ? Oups... Mais moi fallait bien que je limite les dégâts sinon mon frère il se serait inquiété... En fait je fais un peu la moue... Je suis même pas sûr qu'il se souvienne de moi... Mais là y'a pas d'Aleksey alors je peux me détendre et m'amuser non ? Oui, j'ai envie de jouer avec lui ! Ah, mon allumette est complètement consumée et le feu me brûle les doigts ! Je lèche les doigts de l'autre main et j'éteins la flamme entre deux doigts. Aïeu... Je me suis un peu brûlé... Pas juste... Même si ça fait pas très mal en fait. Nan, pas très mal. J'ai eu pire. Beaucoup plus pire. Alors voilà. Je secoue un peu ma main puis mets les doigts dans ma bouche deux secondes pour calmer la douleur... C'est bon ! Je peux faire autre chose !
Je le regarde donc... Je sais même pas comment il s'appelle. Ce que je sais ? Rien. Très facile de résumer. Je sais deux trucs en fait. De un il sait qui est Aleksey alors que même moi je devrais pas savoir et de deux il est de la mafia. Oui, de la mafia. Bah sinon comment il aurait su que mon frère il a des dossiers sur la mafia Russe ? Nan, y'a que ça comme solution. Et je le fixe... En fait... C'est drôle de le trouver là. Très drôle même. Je vais pouvoir jouer ! Jouer beaucoup ! Et puis s'il entre pas dans mon jeu bah... Il a pas le choix ! Nan, pas le choix du tout ! Et puis je bloque un peu le passage. Même si je sais qu'il a juste à me pousser pour que je me retrouve contre un mur et donc que j'arrête de lui bloquer le passage... Mais il le fera pas hein, sinon c'est pas du jeu. Nan, pas du tout du jeu. C'est de la triche et c'est pas bien de tricher à mes jeux ! C'est méchant aussi ! Mais je verrai bien hein ? Oui, je vais voir. Je vois toujours ! Parce que je suis un Volkoff. Et toc ! Bon, je parle ou pas ? Oui, bien évidemment ! Et toujours avec mon grand sourire innocent, quoi que là on dirait plus amusé, non ? Peut-être...
-Alors toi aussi tu t'es fais chopper et amener ici ? T'es pas très doué alors, ça se confirme ! Je croyais que les gens de la mafia se faisaient jamais chopper...
Et j'accompagne ces trois phrases d'un sourire purement innocent. Je me moque de lui ? Oui, beaucoup ! Mais c'est drôle aussi. Comme quoi même la mafia est pas infaillible. Ah, mon Aleksey est en danger alors ??? Naaan !!! Bah, il est assez doué pour éviter les problèmes. Je le connais mon frère. Il fera pas de bêtises et il sera prudent. Très prudent. Il a pas le choix sinon c'est moi qui le dispute ! Mais pour le moment je veux pas penser à mon frère. Y'a que l'autre mafieux devant moi qui m'intéresse... Je suis très curieux moi, je veux comprendre tout ce qu’il s’est passé il y a quelques années. Même si là, un coup d'œil derrière l’autre m’indique que le type de tout à l’heure m’a suivi et m’observe encore. Mais heu... Ennuis en vue ? |
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A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Dim 1 Avr - 18:49 | |
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Un sourire on ne peut plus carnassier étirait ses traits. Il était heureux, il était fou. Et il se sentait tellement bien ! Une nouvelle inspiration, de l’air, à pleins poumons. Il fermait les yeux, profitait des bien faits de cette soirée. Et pourtant, le froid persistait, ici, à Falkenberg. D’un côté, il ne se sentait pas trop dépaysé, le froid, la neige en hiver… Une nouvelle bouffée d’oxygène, et le voilà qui se laissait tomber un étage plus bas. Ses pieds absorbèrent le choc de la hauteur, lequel parcouru pendant un bref instant toute sa colonne vertébrale. C’était douloureux, mais il avait tellement l’habitude qu’il avait fini par s’y habituer. Un petit soupire, et il rouvrait doucement ses yeux. La nuit. Il faisait noir, sombre. Et pourtant, il y voyait comme un chat. C’était un animal nocturne, le Czeslaw. Parfois, il lui arrivait même de ne sortir qu’une fois la nuit tombée… Allez savoir pourquoi. C’était certainement plus intéressant, plus dangereux. La nuit, à Falkenberg, il fallait être suicidaire pour sortir. Mais aujourd’hui, en ce début de soirée, il avait pris de l’avance, étant donné qu’il traînait déjà dans les ruelles. Pourquoi ne pas sortir le jour ? Car le jour, c’était plus dur d’agir. Le jour, les pseudos autorités traînaient, et même s’il était loin d’avoir peur de ces clowns, il se méfiait. La preuve, ses premiers jours ici, en Suède, il les avait passé dans le centre de détention. Une prison dans une prison. Tout simplement pathétique. La bêtise humaine, encore et toujours.
Bref, vous vous demandez certainement ce qu’il faisait dans la rue, à cette heure, affichant une telle expression qui mélangeait sadisme et jeu ? Il traquait. Il voulait traquer. Quelque chose, quelqu’un. Il voulait juste se défouler, assouvir sa soif de violence. Il était… En pleine crise ? Oui. Mais pour une fois, il n’était pas le seul acteur, la seule raison de sa folie soudaine. Non, quelqu’un l’avait provoqué. Pauvre petite chose si naïve… Crétin qui avait cru que s’en prendre ainsi au Russe serait sans répercutions. Que s’était-il donc passé, pour que le sang soit ainsi en train de bouillir dans ses veines ? Il avait juste malencontreusement bousculé quelqu’un sur le boulevard. Il avait avancé, mais l’accidenté s’était retourné en poussant un juron. « Tu peux pas faire attention, abruti ? » Aïe. Ce n’était, bien sûr, pas le truc à dire. Czeslaw ne s’en serait pas pris à lui, s’il n’en était pas venu à l’insulter. Quel idiot franchement… C’est pourquoi Jakotrovietch avait fait volte-face. C’est pourquoi il s’était approché de lui, un mauvais air menaçant tirant les traits de son visage. On ne l’insultait pas. Personne n’avait le droit de l’insulter. Et ce n’était certainement pas un bouseux dans son genre qui changerait la tendance. Il vint juste se planter devant lui, le surplombant facilement d’une tête. « Pardon, je crois que je n’ai pas compris. » Il restait calme, pour le moment. Même si quelque chose lui disait qu’il devait frapper. Même si la folie le rongeait et le poussait à faire le mal. Un soupçon, seulement un soupçon de raison le retenait pour l’instant. « Aveugle et sourd, t’est pas gâté. » Lui, aveugle ? Lui, sourd ? Hé bien… C’était qu’il était vraiment suicidaire, l’autre sale gosse. Qu’attendait-il pour le frapper ? Qu’attendait-il pour lui faire payer chacun de ses mots ? Chacune de ses lettres… Non, il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas lui faire de mal. Pourquoi ? Oh, ce n’était pas qu’il voulait pas, c’était plutôt qu’il ne voulait pas. En plein sur le boulevard des lumières qui, à cette heure-ci était noir de monde… Non. Et puis, il y avait deux poulets qui patrouillaient non loin, et ce soir, hors de question pour Czeslaw de dormir au centre de détention.
Alors il fit profil bas, chose étonnement rare de sa part. Il soupira profondément, secouant un peu la tête. « Tu devrais respecter tes aînés mon p’tit, un jour, ça te retombera dessus. » Sur ce, il fit volte-face, s’apprêtant à partir. « C’est ça le débris, dégages. » Le débris ? Mais… Il était pas vieux le Czes ! Non, pas vieux du tout ! Il avait à peine la trentaine ! Pourquoi est-ce qu’il le traitait de débris ? Il cherchait vraiment sa mort, le minot ? Bon, d’accord. Mais il devait agir avec stratégie, et par conséquent, l’attirer dans une ruelle un peu plus déserte. Histoire qu’il n’y ait pas de témoins. « Malpoli et suicidaire, hé bah gamin, t’as atteint de sommet de la connerie. » Il sourit, lui tapotant en vitesse sur la tête, et finit par disparaître dans la foule, se laissant entraîner dans le vague courant des passants. L’autre afficha une mine perplexe, et le suivit. Que voulait-il ? Cherchait-il vraiment à se battre ? Cela ne pouvait que satisfaire le Blackwood qui brûlait d’envie de lui donner la correction de sa vie. Il tourna à gauche, à droit, et au bout de quelques pauvres zigzagues, il finit par atteindre une ruelle relativement sombre, où deux chats se battaient pour une carcasse de poulet. Voilà qui serait assez calme. Il planta les quatre fers, attendant ainsi. Il donnait cinq minute à l’autre pour se ramener, sans quoi, il continuerait sa route sans plus de cérémonie. Et voilà, quelques minutes à peine après, l’autre était là. « Alors gamin, tu viens chercher ta correction ? » Czeslaw restait très calme, très diplomate. De toute façon, il allait gagner, comme toujours. L’autre se rua sur lui, essayant de lui assener quelques coups. Esquivant rapidement, il s’en sortit sans aucune égratignure. Idiot et pas doué par-dessus le marché, le pauvre ! Agacé, le Russe finit par le faire tomber à terre, passant à califourchon dessus. Non non, il n’allait rien se passer. Quoique… Vous avez vraiment l’esprit mal tourné ! Bref, alors que le gamin paniquait au sol, se débattant, le mafieux attrapa ses deux bras pour les coincer sous ses jambes. Voilà ! Pouvait plus bouger le sale gosse ! Il en profita pour sortir un canif de la poche de son manteau, et d’ailleurs, la tête que tira le garçon en repérant la lame lui arracha quelques éclats de rire. Il avait peur maintenant, pas vrai ? Pour peu, Cze aurait juré l’avoir vu trembler. Le garçonnet, épris d’une certaine panique réagit de… De la pire des manières. Il cracha au visage du soviétique. Lequel s’esquiva furtivement. « Toujours pas décidé à respecter ses aînés ? » Visiblement pas. Il posa le bout de sa lame au niveau de la commissure des lèvres de son cadet. Les yeux largement écarquillés, il ne bronchait plus. « Pardon… Excusez-moi, pardon… » Le soviétique sourit légèrement, toujours aussi sadique. « Tu t’excuses ? » Il hocha très légèrement la tête, juste pour ne pas se couper au passage… « Oui, désolé ! Laissez-moi ! S’il vous plait ! » Son sourire s’étira encore un peu, et de sadique, il mua à carnassier. Dommage, il n’avait plus faim… Quoique, le crime de ce garçon n’était pas assez grave pour qu’il en vienne à lui ronger les os jusqu’à la moelle. Il détourna légèrement sa lame, juste pour poser la paume de sa main gauche sur la bouche de l’inconnu, l’empêchant ainsi de crier comme une fillette. « Tu vas voir, si tu coopères, ce ne sera pas très douloureux. Enfin… » Il posa le bout de son canif sur le front du jeune homme, et entama une magnifique gravure. Il prenait un malin plaisir, à tailler dans la fine chaire de son front quelques lettres. Proie. C’était là le mot qu’il avait gravé. Et le gamin essayait de hurler, oh que oui, il essayait. Le sang coulait, se mêlant à la sueur qui perlait sur son front. Bien fait. Il pissait le sang, l’idiot. Normal d’un côté, c’était au niveau de la tête… Et il ne l’avait pas loupé. Il retira sa main, arrachant au passage un bout du t-shirt de sa victime. Qu’allait-il faire ? Juste s’essuyer ses mains, ses paumes, couvertes de sang. Voilà ! Parfait. Du bon travail, propre et soigné. Le garçonnet tremblait, plaqué au sol, et il se redressa un peu. « Bon, je ne te garantis pas que tu sera encore en vie demain matin. Car si tu meurs mon p’tit, ce sera pas à cause de ma gravure. Mais plutôt à cause de ta naïveté. Sur ce, je te souhaite bien du courage ! » Il tira sa révérence, balançant le chiffon de côté, et faisant le chemin inverse sans un regard en arrière, il revenait sur ses pas pour atteindre le boulevard principal.
Il y était. Et il reprenait sa route comme si de rien n’était. Comme quoi, beaucoup de choses se passent dans ces sombres ruelles, sans même que vous vous en doutiez… Vous ne soupçonnez même pas certains de ces habitants. Mais qu’est-ce que vous savez d’eux au final ? Peut-être que votre voisin est l’auteur d’un massacre. Et votre ami est un ancien sérial killer. Bref, il souriait, respirait tranquillement. Souriait pour rien ? Peut-être, mais il était heureux ! Comblé même. On ne lui avait jamais offert un tel terrain de jeu, alors Falkenberg, c’était le rêve ! Toujours est-il qu’il changea de trajectoire passant par d’autres rues. Et il tourna. Quelqu’un le dépassait, mais il n’y prêtait même pas attention. Et ce quelqu’un en question se retourna pour venir se planter devant lui. Czeslaw sursauta légèrement, il ne s’y attendait pas. « Ooooh ! Une vieille connaissance ! » Il haussa les sourcils, perplexe. Heu… C’était qui ce guignol ? Il lui souriait largement, presque fier de lui. Oui, mais c’était qui ? Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’en fin, il ne puisse s’en souvenir. Oui, c’était le frère d’un de ses anciens contrats. Aleksey Volkoff. Il se souvenait vaguement de leur rencontre, pour ne pas dire pas du tout… Mais ça reviendrait, au fur et à mesure. Que faire… L’ignorer ? Oui, c’était la meilleure chose à faire pour qu’il lui lâche les baskets. Il baissait les yeux sur le résidu d’allumette que l’autre tenait entre ses doigts, et ne pu s’empêcher de rire, légèrement moqueur. « Désolé, mais un abruti qui joue avec une allumette, non, ça ne me dit rien. ». Il se retint de rire plus, et essaya de tracer sa route. « Maintenant, si tu veux bien te pousser, tu me bloques le passage. » Oui, il gênait. Et puis, Czeslaw était rassasié, il ne voulait plus faire de mal pour ce soir… Avec modération on avait dit, il fallait être un peu raisonnable tout de même ! Peut-être, mais ce gars-là, c’était juste une invitation… Une offre si alléchante que… Nan. Plus de bêtises pour ce soir.
« Alors toi aussi tu t'es fais chopper et amener ici ? T'es pas très doué alors, ça se confirme ! Je croyais que les gens de la mafia se faisaient jamais chopper... » Et il gloussait. Il rigolait. Haha. Mort de rire. Il était décidément… Vraiment pas aidé, ce pauvre gosse. Czeslaw souriait un peu, et le regardait, perplexe. Bon, il allait se pousser, ou non ? Si jamais, il devrait utiliser la manière forte, et pour une fois, il voulait le faire bouger par les mots. Pas très doué hein… C’est-ce qu’il verrait, s’il poussait le bouchon trop loin. Les gens de la mafia ? Et qu’est-ce qu’il en savait ce sale gosse ? Pff… Tous les mêmes. Il soupira profondément, et finit par l’attraper par le col, le poussant contre le mur. « T’es mignon, mais pas très futé. Et par-dessus le marché, tu ne sais rien de moi. Donc t’es gentil, tu lâches l’affaire. Et puis, ce serait bête d’abimer ta belle gueule d’ange. » Il souriait un peu plus, à la limite de l’ironie. Et il le relâchait, tapotant gentiment sa joue avant de s’éloigner.
Dernière édition par A. Czeslaw Jakotrovietch le Mer 4 Avr - 16:00, édité 3 fois |
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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Lun 2 Avr - 18:48 | |
| Pourquoi je l’ai suivi ? Je sais pas. Peut-être parce que moi je rêve juste de m’amuser, de passer le temps, et que tout et n’importe quel prétexte peut suffire pour que je puisse arrêter de m’ennuyer. Et puis aussi moi je n’aime pas être prévisible donc je change très vite d’idée quand je dois bouger. Manie ? Oui, peut-être. Mais c’est très pratique pour éviter tout plein de problèmes alors moi je veux pas changer cette manie. En tout cas, je l’ai suivi. Parce que j’ai l’impression de l’avoir déjà croisé et bah quand j’ai des impressions bah je fais tout pour savoir si elles sont bonnes ou pas. Même si je peux m’attirer plein plein d’ennuis comme ça. Mais c’est très marrant quand même ! Alors moi je tourne aussi. L’autre m’a pas vu ? Bah ça va être encore plus drôle alors. C’est toujours drôle d’arriver par surprise ! Et puis si je réussis mon coup, j’arriverai sans doute à le surprendre !
Et ouais !!! Réussi, il sursaute ! Niark. Je suis trop fort ! Ahem. Un peu de calme, je vais pas non plus me mettre à rigoler en pleine rue juste pour ça hein... Quoique... C’est limite. Bon. Je souris toujours autant tandis que je prends enfin la parole. Pourquoi je souris ? Bah, parce que c’est drôle ! À Falkenberg, y’a de tout, de tous les pays ! Alors retrouver quelqu’un que je connais, même que de vue, c’est très amusant ! Je vais pouvoir jouer !!! Enfin !!! Même si je m’amuse aussi comme je peux hein, entre le feu et ma peinture... Mais jouer avec les autres est plus drôle. Parce que ils ont des réactions parfois bizarres et que je devine pas, donc je dois tout le temps chercher quoi dire, quoi faire pour ne pas perdre la main. J’adore ces exercices !
Ah, je me brûle les doigts ! Zut, j’avais oublié ce détail. Alors moi j’éteins le feu puis je passe mes doigts dans ma bouche pour calmer la douleur... Au moment même où il me répond. Ah, ça le fait rire ? Mais heu, pas drôle... Minute. Il se souvient pas de moi ? Je suis un abruti qui joue avec une allumette ??? Hééé !!! Je lui tire la langue ! Je suis pas un abruti d’abord ! Abruti : personne privée d’intelligence. C’est pas vrai !!! Je suis pas comme ça moi ! J’ai toujours eu des bonnes notes en classe. Enfin, quand je voulais lire les énoncés... Bah quoi, c’est nul de lire, j’aime pas ça. Bref. Et non je veux pas me pousser. Et toc. D’une part je n’en ai pas fini, au contraire, je viens juste de commencer, et d’autre part il n’avait qu’à pas me traiter d’abruti ! Na mais oh ! Bon, faut peut-être que j’enchaîne moi, non ? Oui, c’est pour ça que je suis venu à l’origine.
Je dis pas grand chose de nouveau en fait. Juste une constatation. Qui découle sur une interprétation de ma part. Bon, je me moque un peu de lui aussi... Mais c’est pas très méchant. Et puis je cherche à voir comment il réagit lui. Pour m’adapter, pour savoir comment me comporter avec lui. Je sais juste que je dois faire attention... Même si là j’oublie un peu parce que j’ai pas envie de me prendre la tête. Les problèmes, plus tard. Pour le moment... Bah... Juste l’autre. J’ai pas son nom en plus... Je sais pas si il a le mien. Oui, il sait que je suis un Volkoff. Mais mon prénom ? Aaah, nan, s’il a l’officiel il risque de dire Fillin ! J’aime pas ce prénom... Même si c’est bien ce que ça veut dire mais moi j’aime pas. Enfin... Non. J’attends juste une réponse... Mais un coup d'œil plus loin m’apprend que y’en a un qui me suit... Zut... J’aime pas ça... Je me tends un peu, il va falloir que je vire l’autre avant d’avoir des problèmes... Je veux pas jouer au chat et à la souris. Pas si c’est moi la souris. M’enfin bon.
Aaah, j’étais déconcentré ! Et maintenant je suis contre un mur ! Aïeu ! Enfin non, j’exagère, j’ai pas trop eu mal... Mais j’aime pas. Pas du tout. Mais là il parle... Et moi j’écarquille les yeux. Hein ? Mignon ? Bah merci du compliment mais je sais déjà. Par contre pas très futé je suis pas d’accord. Rien savoir... Bon, ça c’est à revoir. Autre chose, monsieur je suis pas fichu de trouver des dossiers ? Lâcher l’affaire ? Héé, mais je fais ce que je veux d’abord ! Et si j’ai pas envie, hein ? Il va certainement pas me donner des ordres ! Il a pas intérêt. Sinon je fais tout le contraire ! Non, j’aime pas les ordres. Heu, mais... C’est quoi ça ? Une mise en garde ? Dommage d’abimer ma ’’belle gueule d’ange’’ comme il dit ? Oui, bon, c’est pas le premier à dire ça mais... Comment dire... J’aime pas tellement qu’on dise ça... Même si je continue à sourire alors que je sais parfaitement que celui-ci est figé parce que je suis un peu surpris. Surtout quand il me tapote les joues... Heu... Il me lâche... Et moi je passe la main sur ma joue... C’est très bizarre ça... Vraiment trèèèès trèèèès bizarre... Hum... Bon, que je me reprenne. Un nouveau coup d'œil à l’autre bout de la rue... L’est toujours là lui... Hum... Bon. Je lui emboîte le pas.
-Mais ! Attend ! Prends pas la fuite comme ça ! Même si je préfèrerais parler sans qu’il y ait une cacahuète en slip qui écoute ce que je raconte.
Cacahuète en slip ? Ouais, l’autre à l’entrée de la rue. Je lui jette d’ailleurs un coup d'œil accompagné d’un grand sourire moqueur. Qu’il aime pas j’en ai rien à faire, je dis ce que je veux. Niark, nan, il a pas l’air d’aimer. Moi non plus j’aimerais pas. Ah, il va pas me casser la figure tout de suite ? Nana, apparemment pas. Il s’en va. Et voilà le travail. Même si je crois que en fait il va juste me tomber dessus quand je serai tout seul... Gloups. Je vais faire attention hein. Même si j’ai pas peur des arachides. Pas du tout. Arachide, autre nom de la cacahuète, aussi orthografié cacahouète. Mais bon, ça coûte jamais rien d’être prudent hein. Nan, ça coûte jamais rien. Donc je souris. C’est super, j’ai un peu de repos maintenant. Bon, passer à l’autre... Que je dépasse une nouvelle fois pour me remettre sur son chemin. Et toc. On m’échappe pas comme ça. Alors, faut bien que je reprenne la parole à mon tour. Ce que je fais, tout naturellement.
-Mieux comme ça même s’il va revenir. Bon, pour ce que tu disais... T’as raison, je sais rien de toi. Enfin, rien... Que plein de petits détails très faciles. T’as globalement l’âge de mon frère donc entre 27 et 30 ans. T’aimes pas qu’on se mette sur ton chemin. T’es pas doué pour les recherches de dossiers. Je dirais aussi que tu fais partie de la mafia russe, ou faisait, ça je sais pas, même si je crois que si t’avais quitté la mafia ils t’auraient juste éliminé. Quoi d’autre... Ah, oui. On t’a demandé de régler un problème avec mon frère il y a quelques années. Si c’était un problème personnel tu serais revenu. J’ai tout bon jusque là ?
Je suis très sérieux. Mais ça se voit pas du tout parce que je garde un grand sourire. Par contre, je sais que quand je suis comme ça, mon frère me l’a dit, mes yeux sont pas pareils. Il dit qu’on aperçoit le démon que je suis... Je suis pas un démon, je suis juste moi... Bref. J’aime pas qu’on me prenne pour un idiot. Pas du tout. Parce que je suis pas un idiot. Je suis juste gamin d’abord. J’ai jamais voulu grandir et je le fais pas, parce que je fais que ce que je veux. Hum... Par contre, celle fois, je perds un peu mon sourire. Je veux savoir un truc et je veux pas tourner autour du pot. Alors ma question, il va l’entendre et pas plus tard que tout de suite. Et je le laisserai pas partir avant de savoir. Et accessoirement le connaître un peu aussi... Et plein d’autres choses mais je veux pas faire la liste parce qu’elle est longue. Très longue. J’ai toujours plein de choses à faire. Mais bon, j’enchaîne très vite hein, parce que je veux pas lui laisser trop le temps de réfléchir.
-En fait, tu lui voulais quoi à mon Aleksey ? Il a toujours été irréprochable...
Quoi ? Il risque de pas comprendre de qui je parle ? Heu... Je suis obligé de préciser ? S’il demande. Moi je l’appelle toujours Aleksey. Alors s’il voit pas c’est son problème. Et cette fois je souris plus. Parce que j’aime pas ne pas savoir. Encore moins quand ça concerne mon grand frère préféré... Parce que c’est mon grand frère préféré, tout simplement. Alors je plante mon regard dans celui de l’autre. Il comprend que je compte pas bouger ? J’espère pour lui parce que je suis trèèès têtu. Et toc. |
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A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Mer 4 Avr - 15:57 | |
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C'était une cacachuète en slip
Pourquoi avait-il fallu que cela tombe sur lui. Pourquoi lui hein ? Pourquoi ? Pourquoi le sort s'acharnait donc sur ce pauvre humain. Pauvre humain, vraiment ? Non, pas tant que ça... Mais c'est pour souligner l'aspect négatif de la chose. A m'entendre, lui, Czeslaw Jakotrovietch portait tout le malheur du monde sur ses deux étroites épaules. Non. Ce n'était pas vraiment ça le problème. C'était plutôt de savoir pourquoi est-ce que cela tombait sur lui ? Quoi donc ? Une telle rencontre, avec un tel idiot. Rencontre forcée, soit-dit en passant... Car pour une fois, ce n'était pas lui qui était venu chercher les ennuis, mais ce crétin fini en personne. Chose. Cette chose. Mignonne, car oui, il était beau. Mais il manquait aussi cruellement d'intelligence... Il n'était qu'une proie de plus à Falkenberg. Une proie facile. Qui venait d'ailleurs de se jeter dans la gueule du loup... Ah la la... Désespérant. Il se désespérait tout seul, d'ailleurs. Ce devait être un sacré aimant à boulet, non ? Il soupirait, et regardait juste son interlocuteur. Il avait une flemme profonde de l'écouter, alors il essayait de lire sur ses lèvres. Nouveau jeu ! Car oui, quand il s'ennuyait fermement et qu'il ne pouvait pas esquiver la discute, il lisait sur les lèvres des gens en guise de distraction. C'était marrant, puisque des fois, il se trompait ! Et ça donnait des trucs... Bizarres... Mais il n'y avait pas que ça qui était bizarre dans l'histoire. Car oui, mettez vous à la place de l'autre personne... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien penser de Czeslaw, alors que celui-ci gardait les yeux rivés sur ses lèvres ? Hum... Etrange, trèèèès étrange...
Bref. Voilà qu'il se retrouvait avec l'autre crétin de... Comment déjà ? Comment cette chose se nommait-elle ? Cela commençait par un F, il en était plus que persuadé ! Mais pour trouver la suite... Fff... Flicka ? Non, c'était pour les filles. François ? Trop français. Fromage. Czeslaw, tu sors avec tes idioties ! Non, ne retrouvant décidément pas le prénom du jeune homme, il le rebaptisa tout simplement « chose ». De toute façon, tout ce qui n'avait pas d'appellation fixe s'appelait « chose » pour le Russe. Chose Volkoff. Ca sonnait pas si mal que ça en plus... Enfin bon, pas trop le temps de s'attarder sur ces appellations plus stupides les unes que les autres. Non pas que le soviétique était pressé, mais il voulait passer, filer, aller n'importe où pour être tranquille. Dans un bar tiens. Fêter son dernier chef-d'oeuvre. Et pourquoi pas croiser des amis ? Ou s'en faire d'autre... Oui, à Falkenberg, tout était possible, autant en profiter ! C'est pourquoi il poussa Chose contre le mur. Elle était pénible ! Elle lui bloquait le passage ! Et en plus, elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas... Bref, il l'avait poussé, il lui avait tapoté la joue, et l'autre crétin avait souri. Bah quoi, il ne remuait pas la queue ? Il voulait un su-sucre ? Non Czeslaw, Chose n'est pas non plus un chien. Nouveau soupir, et le voilà qui prenait un peu de distance, parcourant lentement la ruelle. Que faire pour que l'autre le lâche... Le semer ? Non, l'assommer. C'était plus radical. Oui mais... Non, plus de bêtises pour ce soir, alors, ce serait la première option, la manière douce.« Mais ! Attend ! Prends pas la fuite comme ça ! Même si je préfèrerais parler sans qu’il y ait une cacahuète en slip qui écoute ce que je raconte. » De... Prendre la fuite ? Oui, il fuyait. Mais pour la bonne cause ! Soit il le semait, et chacun rentrait chez lui sans dommage, soit il restait, et il prenait le risque de lui sauter à la gorge pour l'étriper par la suite. La suite lui arracha une nouvelle fois quelques éclats de rire... « Une caca-quoi ? » Il fronçait les sourcils et faisait volte-face. Mais qu'est-ce qu'il racontait bon sang ? Garder son calme, encore et toujours. Bien que Czes mourrait d'envie de remettre ce gamin à sa place, de lui faire comprendre que les cacahuètes en slip n'existaient pas ! Lui expliquer... A sa manière.
Finalement, il haussait juste les épaules, secouant un peu la tête. Et se retourna à nouveau, reprenant sa route. Sauf que voilà... L'autre le dépassa une nouvelle fois, venait encore se planter devant lui. Quoi, il n'avait pas été assez clair ? Fallait-il qu'il soit plus explicite ? Jakotrovietch utilisait très bien les mots, mais encore mieux ses poings. « Mieux comme ça même s'il va revenir. » Qui donc ? Il n'en avait aucune idée. Peut-être un des amis imaginaires du garçon... Après tout, il y avait de tout à Falkenberg ! Des sociopathes, des psychopathes, des pyromanes, des schizophrènes... Vraiment de tout ! Mais la liste serait trop longue... Donc se reconnecter sur ce que l'autre pouvait dire. « Bon, pour ce que tu disais... T'as raison, je sais rien de toi. Enfin, rien... Que plein de petits détails très faciles. » Même bloqué, il s'arrêta subitement, plongeant ses yeux dans les siens, une expression voulant dire « je t'écoute » accrochée au visage. Voyons donc voir ce qu'il savait de lui... Bien qu'il en riait d'avance, personne ne savait rien sur lui. Personne, sauf lui-même. « T'as globalement l'âge de mon frère donc entre 27 et 30 ans. T'aimes pas qu'on se mette sur ton chemin. T'es pas doué pour les recherches de dossiers. Je dirais aussi que tu fais partie de la mafia russe, ou faisait, ça je sais pas, même si je crois que si t'avais quitté la mafia ils t'auraient juste éliminé. Quoi d'autre... Ah, oui. On t'a demandé de régler un problème avec mon frère il y a quelques années. Si c'était un problème personnel tu serais revenu. J'ai tout bon jusque là ? ». Il se contentait de l'écouter pendant son long listing, enfin, plutôt, lisait sur ses lèvres les mots qu'elles formulaient. Czeslaw avait précisément vingt-sept ans. Il n'aimait en effet pas qu'on se mette sur son chemin, ce que, jusqu'à preuve du contraire, l'autre idiot était en train de faire. Les recherches de dossiers, ce n'était pas son truc, lui, il préférait l'action, le sang et les hématomes. Oui, il avait tout bon. Sauf la suite, cette suite qui lui faisait grincer les dents. Il resserrait les poings, les mâchoires. Faire partie... Il n'aimait pas tant qu'on dise de lui qu'il en faisait partie, même si c'était vrai. Pour lui, c'était comme appartenir. Appartenir. Il n'aimait décidément pas ce mot, mais pas du tout. Certes, il faisait partie de la mafia. Mais il en supportait pas qu'on dise qu'il appartenait à la corporation... Non, il n'était pas indépendant comme son père... Mais le terme possessif, il détestait. Alors il perdait tout sourire que jusque là, il avait pu affiché. Il changeait radicalement. Il était loin d'être lunatique... Mais ça, ça, il ne pouvait pas laisser passer. Il faisait un peu craquer sa nuque, et fixait Chose. « Jusqu'à l'histoire des dossiers. Après, tu ne sais rien, rien du tout. Je n'appartiens à personne, je n'ai jamais appartenu à personne, et n'appartiendrai jamais à personne. Tu comprends, ou tes deux neurones sont à nouveau déconnectés ? ». Ton sec et cassant. Il aimait juste pas... Il voulait souligner ce point. Il était Czeslaw, il était farouche et libre. Et personne ne lui prendrait jamais, mais alors là jamais, sa liberté. Il s'était peut-être montré cru, trop franc. Mais si c'était là la seule solution pour faire comprendre à l'autre qu'il n'était pas la propriété de quelqu'un...
« En fait, tu lui voulais quoi à mon Aleksey ? Il a toujours été irréprochable... ». On y était... Hé, mais minute... C'était qui Aleksey ? Hum... En y réfléchissant, Czeslaw ne connaissait qu'un seul Alekseï, et c'était son oncle, celui qui l'avait élevé. Et puis, impossible qu'il connaisse un tel... Emmerdeur ? Oui, c'était le mot ! Ah ça y est, t'es fier de toi Czeslaw, tu l'as dit... Pff... Bref. En y réfléchissant, Aleksey était peut-être le prénom d'emprunt du frère de Chose. Bien que dans ses plus tendres souvenirs, celui-ci s'appelait Kirill... Enfin, c'était possible de changer de prénom aussi. La preuve, dans sa vie d'avant, le Russe était appelé par tous Dimitri, le prénom de feu son père, ou encore Czeslaw un peu plus tard. Mais bon, ce n'était pas la question du moment. Alors se concentrer un minimum pour répondre à l'autre concombre non ? Oui, mais lui répondre quoi... Deux solutions se présentaient une nouvelle fois à lui. C'était bien simple de tout dévoiler. Il pouvait lui mentir, ou tout lui déballer. Et vu que le mafieux ne faisait pas les choses qu'à moitié, il allait y aller, vraiment. « Aleksey... Ton frère ? » Il haussait les sourcils, attendant une éventuelle réponse. Mais quelque soit le résultat, il allait tout lui expliquer. Avec des mots simples et des phrases aérées, pour qu'il comprenne. « C'était un contrat, je devais le tuer. » Voilà, c'était dit. C'était bien simple. Et l'autre ne devait pas sortir d'une grande école pour comprendre. Bien que ça, il avait déjà dû le comprendre le jour même de la visite à l'appartement... Il n'en dirait pas plus, secret professionnel. Quoique ce dernier ne tenait plus trop désormais... Bref. Et l'autre qui lui bloquait toujours le passage... Il soupirait profondément, se passait une main sur le visage, et le regardait. Il plantait ses mains dans ses poches, et après une grand inspiration, il se lançait. « Ecoute-moi Chose. T'es bête, mais pas méchant. Alors je vais te donner un conseil d'ami. Là, trainer alors qu'il fait nuit... C'est pas terrible. Il y a plein de mauvaises personnes à Falkenberg. Et j'en fais partie. Il est plutôt déconseillé de me croiser la nuit, même si j'ai déjà chassé pour ce soir. Quoi qu'il en soit, t'as pas ta place dans les rues, car à ce rythme là, je te donne une semaine de survie au grand maximum. En revanche, si t'es un minimum sensé, je veux bien t'aider à retrouver la cacahuète en slip du pays des bisounours. Mais quelle perte de temps pour moi... En fait, j'ai mieux. Tu t'écartes et me laisse passer. Ou alors, je te casse les dents, au choix ». Il s'en voulait déjà. De quoi ? Rien que d'avoir utilisé le terme d'ami... Il ressortait les mains de ses poches, faisant craquer ses doigts, et joignant les deux, il soufflait au creux. Il se réchauffait un peu, un sourire carnassier étirant ses lèvres. Et il attendait. Alors, cette fois-ci, était-ce la sagesse ou la folie qui allait l'emporter ?
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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Dim 8 Avr - 16:23 | |
| Comment ça je dis des trucs bizarres ? Heu... Bah oui. Mais c’est toujours plus drôle de dire des trucs bizarres que de lancer des insultes. C’est nul les insultes, on retrouve toujours les mêmes, personne ne fait jamais preuve d’imagination. Alors si je dois le faire, bah je fais pas dans le classique, rien que pour embêter tout le monde. Et parce que c’est toujours très drôle de voir les autres réagir au quart de tour, complètement surpris. Oui, c’est très drôle ! J’ai toujours joué avec ça. Il n’y a pas que le feu et la peinture comme jouets, il y a aussi les mots, les tournures qu’on peut employer, les associations et tout ce qui va avec... Comparaisons, métaphores, tout est drôle à utiliser, franchement, il faut l’avouer ! Bon, faut que je trouve quoi sortir aussi. Mais là pour le coup je suis fier de moi. Ouais, j’ai sorti un truc débile et marrant ! Je vais me faire massacrer mais c’est pas grave, tant que je peux rigoler un peu, je vais pas m’en plaindre.
Le plus drôle ? La réaction de l’autre. Il rit puis se retourne vers moi, les sourcils froncés. Bah quoi ? Il a pas compris de qui je parlais ? Parce que les trois mots que j’ai dit, je sais qu’il les a compris. Ouais, s’il a pas vu l’autre il va pas comprendre grand chose à ce que je raconte. Non parce qu’il peut pas tout deviner. Moi non plus en même temps. Il va mal prendre mes mots ? Apparemment pas, puisqu’il fait demi-tour pour reprendre sa route. Mais je veux pas le laisser s’enfuir moi ! Donc je me déplace et me remets devant lui. Non mon vieux, tu ne m’échapperas pas aussi facilement. Je sais que je l’embête mais ça c’est pas grave hein. Enfin, tant que je pousse pas trop loin. Je vais éviter de le faire craquer et me frapper, c’est mieux. Je reprends donc la parole.
Génial, j’ai trouvé de quoi capter son attention : dire que je sais des trucs sur lui. Il est curieux, ça se voit. Donc je fais ma petite liste, il ne m’interrompt pas. Par contre c’est dérangeant... Bah il me regarde pas tellement mais il regarde mes lèvres. Pas que ça me perturbe, la preuve, je bégaye pas ou autre dans le genre, mais c’est quand même un peu particulier... Il veut pas regarder ailleurs ? Non parce que... Enfin bon. Je termine ma liste et le regarde. J’ai tout bon ou pas ? En général je suis assez fort aux devinettes même si j’ai pas tout le temps tout juste. Ça fait partie du jeu, faire des erreurs. C’est marrant parfois, parce qu’en faire ça donne des réactions bizarres parfois. Mais là je sens qu’il y a un problème avec ce que je lui ai dit. Une erreur de ma part ? Où ça ? Appartenir ? Je n’ai jamais prononcé ce mot, juste dit « faire partie ». Ouh là, mais s’il réagit comme ça j’ai intérêt à surveiller mon vocabulaire moi. Mais je fronce tout de même les sourcils tout en hochant la tête. D’accord, qu’il aime pas ce mot je comprends. Mais quand même il me prend pour un idiot. Ce que je ne suis pas.
-Je te ferai juste remarquer que, techniquement parlant, j’en ai des milliards de neurones tous connectés de manière à ce que tout fonctionne, tout comme toi, alors bon...
Et toc. Nan mais oh. Et puis c’est vrai quoi... Oui, je joue là-dessus. Mais je fais ce que je veux donc si j’ai envie de discuter les détails je discute les détails. Il a rien à dire. Na. Bon, heu... C’est pas tout ça mais je dois être un peu sérieux moi... Je veux savoir un truc... Et je saurai. Alors faut bien que je lui pose ma question. Pour une fois je suis sérieux. Pour une fois. Ça arrive pas souvent... J’aime pas être sérieux, pas quand je peux ne pas l’être. C’est nul d’être sérieux, parce qu’on est obligé de ne pas dire de bêtises, de se montrer calme et plus ou moins sincère. Enfin... Bref. Non. Sérieux : qui ne fait pas d’écart de conduite, sage, raisonnable. Voilà. Donc non. Mais là comme je veux vraiment savoir, et qu’il a tout intérêt à répondre, je le suis. Il me demande confirmation si Aleksey c’est mon frère... Je hoche juste la tête... Oui, c’est lui. Qui d’autre, hein ? En même temps, il peut pas savoir mais il a deviné. C’est bien mon vieux, tu vas avoir droit à un bonbon. Sauf que j’en ai pas sur moi... Bref. Et heu... Minute... Le tuer ? J’avais plus ou moins deviné lorsque je l’ai vu débarquer à l’appart’ mais heu... L’entendre dire comme ça... Zut ! Je vais devoir faire attention moi... Non parce que s’il est coincé là, qui dit que y’aura personne d’autre pour chercher à faire du mal à mon Aleksey ??? Et je peux même pas le prévenir !!! Naaaan !!! Faut que je trouve un moyen de lui faire passer le message. Je trouverai. Y’a toujours une solution, je trouve toujours quelque chose à faire. Et puis c’est mon unique frère hein, je DOIS le prévenir, le protéger !
Comment ça je panique ? Nan mais pas du tout ! Je suis très calme. Je réfléchis juste à toute vitesse... Je peux pas sortir... Et rien avec internet ou autres... Heu... Et si je trouve un moyen de contourner ce problème ? Mais je suis pas aussi doué qu’Aleksey en informatique... Tout cela fait que je sursaute quand l’autre reprend la parole. Heu... J’en avais oublié qu’il était là lui... C’est pas malin de ma part... Mais bon, il me veut quoi hein ? Je l’écoute faire son petit monologue. Chose ? Il m’appelle Chose ce drôle d’oiseau ? Je souris, amusé... C’est bien Zozio, trouve-moi un surnom. Mais faut faire preuve d’imagination un peu... Parce que Chose c’est franchement faire preuve d’un sérieux manque d’imagination. Mais c’est drôle quand même. Et je l’écoute juste... Moi, bête mais pas méchant ? Mais heu !!! Sale bête ! Je lui tire pas la langue cette fois mais j’ai très envie de le faire. Non mais oh. Et puis la suite... Oui, je sais que cette ville est dangereuse mais je n’en ai rien à faire et puis en plus c’est mon problème, non ? Sauf que là, l’entendant conclure, je sais pas trop comment réagir... Je souris parce que c’est débile ce qu’il me dit ou je fais la tête parce qu’il me prend pour un crétin fini ? Et conclure sur des menaces... Hum... Je ne dis rien, pas tout de suite. Je souris plus je crois... Je réfléchis juste... J’aime pas ça. Mais comment lui dire ça sans qu’il le prenne très mal ? Bonne question. Hum... Bah heu... Finalement... Je souris. Je vais pas le prendre trop mal hein ? Non, à peine... Donc je lui fais un grand sourire, comme je ferais avec un gamin de six ans, et je m’avance vers lui, jusqu’à être juste devant. Et là... Je lui tapote gentiment la tête, continuant à sourire.
-C’est bien mon grand, menace-moi. Au moins ça, ça évite les problèmes qu’on a quand on sous-estime les autres. Mais tu le sais hein, t’es pas bête, c’est pour ça que tu me menaces.
Je suis menaçant, moi ? Je crois pas, je souris juste beaucoup. Beaucoup trop. J’aime pas qu’on me prenne pour un idiot. Je déteste ça. Et tant de personnes s’en sont mordues les doigts... Ne jamais, jamais, jamais me sous-estimer ! Je n’aime pas ça. Mais je peux toujours lui prouver qu’il a tord de pas me prendre au sérieux... J’aime pas me battre mais avec l’effet de surprise ça peut être très rapide. Faut juste que je récupère ma dague ou mon révolver. C’est rapide mais ça me prendra deux secondes. Trop long, pas assez discret. Donc non. Je continue juste de lui sourire et je retire ma main avant de reculer de quatre pas. Distance de sécurité minimale. Et voilà le travail. Je perds juste ce grand sourire que j’ai depuis quelques secondes... Mieux, je me détends. Je veux jouer. Oui, je veux jouer. À quoi ? Hum... Ah, je sais ce que je veux faire ! Oh que oui, je sais... Mais l’autre il va bien vouloir jouer avec moi ? Je vais voir. Mais je crois que je vais pas le lâcher. Donc il va pas avoir le choix. Ou pas.
-Dis, on joue aux devinettes ? Tu cherches pourquoi je suis là, et moi pourquoi tu es là. Sauf si tu veux finalement me frapper et essayer de passer hein... Mais c’est plus drôle de jouer. Enfin, tu fais quoi ?
Oui, les devinettes. J’aime jouer aux devinettes. C’est drôle, mais tout ça je l’ai déjà dit. En fait, plus que jouer, je veux comprendre comment fonctionne Zozio. J’ai compris qu’il peut être dangereux, ou au moins je le suppose. Donc je dois faire attention... Mais c’est marrant de jouer avec le feu. Frôler le danger, se brûler quelque peu avant de finalement s’en sortir... Le tout est de ne pas se laisser consumer, hein ? Oui, c’est ça l’essentiel. Les gens dangereux sont un drôle d’incendie, et moi j’aime le feu. Alors j’ouvre juste les bras. Pourquoi ? Parce que comme ça je lui bloque encore plus le passage. Mais aussi, c’est un peu comme si je lui proposais de me frapper. J’aime pas qu’on me frappe mais là je veux savoir quoi c’est comme genre de type... Et je vais bien voir. Me brûler ou rester intact ? |
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A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Mer 11 Avr - 15:09 | |
| tu sais que t'es beau ? nan, je rigole. « Pourquoi moi, qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » Qui n'avait donc jamais entendu cette réplique ? Personne. Au cas contraire, c'est que vous mentez. Cette tirade collait plutôt bien à la plupart des habitants de Falkenberg, étant donné que certains, présumés innocents se retrouvaient ici, comme des moutons, des proies, dans un parc à loups. Enfin, innocents... Bref. Cette phrase collait d'autant plus à Czeslaw, surtout dans la situation dans laquelle il se retrouvait actuellement. Pourquoi avoir croisé Chose, pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Trop de questions, et aucune réponse. Bah, il devrait s'y faire de toute façon. Mais pourquoi il était là déjà ? Car à dire vrai, Chose était la dernière personne que Cze aurait pensé croiser un jour par ici. Alors, le voir, là... Il était un peu étonné, sans pour autant le montrer. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour se retrouver dans la bergerie suédoise ? Il n'avait pas été sage, c'était sûr... Mais le plus plausible pour le soviétique, c'était que Chose s'était retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Non, il était incapable de faire du mal à une mouche ! Ça se lisait sur son visage. Un ange hein... Enfin bon. Jakotroveitch cherchait toujours le bon côté des choses, même dans les moments les plus durs. L'avait-il trouvé, là ? Oui, ce n'était d'ailleurs pas trop tôt. Voir le bon côté des choses... Hum... Son cadet était une forme de distraction ? Oui, entre autre. Il semblait relativement naïf, un peu débile sur les bords, mais surtout amusant. Czes, sadique ? Mais pas du tout ! C'était juste marrant, il était marrant... Mais surtout à plaindre. Parce que se comporter ainsi, par ici... Seul... C'était limite suicidaire.
Surtout lorsqu'il essayait de jouer avec Czeslaw... Non, le Russe ne se montrait pas méchant, juste réaliste, et il n'hésiterait pas à jouer de ses poings si l'autre allait trop loin. Oh que non, il n'hésiterait pas... Bon, il fallait quand même avouer que l'écouter dresser son portrait, c'était plutôt amusant. Puisqu'il avait raison en partie... En partie seulement. Mais ce n'était qu'une infime, si infime partie de sa vie ! Enfin bon, c'était déjà pas mal, pour un idiot. Un idiot ? Oui, il venait à en penser qu'il était vraiment crétin. Ou alors, il en faisait exprès, mais il jouait très bien la comédie... Et puis, vint ce passage un peu sensible. « Faire partie. » Certes, ce n'était pas pareil qu'appartenir, mais c'était sensiblement la même chose... Et pour le mafieux, c'était, la même chose. Il n'aimait pas, mais alors pas du tout ce terme. Et l'autre avait dû le comprendre, vu la réaction de Cze. Certes, il était cru, franc, et parfois un peu méchant... Mais ce n'était que de la prévention. Au moins, si l'autre finissait face contre terre, il ne pourrait pas dire qu'on ne l'avait pas prévenu. Sauf qu'il semblait comprendre, étant donné qu'il hocha légèrement la tête. Bon, c'était bien ! Comme on disait : un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité. Enfin... Ouais, non.
« Je te ferai juste remarquer que, techniquement parlant, j'en ai des milliards de neurones tous connectés de manière à ce que tout fonctionne, tout comme toi, alors bon... » Léger soupir de la part de Czeslaw. Bon, il voulait jouer sur les mots ? D'accord. Mais cela risquait de devenir vraiment désagréable. Enfin, à ses risques et périls hein... Il devait être plus ou moins conscient des risques qu'il prenait en taquinant trop le Russe. Sinon bah... Il était mal, vraiment mal ! C'était à cause de ce genre de réponse qu'il serait prêt à se claquer la paume de la main contre le front, si si. C'était tellement stupide ce qu'il pouvait raconter ! Sensé, vrai, oui, d'accord. Mais cela paraissait si stupide, de sa bouche... Oui, il savait parfaitement qu'il avait des milliards de neurones. C'était juste au sens figuré... Qu'il était bête alors... Non, l'idée que ce dernier jouait la comédie s'estompait vraiment, et à la prochaine ineptie de sa part, cette possibilité disparaîtrait définitivement. Un fin sourire espiègle vint se dessiner sur les lèvres de l'aîné, alors qu'il enchaînait. « Je te ferai juste remarquer que, techniquement parlant, cette phrase était ironique, c'était au sens figuré. » Oui, il aimait lui aussi taquiner, reprendre les arguments des autres, leurs phrases, leurs manies pour les enfoncer. Et c'était bien ce qu'il venait de faire, remballer le scientifique du dimanche. Ce n'était pas méchant, juste taquin... A ne pas prendre au premier degré d'ailleurs.
Enfin bon, reprendre non ? Vu qu'il lui avait posé une question, il devait lui répondre. Même s'il n'était aucunement obligé soit dit en passant... Mais vu que l'autre semblait têtu, et déterminé à avoir sa réponse... Plus vite il lui aurait donné, plus vite il en serait dépatouillé. C'était pas qu'il était pénible hein, ni que Czeslaw était pressé... Donc, Aleksey... Son frère, très certainement. Une interrogation, et l'autre hocha la tête. Mais minute, il ne le prenait pas un peu pour un abruti là ? Avec ses airs de monsieur s'impatiente ? Ouais, c'est ça, calme-toi mon ptit. Cze notait ça dans un coin de son esprit, et se reprenait, enchaînant donc. Pour le tuer, un contrat. Voilà qui était simple, clair, et précis. Rien pour que l'autre ne se perde dans les méandres de son esprit. Quoique... Apparemment, même si peu de mots ont réussi à le perdre... Comment ça ? C'était simple : dès que l'aîné reprit la parole, l'autre sursauta carrément. Heu... Du calme hein, il n'allait pas le bouffer ! Pas tout de suite du moins... Pas du tout même. Ce machin devait être bourré de toxines. Ah, ça y est, il sort de son mode bug ! Tant mieux. Alors, Czeslaw pouvait enfin continuer. C'est bon ? Il avait tout compris cette fois ? Où c'était peut-être encore trop compliqué. Enfin bref, il lui laissait le choix : s'écarter, ou se faire écarteler. Bon, il souriait. Bon signe non ? Et il s'approchait pour... Venir lui tapoter sur la tête ? Heu... Il se sentait bien là ? En temps normal, l'aîné lui aurait juste attrapé le poignet pour lui mettre dans le dos. Mais là, il était trop étonné pour réagir. Son visage se déforma dans un drôle de rictus mi-amusé, mi-étonné. Etrange Chose, étrange...
« C'est bien mon grand, menace-moi. Au moins ça, ça évite les problèmes qu'on a quand on sous-estime les autres. Mais tu le sais hein, t'es pas bête, c'est pour ça que tu me menaces. » Vraiment étrange... Mon grand. Non non, il le prenait carrément pour un abruti là. Sous-estimer... Tout de suite les grands mots ! Même si bon, ce n'était pas une nouveauté, il n'en pensait pas moins... Qu'est-ce qu'il essayait de faire là ? De l'embrouiller ? C'était presque réussi, car le soviétique perdait lentement le fil du truc. Enfin, il avait capté l'essentiel, c'était déjà pas mal non ? Il attrapa donc son poignet, le décala de quelques centimètres à gauche de sa tête, et le laissa tomber lourdement. Voilà, ça de fait. « Tu m'as pris pour un chien ? Non, plutôt pour un idiot, j'oubliais que les chiens, on les caressait dans le sens du poil. » Et sur ce, il passa une main dans les cheveux de l'autre, le décoiffant totalement. Oui, il était un peu plus cruel... Et alors ? Ca lui apprendrait à l'autre, de le prendre pour une poire ! Et voilà qu'il recule de quatre ou cinq pas... Vraiment bizarre, ce garçon.
« Dis, on joue aux devinettes ? Tu cherches pourquoi je suis là, et moi pourquoi tu es là. Sauf si tu veux finalement me frapper et essayer de passer hein... Mais c'est plus drôle de jouer. Enfin, tu fais quoi ? ». Czeslaw sourit, tout simplement. C'est qu'il ne perdait pas le nord, la chose... Enfin bon, écouter sa proposition. Et toujours ce tic de rester fixé sur ses lèvres... Mais ! Bon, relever le regard, voilà. Donc, pourquoi ils étaient là hein ? Pff... Cze n'avait même pas besoin de poser la question, il savait déjà pourquoi il était là, l'autre. Et puis... Non, ça ne le regardait pas. Il ne devait pas savoir pourquoi le mafieux s'était retrouvé ici, même si c'était d'une évidence... Bref. Il lui sourit légèrement, son esprit tournant à plein régime. Que faire... Déjà, s'approcher. Il franchit donc la distance, les quatre pas, qui les séparaient, se plantant devant lui. Et son sourire s'étira un peu plus. « Tu sais quoi ? On va faire les deux. » Les deux quoi ? Patience, patience... « Je sais pourquoi tu es là. Tu es juste un crétin qui a essayé de voler une pomme dans l'épicerie du coin, et même s'il n'y avait personne, tu t'es quand même fait choper tellement que tu dois être nul pour ce genre de choses. » Et voilà qu'il souriait franchement. Théorie stupide, mais exposée. Juste de quoi le faire réfléchir assez longtemps pour agir. Mais bon, ne pas trop attendre non plus, alors suite ! Il fit craquer rapidement ses doigts, et posa ses mains sur les épaules de son cadet, le regardant dans les yeux. Beaux yeux d'ailleurs. Mais pas le temps de s'extasier dessus. Alors, il l'obligea rapidement à se pencher, et envoya juste un beau coup de genou dans l'abdomen du garçon. Voilà, c'était bien ! Juste suffisant pour qu'il courbe l'échine, et il finit par lui mettre un coup de coude derrière la nuque. Il rigola de manière plutôt amère, et continua simplement sa route sans un regard en arrière, levant la main si jamais l'autre pouvait le voir. « A la revoyure mon ptit. »
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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Jeu 12 Avr - 13:37 | |
| Jouer sur les mots, les expressions... C’est amusant. Et puis c’est assez efficace pour faire comprendre aux autres qu’on n’a pas apprécié quelques paroles. Ou ce qu’elles insinues. J’en ai marre qu’on me prenne pour un idiot. Oui, bon, je sais que j’ai un comportement bizarre pour mon âge mais quand même... Les gens savent pas que c’est dangereux de sous-estimer ? Je demande ça dans leur intérêt hein. Moi... Bah... Je crois que je pourrais en profiter. Oui, je pourrais. Mais ça m’énerve quand même qu’on me prenne pour un idiot. Parce que je sais très bien que je ne le suis pas. On m’as assez embêté avec ces histoires comme quoi j’avais des problèmes mentaux et autres mais les infirmiers ils savent rien ! Rien du tout ! Ils ne se sont jamais rendus compte que je me fichais d’eux... Non, jamais. Et c’est désespérant. Je ne suis entouré que d’idiots ou quoi ? Je vais finir par le croire, parce que y’a pas grand monde pour venir prouver que j’ai tord. Ils se laissent tous avoir par ce que semblent être les choses, sans chercher à comprendre ce qu’est vraiment la réalité. C’est bête. D’accord, c’est drôle de se laisser bercer par les illusions mais parfois il faut juste mettre les pieds dans le plat si on ne veut pas en mourir. Non ? En tout cas, c’est ce que je pense. Et puis ça m’a toujours réussi alors qu’on critique pas.
Ah, il répond à ma légère réplique. Hein, ironique sa phrase ? Merci j’avais compris. Mais heu !!! Il reprend mon « techniquement parlant » !!! Merci, j’avais compris. Et c’est moi l’idiot ? Il n’avait pas besoin d’avoir ce genre de réplique. Pas du tout besoin. Pff. Mais je ne réagis pas. Enfin... Je hausse juste les épaules. Je m’en fiche de ce qu’il raconte. Même si j’aime pas qu’il reprenne mes termes. Je suis pas vexé, non. Enfin... Non. Je fais même pas la moue, alors je suis pas vexé ! Bon, passer à la suite, parce que de toute façon c’est ce que je veux savoir... Mon frère ? Contrat ? Tuer ??? Mais !!! Naaaaan !!! Pas MON frère !!! La mafia a pas le droit ! Pas du tout ! Ils ont besoin de lui ! Et puis de toute façon, sans lui, bah ils perdent plein plein plein d’informations. Alors c’est débile, idiot, carrément ab... Heu... Oui, je me calme. Réfléchir... Jamais je ne laisserai ça arriver... Et si Zozio ose faire quelque chose contre mon frère... Heu... Nan, pas de précipitation. Il est coincé là, comme moi. Mais quand même, je dois absolument trouver quelque chose pour prévenir Aleksey... Il doit faire attention...
Je suis tellement plongé dans mes pensées que je sursaute quand l’autre parle. Oups, j’étais en train de l’oublier lui... Grosse erreur... Je dois pas faire d’erreur. Pas grosse comme ça ! Alors je sors de mes pensées pour reporter toute mon attention sur lui... Et franchement, j’aurais peut-être dû continuer à réfléchir parce que là c’est nul ce qu’il raconte. Très nul. Et je le prends très mal. Enfin, j’essaye quand même de ne pas m’énerver... Parce que bon, c’est pas drôle quand je m’énerve... Nan, pas drôle. Alors je garde mon calme et je souris. Bien. C’est bien de sourire. Même si là je sais que j’exagère beaucoup. Et je vais lui tapoter la tête, comme à un gosse. Il est plus vieux que moi mais je m’en fiche, là, il me prend pour un idiot alors je vais lui faire croire que moi aussi, je le prends pour un idiot. Et toc ! Même si je me méfie beaucoup de lui. S’il est là c’est pas pour rien. Et puis s’il avait pour contrat de tuer mon frère... Bah je suis obligé de me méfier. Mais bon, je souris, surtout qu’il a l’air complètement surpris... Niark, je sais très bien surprendre hein ? Ouais, je suis trop fort ! Et je parle... Ne me sous-estime pas mon grand, parce que sinon je vais finir par m’énerver. Le message est clair non ? Moi je trouve. Et je suis pas menaçant. Pas du tout. Juste... Un peu bizarre. Mais c’est drôle. Comment ça je m’amuse ? Naaaan, là je suis Sera, pas Serafim ! D’abord ! Nan, pas Murtagh parce que y’a pas mon frère. Bon, je me calme... Il écarte ma main... Et elle tombe juste. La flemme de la garder au niveau de sa tête. Et il reprend la parole... Si je le prends pour un chien ? Heu... Nan, quand même pas, même si je continue de sourire. Il a raison, un chien, ça se caresse dans le sens du poil. Alors que moi je fais juste le contraire. J’en souris encore un peu plus... Ouais, je te prends pour un idiot pur et simple. Chacun son tour hein ? Un idiot, mais un idiot dangereux que je ne veux pas sous-estimer comme tu le fais avec moi. Alors bon. Je ne dis rien, je ne fais aucun commentaire sur sa réplique... Mais... MAIS !!! Il me décoiffe !!! Naaaan !!! Pas touche !!! J’aime pas qu’on touche à mes cheveux ! Pas du tout ! Ou plus spécialement j’aime pas trop qu’on me touche, déjà, d’abord. Je lui lance un regard noir... Me touche pas toi ! Pas touche ! C’est assez clair ? Faut que je lui dise en anglais ? En russe ? En français ? Nan, je me tais... Mais qu’il me retouche une troisième fois et là je m’énerve. Quoi, j’ai rien dit la première fois ? Effet de surprise, rien de plus... Bah oui, j’ai pas eu le temps de bien me rendre compte... Mais bon...
Je recule. Plus prudent. Et je continue sur ma lancée parce que je suis têtu, pénible et que j’ai envie de jouer avec Zozio. Devinettes !!! Ouais, je suis trop fort à ce jeu moi ! Et puis je suis aussi très patient lorsque je dois deviner des trucs chez les autres. Ouais, c’est très drôle les devinettes. Mais il faut qu’il joue le jeu lui. Alors je l’empêche de passer, ouvrant dans les bras. Tu passeras pas ! Et toc ! Enfin, sauf s’il me frappe et là je l’aurai cherché mais... Hum... je vais voir. Je me brûle ou pas ? Je sais jouer avec le feu mais celui-là je commence juste à le découvrir, il se dévoile petit à petit. Juste petit à petit. Pas assez vite. Mais je commence à deviner un peu... Heu... Minute, faire les deux ? Il va jouer aux devinettes et me frapper ? Mais qu’il essaye ! Mais je ne veux pas me laisser frapper moi ! Même si en fait là j’ai pas le choix parce que je l’ai provoqué. C’était un risque... Et je l’ai pris, complètement. Alors alors, c’est quoi sa théorie à lui ? Je suis très curieux de savoir... Oui, très curieux ! Mais là, sa réponse... Hein ??? J’écarquille complètement les yeux ! C’est ça sa théorie ??? Mais c’est... Tellement idiot ! Je souris, amusé... Et vexé à la fois. Il n’a pas compris ce que je voulais dire. Pas du tout. Il est nul. Très nul. Vraiment très nul. Je souris toujours autant mais je le regarde droit dans les yeux. Oui, droit dans les yeux... Tu crois vraiment ce que tu racontes ? Tu vas être surpris mon pauvre... Parce que je vais vraiment jouer...
-Perdu...
J’ai pas le temps de dire autre chose qu’il se rapproche de moi et pose les mains sur mes épaules. Et là, j’avoue, j’ai un mouvement de recul... Me touche pas... J’ai dit me touche pas ! Enfin non, je l’ai pas dit mais... Heu... Nan, je sais qu’il va me frapper. Je le vois ! Mais il est rapide et j’ai pas le temps de me dégager qu’il m’oblige à me pencher. Zut, je vois trop le coup de genou dans le ventre... Et j’ai raison. Outch ! Mal !!! J’en ai le souffle coupé ! Il fait mal ! Mais le pire ? C’est le coup dans la nuque. Mais aïeeeuuu !!! Espèce de !!! Je m’écroule, me mangeant le bitume... Outch... Mais je... Mais il est... Rah, je m’énerve. Il m’énerve ! Qu’il attende deux secondes lui... À la revoyure ??? Ah non, désolé mon vieux mais non ! Pas question. Là j’en ai marre. Tant pis pour lui, je passe en mode Serafim ! Alors je récupère mon flingue et m’assoit rapidement, vise le dos et l’autre... Enfin... Je pourrais le tuer. Il est à bout portant. Suffit de tirer dans la tête et paf, plus de Zozio. En plus y’aurait pleeiiin de cervelle partout. S’il en a une... Oh ouais, une balle en plein dans la tête ! Du sang et de la cervelle partout ! Ça mettrait de la couleur dans la rue !!! Rose et rouge. Ouais ! Même si j’aime pas le rose. Enfin... Ça dépend. Je crois que je pourrais aimer. J’aurais un beau tableau. Très beau ! Je crois. Ah, pas trop réfléchir parce qu’il s’en va vraiment ! Alors finalement je vise... Et je tire. PAN Le bruit est pas discret du tout, c’est marrant. Et la balle frôle l’autre. Frôle de trèèèès près. Zut, j’aurais pu le toucher un peu... Enfin bon. La balle elle va dans un mur. Je sais me servir de ce truc. Au moins je sais que c’est efficace. Bah ouais, il s’arrête et se retourne vers moi. Et je le tiens toujours en joue. Niark. J’avais prévenu mon vieux, ne me sous-estime pas. Parce que là, je t’élimine quand je veux. Je souris juste... Qu’est-ce que je m’amuse ! Serafim est dans la place ! Et là, je vais rire. Lui peut-être moins. Me me relève, le tenant toujours en joue. Même si je sais que le prochain coup sera dans le vide, y’a que la moitié des balles. Bref...
-Tu sais, je n’aime pas qu’on me frappe. Et sans vouloir me vanter, je me débrouille très bien lorsqu’il s’agit de manier le révolver. D’autant plus que, à bout portant, si je veux vraiment, je ne te louperai pas. Sauf que c’est pas drôle d’utiliser les armes à feu, parce que si ça met moins de sang partout, enfin ça dépend où on tire parce que je peux jouer aussi avec ça, ça finit surtout beaucoup trop vite. Mais après tout, même si t’es coincé ici, t’es une menace pour mon frère. Donne-moi juste une bonne raison de ne pas t’éliminer par prévention. Juste une. Et peut-être que je te tirerai pas dessus.
Niark. Et voilà. Parfait. Moi, un ange ? Aleksey me l’a déjà dit : gueule d’ange mais âme de démon. Ne jamais se fier aux apparences... Après tout, le diable sait prendre la forme de la séduction, non ? Oui... Et moi je suis énervé. Il m’a frappé. Il m’a décoiffé aussi. Il me prend pour un crétin fini. Alors maintenant c’est non. Si je suis plus gamin ? Heu... Peut-etre plus. J’en sais rien moi, je sais juste qu’il m’énerve et que j’en ai marre qu’il me traite comme un idiot. Alors je lui laisse une dernière chance... Ou pas. Je sais pas. Je bluff ? Nan. Et s’il se rapproche, cette fois, j’ai ma dague et il ne pourra pas me toucher. Enfin, faut juste que je la récupère. Je le fixe... Allez, on joue... Sauf que là je laisserai pas passer une autre erreur, je veux pas. Je continue de sourire... Parce que c’est toujours mieux de sourire. Et puis c’est dans mon caractère, et ça déstabilise. Et toc.
-Allez, dernière chance. Pourquoi je suis là ? |
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A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Jeu 12 Avr - 19:23 | |
| tu peux décorer les murs de ma cervelle, si ça t'amuse Czeslaw n'aimait déjà pas que l'on joue avec lui... Alors, si en plus de ça, on le prenait pour un idiot. Non, c'était sûr et certain, ça n'allait vraiment pas passer. Mais pour l'instant, il restait tendre oui. Il préférait ne pas prendre de risque, mais si le drôle d'individu qui lui faisait face ne semblait même pas capable de faire de mal à une mouche. Il restait calme, car il préférait le tester d'abord. L'observer, noter ses différentes réactions, remarquer d'éventuels tics... Et lui parler. Voir ce qu'il avait à dire, à répondre. S'il se montrait agressif, violent, voire vulgaire. C'était souvent comme cela que Jakotroveitch montait le portrait de ses victimes. Par pleins de petits détails qui ne pouvaient pas lui échapper. Et c'était aussi la raison pour laquelle il s'en était toujours sorti, dans toutes les missions et autres plans foireux qui avaient pu lui être confiés. Le plus petit des détails lui avait quasiment systématiquement sauvé la mise. Trouverait-il la faille de Chose ? C'était la question qui faisait tourner à plein régime son esprit. Enfin, LA question... Une parmi tant et tant d'autres ! Dont une en particulier : comment s'appelait-il. Oui, il était toujours là-dessus. Non pas que « Chose » ne lui allait pas hein... Mais il aimait connaître le nom, le prénom de ses potentielles victimes. Fff... F. Volkoff. D'accord, mais en quoi est-ce que ça pouvait bien l'aider ? Bon, il finirait par trouver. Pour l'instant, il devait se concentrer sur les moindre faits et gestes de l'autre qui lui faisait face. On ne savait jamais trop, sur un coup de folie, il aurait pu lui sauter dessus, essayer de le frapper et quelques tentatives des plus belles... Il était loin d'avoir peur de lui, mais il le voyait bien dans le genre schizophrène. Ou idiot, tout simplement. Oui, idiot.
Méchant, Czeslaw ? Plus ou moins. De toute façon, à Falkenberg, il n'y avait qu'une loi. Tuer ou se faire tuer. Restait à savoir dans quelle catégorie on voulait finir. Certains restaient reclus chez eux, d'autres sortaient, indifférents. Mais le soir... Bref, il avait déjà bien insisté sur le fait que sortir le soir n'était vraiment pas recommandé, alors inutile d'en rajouter une couche. N'empêche, il n'aimait vraiment, mais alors vraiment pas qu'on le prenne pour une pomme. Et c'était exactement ce que l'autre crétin était en train de faire. Il lui tapotait sur la tête, l'air de dire, « c'est bien mon grand, tu veux le su-sucre ? ». D'où la remarque du soviétique. Il détestait qu'on le prenne pour un chien. Mais vraiment. Il veut jouer à ça ? D'accord. Czeslaw passait donc une main dans ses cheveux, le décoiffant totalement. Il n'y avait là aucun geste affectif, juste un nouveau test de sa part. Et il nota une certaine réticence à se faire toucher... C'était quoi ce regard noir ? Sourire en coin, le Russe fronçait un peu les sourcils. Voilà qui devenait intéressant. Vraiment, intéressant.
Le voilà qui reculait. Tant mieux, il avait raison de reculer, il ne connaissait rien de Czeslaw, et encore moins la panoplie de réactions qu'il pouvait développer ici et maintenant. Il était si différent des autres... Chose aussi, était différente de ses autres potentielles victimes. Il semblait bête comme ses pieds, mais quelque chose au fond de lui lui disait de vraiment se méfier, au risque de tomber de haut. Chose ouvre les bras. Une invitation ? Apparemment... C'est plutôt marrant même de le voir réagir comme ça... Il ne doit vraiment pas savoir à quoi s'attendre de la part de son aîné ! Devinettes. Et puis quoi encore ? Il n'était pas là pour jouer, encore moins pour exposer sa vie. A un inconnu de surcroît... Inconnu... Son prénom lui revenait doucement, il l'avait presque sur le bout de la langue, bien qu'il restait flou, dans un brouillard constant. Il finirait bien par trouver, et enfin, il pourrait lui épargner l'appellation de « Chose » dont-il avait usé jusqu'ici. Ca commençait par un F, il en avait l'intime conviction... Mais la suite... Trou noir, aucune idée ! Enfin bref, il se concentrait à nouveau sur le garçon qui lui faisait face, restant toujours attentif. Jouer aux deux, il était d'accord ? De toute façon, il n'avait pas le choix, Czes avait déjà entamé sa réponse. Oui, il était - d'après lui - juste un gamin pommé qui n'avait rien à faire ici à part risquer sa pauvre vie misérable. Pauvre et misérable, il les avait rajouté mentalement, puisqu'à partir du moment où l'on habitait à Falkenberg, c'était automatique, d'avoir une vie de misère. Et la personne qui vous disait le contraire était un menteur ou avait quelque chose à vous revendre. Et ce crétin, quelle fut sa réaction ? Sourire, toujours sourire. Mais qu'est-ce qu'il avait à sourire ? Ca n'avait juste rien de drôle. C'était un tic ou un truc dans le genre non ? Non, pire encore : il se moquait carrément du soviétique. Il sourit, plutôt amusé... Et il semble si surpris à la fois... Hé bah, il n'était pas qu'un peu étrange pour le coup...
« Perdu... ». Quoi perdu ? C'était pas une pomme, c'était une orange ? C'est bête, mais Czeslaw n'était pas médium non plus. Enfin bref, il laissait de côté, et attaquait directement. Pourquoi en venir aux mains ? C'était bien simple : l'autre ne semblait pas décidé à bouger. Alors, Jakotroveitch allait le faire bouger de lui-même, et sans ménagement. Il s'approchait, posait ses mains sur ses épaules. Et en profitait pour remarquer une nouvelle fois une tentative de dérobade, léger mouvement de recul... Oh, il n'aime donc pas qu'on le touche ? Le mafieux prenait note, voilà qui pourrait se révéler très utile par la suite... Mais bon, pas vraiment le temps de réfléchir plus qu'il lui décoche un coup de genou dans l'abdomen. Et voilà qu'il a le souffle coupé, tant mieux, juste le temps de finir son... Ah, voilà, coup de coude dans la nuque, et l'autre se ramasse, mangeant le bitume au passage. Souriant, l'aîné partit sans demander son reste, sans même un regard en arrière, traînant des pieds avant de sortir de la ruelle. A la revoyure hein. Autrement dit jamais, car après ce genre de correction, celui qui avait osé venir chercher les noises ne tentait plus l'affaire. Bref, il s'éloignait, regardant juste droit devant lui. BAM. Une détonation, simple lourde détonation, et il réagissait au quart de tour. A la limite de sursauter, il serra tellement les dents qu'il aurait pu s'en briser les mâchoires. Il était en revanche figé, par principe. Il avait osé. IL AVAIT OSE. La balle ne l'avait pas atteinte, mais était passée trèèès prêt. Du moins, il en était certain. Tremblant, essayant de se contenir tant bien que mal, il se retourna. Il avait perdu tout sourire. Il n'était plus flamme, mais glace, bien qu'intérieurement, il était en train de bouillir. Et il finirait par exploser, de toute façon... Le flingue est encore pointé sur lui. Mais trop de mauvais souvenirs remontent d'un coup... Dès souvenirs auxquels il ne veut vraiment plus penser... Notamment sa dernière tentative d'évasion, qui, en constatant son état actuel, avait juste échoué. On lui avait tiré dans le dos ce jour-là... Et pour lui qui était si loyal... C'était inconcevable. Il tremblait de rage, de haine. Il voulait la même chose dans sa tête, l'autre dérangé mental ?
Le pire ? C'était certainement que l'autre osait garder ce sourire... Czeslaw serrait les poings. Il ne devait pas craquer, pas maintenant... Il n'avait pas le droit d'exploser maintenant ! Donc se calmer, juste le temps d'amadouer l'autre, pour éviter de se prendre une balle. Toute fois, ça ne l'empêcha pas de pousser un cri. Pas un cri de fillette. Juste un cri de rage, tant il était énervé. D'ailleurs, même en parlant, il lui criait dessus. . « Ne me tire... Jamais... Jamais... JAMAIS plus dans le dos.... JAMAIS !!! » S'il était menaçant ? Oui, et pas qu'un peu, il en tremblait encore. Oui, il réagissait au quart de tour... Mais il ne supportait vraiment, mais alors vraiment pas qu'on ose un tel acte... « Tu sais, je n'aime pas qu'on me frappe. Et sans vouloir me vanter, je me débrouille très bien lorsqu'il s'agit de manier le révolver. D'autant plus que, à bout portant, si je veux vraiment, je ne te louperai pas. Sauf que c'est pas drôle d'utiliser les armes à feu, parce que si ça met moins de sang partout, enfin ça dépend où on tire parce que je peux jouer aussi avec ça, ça finit surtout beaucoup trop vite. ». Il était sérieux ? Est-ce qu'il était vraiment sérieux ? Personne n'aimait se faire frapper, c'était juste d'une évidence... Et s'il savait si bien manier le révolver que ce qu'il pouvait prétendre, pourquoi ne l'avait-il pas atteint ? Ne serait-ce qu'un tout petit peu ? Effleurer sa peau, déchirer sa veste de sa balle... Finir beaucoup trop vite ? Pas faux... Mais il était vraiment sadique, pour avoir ce genre de pensées...
« Mais après tout, même si t'es coincé ici, t'es une menace pour mon frère. Donne-moi juste une bonne raison de ne pas t'éliminer par prévention. Juste une. Et peut-être que je te tirerai pas dessus. » Il croyait vraiment lui faire peur, avec ses menaces à deux francs ? Là, Czeslaw aurait encore pu lui piquer une réplique pour lui ressortir, mais non. Il était tellement énervé, tellement hors de lui que ça ne lui venait même pas à l'esprit. Et l'autre qui continuait de sourire... Il allait lui faire bouffer ses dents ! C'était pas possible de continuer dans de telles conditions ! Il était juste infernal ce gamin ! Peut-être que je te tirerai pas dessus... Mais pour qui est-ce qu'il se prenait au juste hein ? Il était pathétique. S'il voulait tant le tuer, alors qu'il le tue et puis tant pis ! Czeslaw n'avait pas peur de mourir, plus du tout depuis bien longtemps. Alors une balle de plus, une balle de moins... Il s'était déjà pris tant de plomb dans le corps que cela ne changerait plus rien. « Allez, dernière chance. Pourquoi je suis là ? ». Dernière chance ? Mais c'est qu'il ne se prenait pas pour un débutant, le gamin... Sauf que Jakotroveitch était bien décidé à rectifier le tir, à lui faire comprendre qui montait sur le trône et qui rampait. Il allait lui faire goûter le bitume jusqu'à ce qu'il en pisse le sang. Chose tout de même étrange, il est redevenu très sérieux... Et la mine qu'il affiche... F... F... Il se repasse la lettre en bouche plusieurs fois... Fillin. Fillin ! C'est ça ! Il a retrouvé le prénom ! Il était temps quand même... Bref, il s'en fichait pas mal...
Que faire maintenant ? Prendre des risques, c'était la dernière chose qu'il lui restait à faire. Alors, il faisait un pas en avant, plus deux, conservant le même aplomb, fixant le garçon dans les yeux. Et il continua ainsi, lentement et surement, jusqu'à arriver à sa hauteur. Chose faite, il ignora carrément le revolver qui se voulait si proche. Il resta planté là, menaçant, impassible, à le fixer. Et ce, pendant plusieurs minutes, avant d'enfin, reprendre la parole. « Et qu'est-ce que tu vas faire hein ? Me buter ? C'est ça ? T'attends que ça, de presser la gâchette. Mais je t'en prie, tue-moi. » Il ouvrait grand les bras, comme l'invitant au meurtre, le poussant au crime. Il ouvrait grand les bras, et posait même le canon sur son front. « Mais jamais dans le dos. On ne tire jamais dans le dos de quelqu'un. » Un fin sourire venait tirer le coin de ses lèvres, et il reprenait, toujours aussi sérieux. « Mais surtout, ne vas même pas imaginer que tu me fais peur. Tu es même ridicule. J'ai pas peur de toi, pas du tout. J'ai pas peur de mourir non plus. Alors si c’est vraiment ça que tu cherches, tuer… Je t’en prie, appuie. »
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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Jeu 12 Avr - 21:35 | |
| Nan, j’aime vraiment pas qu’on me frappe. Comme tout le monde quoi. J’ai un peu l’habitude parce que à Detroit, bah les autres ils aimaient bien m’utiliser comme souffre-douleur même si je me laissais pas faire. Alors que lui il fasse pareil... Nan ! J’aime PAS !!! Pas du tout. Il va me le payer... Il va me payer ça... J’ai mal, je viens de me bouffer le bitume, j’ai le souffle coupé... Mais je vais lui faire payer... Il est mort. Vraiment mort. Je ne laisse personne me frapper sans réagir. Et tant pis pour le reste. Je m’énerve ? Oui, beaucoup ! Je suis vraiment en rage là... Je vais faire un massacre... Plein de sang partout ! Ah, faut que je réfléchisse à ce que je veux. Je m’assois tout en sortant mon flingue et lui vise le dos. Alors, je fais quoi ? Je lui explose la tête. Plein de cervelle partout. Ça va être drôle. Faut pas que je laisse d’indice sur le fait que je suis responsable... Ah, faudra que je me débarrasse de mon flingue ? Zut. Mais je vais y réfléchir après. D’abord... Hum... Dans la tête. Je lui explose la cervelle. Comme ça, déjà un problème de réglé : il sera mort. Ensuite je peux jouer. Comment je peux embellir la rue ? Hum... Ah, si. Je mets un peu ce sang par ici, de la cervelle par-là... Je mélange les deux par-terre, ça va donner un mélange très drôle. Quoi d’autre... Les murs, trop tristes. Comment je peux décorer ? Ah, suffit d’utiliser le sang comme peinture, je pourrais faire des trucs très drôles ! Le sang de la tête va se perdre mais j’ai ma dague alors j’aurais pas de problème pour aller en récupérer. Nan, pas du tout. Alors, de la peinture au sang. Niark, génial ! Du rouge partout ! Et je peux décorer en plus avec des morceaux. Sauf que ma dague est pas suffisant pour que je découpe vraiment, et puis je m’y connais pas assez pour découper correctement. Je dois trouver comment prendre des cours. Nan mais parce que ça peut être très drôle une peinture avec plein de morceaux partout ! Je vois trop en plus : une main là, une autre en face... Je sais pas si les yeux seraient épargnés par une balle dans la tête. Si je vise bien peut-être. Parce que ça aussi c’est drôle à utiliser. Et j’aurais une superbe image pour peindre ! Aaah ! Pentacle c’est bien aussi. Comme marque sur le cadavre ! Ça fait mystérieux, ça fait satanique. Faut garder la tête sur le corps ? Heu... Ouais, peut-être. Enfin, à moitié. Ce serait marrant avec un angle de 90° sur le côté. Faut juste briser la nuque et couper un peu. Ouais, superbe comme ça. Et le faire tenir en travers de la rue ! Génial ! Comme un épouvantail ! Héhé... Un épouvantail plein de sang... Niark, j’aime ! Je laisserai juste le temps de tout noter puis je finirai par mettre le feu à tout ça ! Parce que le feu c’est bien, ça donne un jeu de lumières juste superbe ! Même si ça détruira tout, y’aura pas de preuves donc c’est tout bénef’, non ? Bah si. Et voilà, comment se débarrasser de quelqu’un et faire de son meurtre une œuvre d’art, par Serafim Volkoff premier du nom !
Enfin bon, je rêve mais là il est en train de se barrer... Et ça je veux pas. Je fais quoi alors ? Je lui tire dessus ? Ou pas ? Heu... Ouais pas si je le tue je pourrais plus jouer... Même s’il est dangereux... Et puis... Bah, j’aime pas attaquer de dos. C’est pas cool de le faire. Pas du tout. Alors en fin de compte je vise à côté, juste à côté. Je sais viser, je sais très bien ou la balle va aller. Et je tire. Ouais, du premier coup. Je sais ce que donnera le prochain, j’ai tout programmé. Alors je le regarde se figer... Niark, pas passé loin... Mais je ne l’ai pas touché, parce que je tire pas dans le dos. C’est pas mon genre. Enfin, sauf quand j’ai vraiment des comptes à régler mais quand j’ai fait cramer vivant les assassins de mes parents, c’était indirect. Pas pareil. Et puis s’ils avaient été intelligents, ils seraient passés par les fenêtres. Vaut mieux risquer de s’écraser que brûler vivant, non ? Oui. Enfin, moi je trouve. Bref. Lentement, Zozio se retourne vers moi. Il tremble... Bon, j’ai réussi mon coup apparemment... Même si là je dois me méfier... J’ai peur qu’il réagisse très mal... Enfin non, j’ai pas peur de lui mais bon, je sais pas à quoi je m’attaque pour le coup donc faut que je sois prudent... Très prudent... Trèèèès prudent. Mais je continue à sourire. Masque, amusement... Je me fiche de lui. Ah, il s’énerve. Il est en colère. Ne plus tirer dans le dos ? Je l’ai pas touché. Pas du tout. Alors il la boucle tout de suite s’il veut pas que je le touche vraiment. Sauf que là ce sera pas dans le dos mais de face. Mieux, non ? Apparemment. Au faut, je suis peut-être énervé mais quand même, un commentaire est de mise je crois. Ou non en fait, je me garde de tout commentaire parce que je me méfie vraiment de lui. Et je préfère me lancer dans mon monologue.
Il est énervé. Je le suis aussi. Et là je suis plus du tout un ange, contrairement à ce à qui se réfère mon prénom. Serafim. L’ordre des Séraphins fait partie des anges. Anges à six ailes. Plus hauts dans la ’’hiérarchie’’ céleste. Plus puissants. Pas mal hein ? Mais je suis pas un ange. Je n’ai jamais prétendu l’être. Encore moins quand je suis en colère. Et lui a réussi à me mettre en colère. Tant pis pour lui. Il peut s’approcher hein, je le laisserai pas me toucher. Pas question ! Et puis je sortirai ma dague, comme ça... Il me touchera plus. Mais je veux jouer moi... Bon, je fais quoi ? Je le provoque ? Je continue sur ma lancée ? Hum... Bah, retour aux devinettes ! Plus drôle ! Oh que oui, plus drôle ! Alors, il fait quoi ? Il va me massacrer pour l’avoir loupé exprès ? Je suis curieux de savoir où tout ça va nous mener... Très curieux... Même si je veux pas laisser passer la moindre erreur de sa part. Nan, je veux pas. Mais je continue de sourire, parce que ça l’énerve, parce que ça déstabilise. Parce que c’est moi, tout simplement.
Il me regarde dans les yeux... Bien. C’est bien. Je ne baisse pas une seule seconde le regard. Je le fixe juste. Qu’il s’approche, je le tiens toujours en joue, menace que je sais est inutile... Et il avance lentement, pas à pas. Jusqu’à se retrouver devant moi. Heu... Oui ? Il veut quoi, que je lui tire dessus ? Nan mais parce que là c’est l’impression que ça me donne. Pas que ça me gêne mais... Ah, il reprend la parole. Alors je l’écoute tout de même. Hein ? Mais c’est vraiment ce qu’il cherche en plus : que je le tue ? Heu... Je m’attendais pas tellement à ça. Pas vraiment. Même si en fait c’est un peu comme ça que j’ai réagit tout à l’heure, en lui proposant de me frapper. Sauf que je l’ai pas dit pareil. Il est bizarre le Zozio. Très bizarre. Autant que moi ? Peut-être pas quand même mais il l’est. Mais en plus il ouvre grand les bras. Il veut vraiment que je tire ? Heu... Et même le canon du flingue est maintenant sur son front. D’accord... T’es suicidaire mon vieux ? Jamais de dos ? Je fronce les sourcils... Je lui ai pas tiré dessus, j’ai tiré à côté. Il peut se l’enfoncer dans le crâne ou pas ? Ou alors il est trop idiot pour comprendre ? Hum, nan, j’ai dit de ne pas sous-estimer. Je le regarde... Heu... Il n’a pas peur de moi. Tant mieux pour lui. Ou tant pis. Moi je garde mon sourire pour l’embêter. Ok mon vieux.
-D’accord, même si c’est dégeu, je vais me retrouver couvert de sang à cette distance. Par contre j’avais pas besoin de ton autorisation.
Je lui offre mon plus beau sourire. Je sais très bien ce que je vais faire, je sais ce que je veux faire. Je serai pénible jusqu’au bout, je serai un sale gosse de a à z, de l’alpha à l’oméga. Génial comme programme, non ? Il veut que j’appuie sur la gâchette, alors je vais lui faire plaisir. Oh que oui... Je sais que mes yeux pétillent d’amusement. C’est drôle. Très drôle. Et puis, finalement, j’appuie bel et bien sur la gâchette. J’entends un petit clic. Et rien. Rien du tout. Je ne suis même pas surpris, je le savais. Je suis bizarre, je sais, mais j’aime bien quand c’est comme ça. Il est surpris hein ? Niark, j’aime surprendre. Et je fais finalement un peu mine d’être étonné... De manière complètement exagérée. Histoire qu’il comprenne bien que c’était fait exprès.
-Oups. Apparemment j’ai un problème technique. T’as de la chance pour cette fois.
Je range mon flingue. Assez fait mumuse avec. Et puis c’est dangereux ce jouet là. On a plus vite fait de tuer quelqu’un d’un faux-mouvement. Bah oui, je le sais... Sauf que j’ai pas tué, juste blessé. Pas grave. On s’en fiche. Le passé tout ça. Je fais quoi maintenant ? Il est bizarre lui... Très bizarre... Trop bizarre. Je sais pas quoi faire pour l’embêter... Parce que oui, je veux l’embêter. Je veux lui faire comprendre une bonne fois pour toutes que je suis pas un idiot et qu’il doit pas me sous-estimer. Alors je peux faire quoi ? Hum... Un truc trop débile. Je le fixe droit dans les yeux mais je réfléchis... Comme truc trop débile... Je peux faire quoi ? Heu... Réfléchis Sera... Oui, c’est à nouveau Sera. Parce que je veux m’amuser. Enfin, limite quand même. Bref. J’ai bien une petite idée mais heu, comment dire... Moi j’aime pas comme idée... Enfin si, moi ça m’amuse mais à sa place je sais que j’aimerais pas du tout du tout ! Parce que j’aime pas qu’on me touche. Mais... Oh et puis zut. Il m’embête, alors si les menaces ne font rien, bah je passe à autre chose. Oh que oui, autre chose. Et je franchis très très rapidement la distance qui nous sépare le choper par le col et l’embrasser ! Et toc ! Ouais, j’embrasse un mec. Et ? J’en ai rien à faire. Je veux juste l’embêter. Rien que ça. C’est débile mais je m’amuse ! Enfin, j’espère juste que ça fera quelque chose... Puis je me recule, assez rapidement en fait... Parce que je veux éviter qu’il me frappe. Et voilà, je le regarde, amusé.
-Tu ne peux pas dire que j’ai agis dans ton dos cette fois. Bon, bah, à plus !
Et toc ! Je crois que je peux partir comme ça. Non, je veux pas le tuer parce que pour le moment il n’a aucune chance de toucher à mon Aleksey. Et puis de toute façon, bah... J’ai pas envie. Pas du tout envie de faire un massacre, je serais obligé de tout nettoyer. Et ce soir j’ai la flemme. Alors je le salue, avec toujours un grand sourire, et lui tourne le dos, bien décidé à le planter là. Voilà, une bonne chose de faite ! |
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A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Sam 14 Avr - 17:03 | |
| tu es beau, tu es gentil, tu as voulu jouer. Maintenant mon ptit, il va falloir assumer. Déloyal. Trahison. Coups bas. Oh que oui, il en avait vu, énormément, beaucoup trop même. S'il en avait fait, lui ? Jamais. Jamais, car il suivait à la lettre ses principes, les seules règles qu'il pouvait encore se fixer. Jamais il n'oserait tirer dans le dos de quelqu'un. Toujours de face, toujours. C'est ce qu'on appelle une mort digne. Tuer quelqu'un dans le dos c'est juste... Cruellement lâche. Tirer dans le dos d'une personne est lâche. Du moins, c'est vraiment comme cela que Czeslaw le ressentait. Pour ce qui était de la trahison... Il avait été victime tellement de fois... Bien que, la plupart du temps, cela se réglait à coup de pistolet. Mais rien que de ressentir ça, une nouvelle fois... En quoi Chose l'avait trahi ? En rien, rien du tout. C'était juste ce coup de feu dans le dos qui lui rappelait cette amère sensation. Mettez-vous à sa place... Avoir vécu toute sa vie dans un domaine où la trahison régissait... Son père, il s'était fait trahir, par ses propres collègues... Des amis de la famille hein ? Ca ne les avait pas empêché de les tuer de sang-froid... Enfin bon, ne plus y repenser, puisque de toute façon, il s'était vengé. Il les avait abattu, à son tour. Ce n'était pas une trahison en chaîne, juste une pure et délicieuse vengeance. Donc, ne plus y penser...
Et dire que l'autre, ce crétin ! Cet idiot fini avait osé lui tirer dans le dos... Certes, il ne l'avait pas touché - et encore heureux d'ailleurs - mais rien que le fait que cette idée ait pu lui venir à l'esprit... Ce gosse le dégoûtait, tout simplement. Et il lui aurait volontiers fait payer ! Oh que oui, il lui aurait fait payer de manière plutôt sanglante, si celui-ci n'était pas resté là, à le tenir en joue. Il lui aurait certainement sauté dessus. Il l'aurait planté peut-être. Ou alors, il l'aurait pendu avec sa ceinture. Ou alors, il l'aurait séquestré pendant plusieurs jours, sans eau ni nourriture. Oui, Czeslaw pouvait se montrer sadique, profondément déglingué, mais il l'assumait pleinement. Après tout, ce sale gosse n'aurait que ce qu'il méritait... Gueule d'ange hein ? Âme de démon visiblement. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il prendrait un malin plaisir à le corriger... Enfin, fallait-il encore que l'autre se décide à baisser son flingue. Et puis, ce sourire... C'était à la limite de la provocation là ! Vraiment ! D'autant plus que désormais, Jakotroveitch était plus qu'énervé... Hors de lui ? Oui, ça s'en rapprochait vaguement. Et il n'avait qu'une seule envie, le frapper, le rouer de coups. Oui, il était devenu violent d'une minute à l'autre. Oui, il pensait soudainement différemment, perdant au passage tout sourire. Mais voulait-il vraiment rester calme dans une telle situation ? Il n'avait pas la volonté nécessaire pour se calmer. Pire encore, il ne voulait plus se calmer. Il... Bon, respirer. Inspirer, expirer. C'était déjà un petit peu mieux, un tout petit peu mieux...
Il le regardait droit dans les yeux. Ne jamais baisser sa garde, d'autant plus dans un tel contexte. Et l'autre soutenait son regard... Tant mieux. Il voulait jouer, vraiment ? D'accord, mais savait-il au moins dans quoi il s'engageait là ? Ce n'était plus Czeslaw qui agissait, c'était une part bien plus sombre de lui. Il mettait un pied devant l'autre, avançant lentement mais surement vers le garçon qui le maintenait en joue. Alors, il allait tirer, ou pas ? C'était la question même qui fondait cette partie. Et il se rapprochait, doucement. Il n'avait pas peur, mais alors pas du tout. Il n'avait jamais eu peur de la mort, et ce n'était pas un crétin dans le genre de l'autre qui allait inverser la tendance, loin de là. Pourquoi ne pas en avoir peur ? Très certainement car il l'avait frôlé maintes et maintes fois, et de très près. Alors, au bout d'un moment, il avait fini par s'y habituer... Jusqu'à devenir totalement insensible à ce sujet. Il arrivait bientôt près de lui, et il ouvrait les bras. Une invitation ? Carrément. Il l'invitait à tirer, à essayer du moins. Si c'était vraiment ce qu'il cherchait, tirer... D'ailleurs, il en allait même jusqu'à poser de lui-même le canon du flingue sur son front. Provocation, jusqu'au bout. Et au pire des cas bah... La ruelle serait décorée de morceaux de cervelle, repeinte d'un carmin éclatant. Un peu de couleur, c'était pas plus mal...
« D'accord, même si c'est dégeu, je vais me retrouver couvert de sang à cette distance. Par contre j'avais pas besoin de ton autorisation. » Pas faux... S'il tirait, il allait s'en prendre, des débris. Et pas qu'un peu... Surtout une belle vague d'un liquide brûlant et rouge vif. Mais bon, épargner les détails non ? Bref. Pas besoin de l'autorisation ? Certes non, mais c'était mieux de demander après tout. Enfin... C'était carrément stupide. Est-ce que vous pensez sincèrement qu'un assassin viendrait gentiment vous demander « Salut, je peux te tuer ? ». Non, et même s'il n'y avait qu'à Falkenberg que l'on pouvait voir ça, il continuait à avoir du mal à y croire. Toujours est-il que l'autre s'était remis à sourire, vraiment cette fois. « Par contre, avant que tu ne me tues... Tu souris tout le temps comme un idiot, c'est un tic ? Enfin, je dis ça... Pour ce qui est de l'autorisation, non, c'est sûr. Même si, avec ce sourire... Tu perds toute ta crédibilité mon ptit. » Encore et toujours de la provocation... Décidemment, il la cherchait vraiment, sa mort. Mais comme sa philosophie lui rappelait : si tu dois gagner, tu gagnes, si tu dois perdre, tu perds. Si tu dois mourir, tu meures. Voilà tout. Et puis, tant qu'à faire, s'il devait crever... Autant jouer la carte de l'insolence à mort avant hein ! Au moins, il s'amusait, et il mourrait dignement, sans courber l'échine devant un idiot dans le genre de l'autre. Chose. Non, plus Chose, Fillin. Il avait retrouvé son prénom, non sans peine, mais il y tenait maintenant. Bref, se concentrer. Sans compter que l'autre semblait vraiment impatient ! Il pétillait, ses yeux pétillaient. Il n'en pouvait certainement plus, il voulait surement se défouler. Bon, d'accord... Petit compte à rebours dans l'esprit du Russe. Il gardait les yeux ouverts, et constamment plantés dans ceux de son cadet. 3... 2... 1. Alors, il mourrait ? Non, pas du tout. Car plutôt que d'entendre une forte détonation, caractéristique de ce revolver, il n'entendit qu'un petit déclic. Hein ? Mais il a rêvé, pas vrai ? Et pourtant, non. Il porte discrètement un oeil sur la main qui tient le pistolet. La gâchette est bien enfoncée. Pourquoi il n'y donc rien eu ? Le flingue a enrayé ? Peut-être... Il relevait les yeux vers ceux de Fillin. Et il était content de lui hein... Il s'était rendu compte que son tir avait foiré ? Apparemment oui, ça l'amusait même, vu la tête qu'il tirait. Heu... Non, définitivement, Czeslaw n'avait rien à craindre de ce crétin, du moins, pas grand-chose. Et voilà que l'autre joue la comédie... Mais il se moque totalement de lui là, non ?
« Oups. Apparemment j'ai un problème technique. T'as de la chance pour cette fois. ». Petit rire nerveux de la part du soviétique alors qu'il brûle d'envie de lui sauter dessus et de l'étrangler. Oui, l'étrangler, allez savoir pourquoi. Voilà qu'il rangeait son flingue. Tant mieux, c'était déjà ça de moins. Déjà qu'un idiot tout seul, c'est dangereux, alors un idiot avec une arme... Bref. Ne devait-il pas arrêter de le sous estimer un peu ? Sans doute... Même si, au final, il n'en avait rien à faire : un crétin restait un crétin. « De la chance hein... Pff... N'importe quoi. Déjà que t'étais pas bien haut dans mon estime... Tu viens de perdre définitivement toute ta crédibilité. » Et qui disait que Fillin ne pouvait pas l'attaquer avec une autre arme ? Non, rien à faire, il continuait son petit jeu. Ah, c'était Chose qui avait commencé ! C'était lui qui avait voulu jouer le premier ! Alors maintenant, qu'il en assume les conséquences un peu ! Et d'ailleurs, première étape, le fixer ! Non, Czeslaw ne le lâchait plus des yeux, hors de question ! Et il savait à quel point cela pouvait troubler, perturber. C'était comme quand il venait fixer les lèvres de quelqu'un. La personne en général, se montrait vraiment déstabilisée. Alors, il ne décrochait tout simplement plus de ses douces prunelles. Il allait le bouffer, en un rien de temps. Au sens figuré, bien sûr... Quoique. Non ! Oh, mais c'est qu'il est en train de réfléchir, l'autre... C'est qu'il en prend du temps... Bon, il fait quoi là ? Jakotrovietch ne bronche pas, il attend juste. Ah ! Enfin, il se décide. Bug. Gros bug. Qu'est-ce qu'il faisait là, au juste ? Il venait de s'approcher du Russe. Et pourquoi faire ? Pour l'embrasser. L'embrasser. Était-il définitivement suicidaire ? Et.. .Comment réagir ? Se figer ? Le pousser ? Le gifler ? Czes n'en avait strictement rien à faire, étant à soixante-quinze pour cent hétérosexuel. Mais là... Lui, en plus ! Alors... Non, il n'allait certainement pas se démonter. Loin de là même. Il était taré, suffisamment pour pousser le sacrifice plus loin. Donc, il n'essaya même pas de se dérober, et bien que tout cela semblait étrange, il jouait la carte de l'indifférence.
« Tu ne peux pas dire que j'ai agis dans ton dos cette fois. Bon, bah, à plus ! » Ah d'accord, il allait le planter là, après l'avoir embrassé ? Mais... Il rêvait pas un peu là, le gamin ? Le temps de passer deux doigts sur ses lèvres, froncer légèrement les sourcils en se rendant compte de ce qu'il venait de se produire... Et le voilà qui avançait vers l'autre qui, soit-dit en passant, prenait la fuite le plus tranquillement possible. Il précipita un peu le pas, réfléchissant au passage à la manière dont il pourrait l'aborder. Il avait voulu jouer hein... Il allait subir maintenant, oh que oui. Le Russe n'avait pas encore tiré toutes ses cartes, et il comptait bien lui faire payer. Il ne le lâcherait que lorsqu'il aurait eu des excuses, ce qui, pour l'instant, semblait très mal parti. Il vint lui tapoter sur l'épaule, juste histoire qu'il se retourne. Et il le regarda. Pendant quelque instant, il se conta de le regarder dans les yeux. Il feignait un sourire un peu gêné, un peu timide, comme si ce baiser avait fait quelque chose de particulier... Il s'approcha timidement de lui, rapprochant doucement, tout doucement son visage du sien, histoire de ne pas l'effrayer... Que cherchait-il à faire ? Patience ! Voilà, doucement... Il en venait même jusqu'à en frôler ses lèvres, vraiment doucement... Et l'autre alors ? Il pouvait très bien le pousser brusquement, lui mettre une droite, le blesser gravement... Qu'est-ce qu'il en avait à faire. Enfin... Là, il s'était vraiment rapproché... Beaucoup même ! Trop ? Mais non. Alors qu'il louchait un peu... Il l'embrassa ! Oui, purement et simplement. Le but ? Le surprendre. Suffisamment pour la suite. Il l'attrapa par les épaules, et le plaqua contre le large clapet qui refermait une des poubelles. Non, il n'en profitait pas ! Pas du tout ! D'ailleurs, une des mains qu'il avait posé sur ses épaules s'enleva, et il le bloqua au niveau du cou de son avant-bras. Une simple pression, et il appuyait sur sa gorge. Et puis... C'était pas qu'il était un peu presque allongé sur lui hein... Mais... Enfin, il fallait vraiment que Chose en veuille pour le dégager de lui maintenant ! Une fois certain de bien le tenir, il recula légèrement la tête, restant tout de même proche. « Alors, tu as voulu jouer avec moi, pas vrai ? Donc maintenant, va falloir assumer. Comme je te le disais, tu ne sais rien de moi, tu ne sais pas jusqu'où je suis capable d'aller... » Il marqua une courte pause, ses yeux venant une nouvelle fois se poser sur ses lèvres, et les replongea après dans ses prunelles. « Pardon. Un seul petit mot, et tu es libre. »
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F.M. Serafim Volkoff
◭ messages : 53 ◭ date d'inscription : 26/03/2012 ◭ ancien métier : Peintre ◭ localisation : Ici, ailleurs... Quelle importance ?
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: Les flammes... ◭ mon crime: Laisser leur liberté aux flammes. Plus poétique que pyromane récidiviste... Officiellement tout du moins.
| Sujet: Re: Comme quoi... ﭐ Czeslaw Jeu 19 Avr - 21:17 | |
| J’aime pas les flingues. Pourquoi ? Bah, disons que... J’ai perdu mes parents à cause de ces saletés. J’ai perdu ma sœur à cause de ces saletés. Alors je ne les aime pas. Pas du tout. Mais je sais les utiliser, parce que tout Russe digne de ce nom sait se servir d’une arme, qu’elle soit blanche ou à feu. Alors je sais m’en servir. Et puis même si j’aime pas j’ai appris que si je voulais rester en vie, bah valait mieux que je garde ce jouet avec moi. Et c’est utile parce que quand on doit agir de loin, bah c’est vachement pratique. La preuve : pas besoin de bouger pour que lui s’arrête. Je suis le plus fort quand je veux. Quand je réfléchis aussi. Mais moi je l’aime pas lui, il m’a frappé, ça fait mal ! Et quand on me frappe je réplique. Je laisse pas passer ! Et toc ! Pff. Mais lui aussi il est crétin. Il cherche quoi ? Que je le tue ? En tout cas, à venir là, comme ça, se mettre carrément le front sur le canon... C’est crétin. Idiot. Abruti. Ce qu’il est ? Non, pourtant il a pas l’air. Mais il a trop confiance en lui. C’est un gros défaut de sous-estimer les autres, de se fier aux apparences. Mais je le cherche hein... les autres me sous-estiment et même si j’aime pas ça, bah après ils sont surpris quand je réplique. Et l’effet de surprise a toujours le dessus ! Et toc !
Mais bon, maintenant, à mon tour de parler... Pas besoin de son autorisation... Même si ça pourrait être drôle de demander ! Genre, débarquer et au bout de quelque instants je sors ma dague et demande tout sourire si je peux le tuer. Niark à tenter un jour. Ou pas. J’ai pas envie en fait, je suis pas un assassin moi. Enfin, pas si on m’a rien fait ou qu’on a pas touché à quelqu’un que j’aime bien. Bref... Donc non, je veux pas le tuer. Même si je lui fais un peu croire le contraire... Bah, faut bien jouer un peu non ? Oui, bien sûr. Par contre, sa réplique à ce moment là... Heu... Je souris tout le temps comme un idiot ? C’est comme ça qu’il voit ça ? Oh, mais s’il trouve mon sourire idiot... Alors je change un peu celui-ci... Niark... Comment ça, je souris d’une manière machiavélique ? Mais il l’a cherché ! Comme ça il voit que mon sourire, bah c’est pas un tic du tout ! Juste une manie. Une très vieille manie. Ze suis un gosse, donc ze souris. Ahem. Non, j’exagère un peu. Mais c’est pas si loin de la vérité hein. C’est juste que je m’amuse. Et que sourire ça a tendance à déstabiliser. Bref. Je lui souris d’une manière machiavélique... Il a compris que j’allais lui tirer dessus, alors pourquoi encore attendre ?
J’appuie sur la gâchette. Et rien. Rien du tout. Juste un petit cliquetis, signe que le coup ne part pas. Je vois le regard de l’autre se porter sur ma main... Oui oui, j’ai bien tiré mon vieux. Ça t’étonne hein ? J’y peux rien, je retrouve mon joyeux petit sourire. La tête qu’il tire ! Trop drôle ! Puis je fais juste semblant d’être surpris... Juste semblant... Et j’exagère vraiment beaucoup ! Parce que c’est drôle, parce que je sens que ça l’énerve aussi. Tout bénef’ quoi. Zozio a un petit rire suite à ce que je raconte. Quoi, l’a eu peur ? Oh, le pauvre. Quoique, je peux comprendre. C’est pas tout les jours qu’on se retrouve avec un flingue sur le front, quelqu’un paré à tirer tenant l’arme. Mais s’il avait peur de mourir il aurait pas fait ça. Alors je dois en penser quoi ? Hum... Qu’il a juste accepté de prendre le risque. Je respecte ça. J’aurais fait quoi moi, à sa place ? Oh, bah peut-être un peu pareil. Ou pas. Je sais pas en fait. Et je veux pas savoir, parce que je sais que je dois pas mourir. Je dois pas mourir parce que mon frère serait triste et ça je ne veux pas. Je ne veux pas ça du tout... Bref. Il veut quoi, à me regarder ? Me massacrer ? Qu’il essaye seulement ! C’est pas parce que j’ai rangé mon arme que je vais me laisser faire. Surpris une fois, pas deux.
Par contre, s’il savait combien j’en ai rien du tout à faire de perdre en crédibilité à ses yeux. Je me répète : j’aime pas qu’on me prenne pour un crétin mais là tant pis. Tant pis pour lui j’entends. Il ne veut pas se méfier, qu’il ne vienne pas pleurer si ça finit par se retourner contre lui. Et toc. Par contre, il ne me lâche plus du regard... Hum... Oui, il crois que ça va me déstabiliser ? Je peux jouer à ce petit jeu moi aussi ! Sauf que j’ai pas envie. Non, je veux faire autre chose, je veux le surprendre... Donc je réfléchis... Je peux être imprévisible, j’ai souvent des idées bien. Alors pourquoi pas cette fois aussi, hein ? Hum... Alors je cherche. Je veux pas le tuer et vu comment il me regarde je ne peux pas sortir ma dague. Je sais qu’il est rapide et moi, comme je suis pas très fort, ce serait trop risqué de sortir ma dague. Alors autre chose;.. Autre chose... Ah, trouvé ! Même si j’en suis dégoûté là... Beurk... Naaaan, ‘veux paaaas ! C’est trop nul ! Et puis en plus je suis obligé de le toucher... Mais... Oh et puis zut, j’ai décidé que je le surprendrai alors je vais le surprendre ! Alors je franchis très vite la distance qui nous sépare, le chope par le col et l’embrasse ! Et na ! Voilà ! Mais c’est bizarre, je ne sens aucun mouvement de sa part... Pas de recul, pas... Rien. Il ne réagit pas. Il ne se fige même pas ! C’est bizarre ça... Je sais que ça peut sembler bizarre mais je pensais pas qu’il aurait pas de réaction. J’ai fait une bêtise ? Heu... Peut-être. Mais tant pis. Je recule enfin, décollant mes lèvres des siennes puis, suite à un joyeux au revoir, je tourne les talons, m’en allant tranquillement. Et voilà le travail !
Je suis quand même un peu... Perturbé... Pourquoi j’ai pensé à l’embrasser moi ? Hein ? Pourquoi j’ai embrassé Zozio moi ? Heu... J’en ai aucune idée... Nan, aucune. Parce que je voulais l’embêter ? Parce que je voulais le surprendre ? Bah y’en a plein de manières de faire ça, alors pourquoi l’embrasser ? J’en ai pas la moindre idée... Heu... Je suis cinglé ? Peut-être... Au secours, je comprends pas !!! Pourquoi ? Même si je m’arrêtes pas je réfléchis... Mes lèvres sur les siennes... Heu... Beurk... Bizarre... Très bizarre. Trop bizarre. Je me pose trop de questions moi. Je l’ai fait, je l’ai fait, point ! Pourquoi je m’embête à me poser des questions ? En plus j’ai même pas aimé ! Je le savais de toute façon, j’aime pas qu’on me touche... Même si ça passe mieux quand c’est moi qui décide... Comme là. Parce que j’avais décidé c’est bien passé. Alors pourquoi ? Ah. Bah je l’ai embrassé parce que j’en avais envie et puis c’est tout ! Ouais, il m’a frappé, il est une menace mon frère et moi j’ai eu envie de l’embrasser. Et après ?
Je sens qu’on me tapote sur l’épaule. Je sors de mes pensées et me retourne un peu, jetant un coup d'œil interrogateur à Zozio. Oui ? Tu veux un autre baiser ? Ok, elle est où la sortie ? Ahem. Je le regarde donc. Il me regarde aussi. Heu... Où est le problème ? Et surtout, c’est quoi ce sourire ? Nan, j’y crois pas une seule seconde. Pas du tout. C’est pas comme si ça lui avait fait quelque chose mon baiser, sinon il aurait réagit sur le coup, pas maintenant. D’abord ! Heu... Mais oh, minute, il se rapproche de moi... Il se... Rapproche... Nan, qu’il reste à distance ! Je ne veux pas ! Oust, dégage ! Et son visage qui se rapproche encore du mien... Non... Je me fige un peu... Non... Reste à distance... Je le suis du regard... Il est trop près... Trop ! Je le sais, mon esprit me le signale mais je suis figé... Figé sur place... Stupide manie... Je me fige alors que je devrais agir, lui balancer mon poing dans sa jolie gueule et le forcer à rester loin ! Heu... Rah, pas le temps de penser au vocabulaire que je... Minute... Il est en train de m’embrasser ??? NAAAAAAN !!! Nan, nan, nan !!! Je louche complètement, les yeux écarquillés... J’ai un frisson... De quoi ? Dégoût ? Bah, ça peut être quoi d’autre, de déteste qu’on me touche ! Et puis... Franchement... Lui, qui m’embrasse... Nan... Nan, je rêve, je fais un cauchemar ! Qu’il me lâche ! Qu’il s’en aille ! Sauf que j’arrive pas à bouger, j’arrive pas à réagir du tout !!! Je suis figé, je ne fais plus aucun geste, rien du tout même pour l’éloigner, rien ! Je suis une vraie poupée là... Une poupée vivante, et encore... Je suis... Un jouet. Oui, un jouet. Je le sais, je hais ça plus que tout mais je n’arrive pas à réagir... Pourtant, pourtant, je veux bouger, je veux le frapper, je veux l’éloigner ! Je veux qu’il me lâche ! Mais cette proximité me dérange trop, ce contact, ses lèvres sur les miennes c’est, c’est, c’est... Non, je... Mon corps ne répond plus, il est aux abonnés absents. Vous savez cette attente interminable quand vous appelez votre banque et que ça vous dit de ne pas quitter, que quelqu’un va répondre et qu’au final on n’a jamais personne ? Bah c’est pareil avec mon corps. Il est en pause ! Beurk. Et re-beurk. Et encore beurk ! NAAAAAAAAN !!! Dégage Zozio !!! S’il te plait, je veux pas... J’aime pas ça... Ouin... Ah, mais en plus il m’attrape par les épaules ! Mais nan ! Qu’il me... Minute... Je me retrouve dos à un truc, plus du tout en position debout. Enfin, je suis pas couché sur le sol mais un peu sur un clapet de poubelle... En position de soumission... Non... NON !!! Et en plus il vient poser un de ses avants-bras sur mon cou ! Gloups. Je suis mal là... Très mal... Et en plus il m’a toujours pas lâché... Je n’en peux plus... Qu’il me fiche la paix !!!
Ouf, enfin, il me lâche... Enfin... Il se recule un petit peu... Et là je me rends compte que j’avais bloqué ma respiration ! Je reprends une grande bouffée d’air juste avant qu’il reprenne la parole, haletant un peu... Je suis pas un champion de l’apnée moi... Pfiouf... Je suis un peu perturbé là... Je fais quoi ? Hein, je fais quoi ? Je sais pas... Je l’écoute peut-être ? Oui, plus prudent... Beaucoup plus prudent. Parce que là je reste poupée... Donc si je veux rester en vie, j’ai pas le choix. Je souris plus, je le regarde... J’ai peur ? Heu... Vu combien le sang circule vite dans mes artères, oui, un peu. Un tout petit peu... Mais juste un tout petit peu... Alors oui, j’ai voulu jouer. C’est un bon jouet lui, il se laisse pas faire même si là j’aime pas comment ça tourne... Je ne sais rien de toi, Zozio ? Tu as tué. Tu es dangereux. C’est suffisant, non ? Je risque ma vie à être là. Je risque ma vie à chaque pas que je fais dans cette ville, plus encore que chez moi. Quoique... Je sais pas trop en fait. Mais me vie ne tient pas à grand chose. Je le regarde... Et je finis par hausser un sourcil. Tant pis, je vais éviter de me taire plus longtemps.
-Le peu que je sais me suffit tu vois. Pas besoin de réfléchir pour savoir que t’es dangereux et que je dois faire très attention.
Ah, je suis sérieux. Seconde fois que ça m’arrive depuis tout à l’heure ? Ou première ? Je sais déjà plus... Bref. Cette fois je ne souris toujours pas... Je le fixe juste. Il est trop près... Ça me gêne, je me sens mal, je suis très mal à l’aise... Le contact... Me dégoûte. Je veux qu’il me lâche. Sauf que là, je dois jouer plus malin. Pas de bêtise, pas d’idiotie. Je dois me concentrer, surpasser ça pour me libérer... Et en premier reprendre le contrôle de mon corps. Je déteste quand il se fige. Complètement ! Alors doucement, lentement, je bouge... Imperceptiblement... Mais je louche toujours, il est trop près... Et pourquoi il regarde encore mes lèvres lui ? Nan, il me touche plus ! Suffit les baiser ! Beurk ! Marre ! Pardon... C’est ça qu’il veut ? Que je lui demande pardon ? Heu... Il est nul à ce point ? Je m’excuse que aux gens qui le méritent. Finalement... Je préfère jouer. Jouer la comédie. Alors je fais juste semblant de ne pas comprendre où il veut en venir. J’écarquille un peu les yeux... Et reprend la parole.
-Merci ? Pour le baiser j’entends. C’est ça que tu veux entendre ?
Comment ça je suis nul ? Je sais. Mais c’est drôle de sortir ce genre de débilités ! Bon, j’avoue, je recommence à sourire. Je me trouve trop nul de sortir ça mais ça me fait rire ! Mais je n’en oublie pas ce que je voulais au début : me tirer de là. Alors doucement, lentement, je bouge les mains... Le repousser ? Non, faudrait que j’agisse par surprise. Je peux pas trop. Alors je dois agir avec calme et tranquillité... Doucement, tout doucement, je récupère mon briquet... Ce que je compte en faire ? Patience. Je l’ai en main, ça me rassure. Bon, maintenant, il faut que j’enchaîne, que je dise quelque chose, que... Que je reste pas là quoi, à sa merci. Pas question. Alors... Hum... Bah je vais faire une de mes spécialités : parler. Je parle beaucoup moi ! Les gens disent que je suis assez bavard, voir trop... Et après ? C’est pas ma faute si tout le monde est pas capable de me suivre quand je discute très vite ! Hum... Bon, je veux pas qu’il me re-frappe alors... Bon, un pardon est de mise ? J’aime pas m’excuser... Hum... Bon allez, je fais mon gentil. Pour cette fois. Encore une fois, je perds mon sourire...
-Bon, bon, ok, pardon... Mais je voulais pas non plus te tirer dessus, sinon je l’aurais fait. C’est nul de tirer sur quelqu’un, surtout quand il est de dos. Mais, dis... T’as donc personne qui tient à toi pour que tu viennes te mettre le flingue sur le front comme ça ?
Non, ça ne me regarde pas. Je sais très bien. Mais je suis quand même curieux... S’il a pas peur de mourir, c’est que rien le retient. Et ça, ça m’étonne. Il a personne, du tout ? Ce ne sont pas mes affaires... Je dois pas me mêler de ça. Bref... De mon côté je ne cherche toujours pas à me libérer... J’y arrive pas... C’est trop... Dérangeant de faire ça... Trop... Il est trop près. Mais j’allume mon briquet. Je sens la chaleur de la flamme au bout de mes doigts. Oui, tout à l’heure j’avais une allumette mais mon briquet est plus pratique. La flamme s’éteint, bien. Je suis rassuré. Et au moindre geste de trop... Je lui crame ses vêtements. Et là pas d’hésitation ! Nan mais oh ! |
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