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 « Requiem for a hope. » Ϟ CZESLAW.

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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



◭ messages : 122
◭ date d'inscription : 20/02/2012
◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
◭ localisation : Dans mon studio, ou bien sur mes patins.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 20/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: « Requiem for a hope. » Ϟ CZESLAW.   « Requiem for a hope. » Ϟ CZESLAW. I_icon_minitimeDim 18 Mar - 20:28




Genesis leva les mains, prudente. Elle n'avait aucunement envie d'embrouilles pour ce soir. La journée avait été suffisamment longue et détestable. Le temps était pluvieux, les gens dans la rue lui avaient jeté des regards ténébreux et agressifs à n'en plus finir. Oui, elle n'avait pas eu peur de sortir en patins à roulettes aujourd'hui, et alors ? Elle se fichait bien de ce que les gens pouvaient penser. Mais là, en l'occurrence, elle aurait bien aimé que le type en face d'elle ait l'air de l'apprécier un peu plus. Elle avait eu la charmante idée de ressortir de chez elle après le dîner dans le but de prendre un verre. Peut-être espérait-elle à la base croiser Cassandre, ou bien Daenarys. Quelqu'un avec qui elle n'aurait pas eu de problèmes en tout cas. Mais il avait fallu qu'avant même d'arriver et d'avoir ingurgité un peu d'alcool, elle tombe sur ce gros balourd en chemise et jean déchirés, qui la regardait avec toute la haine dont il était capable. Pourquoi ? Parce qu'elle était mignonne ? À mon avis, il ne se souciait pas trop du visage. Parce qu'elle était maigrelette et bien foutue ? Non pas qu'elle puisse rougir devant de tels compliments, mais le moment était bien mal placé. Elle n'avait pas envie de se faire emmerder. Pas ce soir. Pas alors qu'elle s'était tapé une journée de déprime à songer à Arsène, qu'elle avait lamentablement laissé tomber. Si elle l'avait écouté, si elle avait plaqué Steve plus tôt, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Elle aurait pu se faire une nouvelle vie, redevenir en bonne santé. Les bleus et les contusions auraient cessé d'apparaître sur sa peau fine et claire, de même que les balafres sur ses bras et les côtés de son visage. Et par-dessus tout, elle n'aurait pas été inculpée dans ce crime que l'autre avait commis. Crime dont elle purgeait maintenant la peine en étant tout à fait innocente, ici, à Falkenberg. Lentement, elle recula vers le mur de briques foncées, secouant la tête. « S'il vous plaît, ça ne sert à rien... » L'autre en face brandissait un couteau. D'où sa peur grandissante, d'où son comportement fébrile et faible de petit animal en danger. Elle aurait aimé prendre ses jambes à son cou, mais elle avait oublié de mettre ses patins, qui auraient pu lui servir à aller deux fois plus vite que son agresseur. Au lieu de ça, elle se retrouvait à faire profil bas pour ne pas se faire violer, ni voler. On était à Falkenberg. Ici, la morale n'avait pas vraiment de sens, pas plus que la logique. Genesis était une jeune femme qui aimait vraiment son prochain. Elle se disait sans cesse qu'il y avait moyen d'ameliorer la situation des autres, il suffisait pour cela d'être aimable et avenante envers eux. Elle n'avait pas cherché à faire de mal à ce type en face d'elle, il était venu tout seul. C'était toute la différence entre Falkenberg et les autres villes. Il y avait un fossé considérable. Entre la "normalité", où les criminels et les innocents étaient mélangés à peu près à parts égales - ou alors les criminels passaient suffisamment pour innocents afin que les statistiques aient l'air égales - et entre Falkenberg, la ville des condamnés, où il n'y avait que très peu de gens comme elle, qui n'avaient rien fait pour se retrouver enfermés. Ils n'avaient jamais cherché de mal à personne, mais pourtant on les enfermait comme du bétail avec les plus grands psychopathes. Bon dieu, à quoi cela rimait-il ? On donnait de la nourriture aux prédateurs ou quoi ? Genesis était végétarienne. Jamais elle n'aurait fait de mal à une mouche, c'était une chose bien certaine. Il lui était déjà arrivé de frapper des filles au roller derby, mais là résidait tout l'intérêt du sport. Et puis la baston était éliminatoire, il y avait des règles, et la violence n'était que secondaire, bien qu'incluse et présente dans le jeu. C'était un prétexte pour se défouler sans pour autant exploser à mort la tronche de ses adversaires. Et Esi vivait très bien avec cette responsabilité dans le sang, et dans la tête. Mais là, aussi féroce soit-elle sur une piste de roller derby, elle avait l'air d'un moucheron persécuté par une mygale, face à ce gros molosse d'1m90 et d'au moins 100kg de muscles. Nan mais sérieux. Elle faisait guère plus d'1m70 pour très légèrement plus de 55 kilos. Pas vraiment le genre de nana à s'opposer à ce type de colosse. Mais ici, les innocents servaient de pâtée pour pitbull idéale aux grands criminels. Et malheureusement, Genesis n'était qu'une petite puce sans défenses, qui aurait bien eu besoin d'un coup de main. Ou d'un bon poing pour calmer les ardeurs de son assaillant.

« S'il te plaît... Je ne veux pas d'ennuis, va-t-en... » « Mais je m'en fous de ce que tu veux. Tu vas vouloir ce que moi je veux. Et ce que je veux, c'est te baiser, là maintenant tout de suite. » Les vapeurs d'alcool la prenaient à la gorge tandis que l'autre balourd lui parlait, complètement bourré. Genesis se mit à paniquer, se plaquant un peu plus contre le mur. « S'il vous plaît... Non... » gémit-elle doucement. Mais ça ne servait plus à rien. Plus à rien du tout. L'autre lui attrapa violemment le poignet, lui arrachant un cri. Mais la jeune Irlandaise connaissait bien ce genre de situations. Elle avait déjà été frappée. Violée. Par son ex petit ami. Aussi dingue que cela puisse paraître, violée, oui. Alors qu'elle n'en avait pas envie, qu'elle voulait attendre qu'il reprenne ses esprits, que l'alcool s'éloigne de son cerveau... Il l'avait forcée, se foutant de son consentement. Et elle n'avait rien pu faire. Mais elle s'était promise que pareille situation ne se reproduirait jamais. Jamais. Aussi ce fut avec un naturel désarmant qu'elle écrasa son poing libre dans la figure de son agresseur. Celui-ci poussa un grognement et recula, surpris, le nez en sang. L'avantage de cette partie du corps était qu'elle saignait relativement vite, et pour presque rien. Et Esi avait plus de force que les gens ne pouvaient en général l'imaginer en voyant ses petits bras maigrelets de bout de femme fluette. Cependant, l'homme bourré en face n'apprécia pas. Pas du tout. « SALE P*TE ! » ... Peut-être encore moins qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Violemment, la riposte partit, et elle encaissa quelques coups sans rien pouvoir faire. Faible. Elle se recroquevilla sur elle-même avec un long cri strident, priant pour que quelqu'un passant par là la sauve. Trop de mauvais souvenirs. Trop de hantises qui resurgissaient. Sombre passé. Sombre présent. L'avenir lui réservait-il toujours la même chose ? Les coups, le viol, le chagrin, la haine. Elle pleurait, sous les coups du fou qui s'acharnait sur elle en hurlant, en la traitant de tous les noms. « ESPÈCE DE PETITE PUTAIN ! JE VAIS T'APPRENDRE LES BONNES MANIÈRES, CATIN ! » Elle souffrait. Mais les cris de ce porc avaient au moins un point positif. Ils se répercutaient fort et loin. Avec un peu de chance quelqu'un les entendrait. Et quelqu'un répondrait à ses propres hurlements désespérés et douloureux. Peut-être même que ce quelqu'un la sortirait de là. Après tout, à Falkenberg, on ne savait jamais à quoi s'attendre. L'espoir était mince, mais il aurait suffi d'un gentleman un peu barge pour expulser cet abruti de pochtron.

Pitié pitié. Que quelqu'un vienne.
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



◭ messages : 767
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem.
◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: La Mafia Russe.
◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?

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MessageSujet: Re: « Requiem for a hope. » Ϟ CZESLAW.   « Requiem for a hope. » Ϟ CZESLAW. I_icon_minitimeMar 20 Mar - 17:37


La Belle et la Bête


Czeslaw appuyait un peu plus la poche de glace sous son oeil. Ça brûlait, vraiment. Mais cette sensation de chaleur excessive était des plus agréables. C'était comme si une flamme lui léchait le visage en plein désert Arctique. Était-il un peu masochiste sur les bords, le Russe ? Non, pas du tout. Il avait juste appris à apprécier toute forme de douleur, physique comme mentale pour la tourner à son avantage. Il lâchait le tissu dans le lavabo, et s'approchait du miroir pour se détailler. Ses traits étaient étirés par une fatigue certaine, résultat d'une succession de nuits blanches. Laissant passer à la trappe les marques de ses insomnies, il en arrivait au sommet de sa joue gauche. La voilà, la source de sa souffrance. Une tache violacée venait lui prendre toute la chaire de sa pommette, remontant jusqu'à son oeil. Il ne l'avait pas loupé, ce crétin. D'où sortait donc cet hématome ? Oh, ce n'était là que le souvenir d'une rencontre douloureuse. Après tout, l'on était à Falkenberg ici. Et même si le soviétique avait l'habitude de se battre, c'était devenu son quotidien depuis qu'il avait débarqué. A la sortie des bars, à l'entrée des magasins. Il n'était pas innocent, il n'avait jamais prétendu l'être, avec les quelques meurtres et autres attaques qui pesaient sur ses épaules. Mais une question trottait entre les parois de son esprit. Comment faisaient-ils, ceux qui n'avaient rien fait ? Non, personne n'était innocent, mais il y avait tout de même un degré de connerie, n'est-ce pas ? Entre un petit voleur du marché et un sociopathe aux soifs de meurtres éternellement insatisfaites... Ces personnes condamnées pour de futiles choses devaient se sentir comme des proies. De pauvres moutons, souffre-douleurs et autres qui étaient là dans le seul but de servir de jouets aux plus dangereux criminels de la société. Inutile de préciser dans quelle catégorie Czes était classé, cela se lisait sur son visage, sur les cicatrices qui se gravaient comme une histoire sur son corps, quelques tatouages lourds de signification... Alors que cette idée s'estompait, un léger sourire carnassier venait étirer ses lèvres. Il voulait jouer, il avait faim. Et puis, c'était une belle soirée qui s'annonçait, pourquoi donc la gâcher pour s'abrutir devant la télévision ?

Où donc aller ? Plusieurs possibilités, plus alléchantes les unes que les autres s'offraient à lui. Les cafés, les bars, une pauvre boîte de nuit miteuse, le cinéma... Ah le cinéma. C'était une des belles choses qu'il regrettait. Il pouvait être un monstre, il n'avait cessé d'admirer quelques grands chefs-d'oeuvre du grand écran, ou encore un ballet à l'Opéra. S'il avait changé de goût ? Disons que l'opéra de Falkenberg était loin d'égaler celui de Moscou. Enfin bon, il n'était plus temps de regretter, juste d'avancer, d'encaisser et de faire avec. Il irait donc au cinéma ce soir, avec un peu de chance, il y aurait une séance potable aux heures les plus tardives. Il revêtit soigneusement une chemise blanche, enfilant par-dessus un manteaux chaud. Sorti, il ne put que constater que son quartier était désert, pas un rat. D'un côté, qui se baladerait vers ici à cette heure-là ? Le dernier des suicidaires, il fallait bien le croire. Il ne prenait même pas la peine de verrouiller sa porte, il se dirigeait juste vers le centre de Falkenberg. Quel drôle de village... Il atteignait enfin les zones les plus éclairées, quelques rues dont les pavés déformés sortaient d'un temps ancien, une place en forme d'étoile, de vieux lampadaires... Cela n'avait rien à voir avec toutes les villes qu'il avait pu visiter. Non, ici... Ici, c'était tout simplement différent, c'était Falkenberg. Et ça lui plaisait, vraiment. Quoiqu'il pouvait penser, il faisait froid. Et même si c'était une habitude par ici, d'atteindre les températures négatives, chaque jour semblait plus froid que le précédent. Il aurait dû être habitué, non ? Pour un gamin du coeur de la Russie... Bien qu'habitué, il n'en était pas moins frileux, alors il s'enfonçait un peu plus dans son manteau, cachant au mieux sa gorge en feu. Il portait une cigarette à ses lèvres, l'allumait, et réfléchissait tout en avançant. Réfléchir à quoi ? Pas grand-chose, étant donné que, pour dire vrai, il comptait le nombre de pas qu'il faisait en regardant ses pieds. Puis une douce mélodie venait torturer son esprit, faire valser ses souvenirs alors qu'il se remettait en mémoire chaque accord, chaque son. Et il n'aurait certainement pas entendu ces cris, s'il était resté plongé dans cette mélodie muette, tête baissée. Il n'aurait certainement jamais entendu les appels en détresse de cette jeune femme. Il dépassa une première rue sans vraiment s'en rendre compte, sans même remarquer qu'il y avait du monde. Mais une ombre dansait sur un mur, et ça lui avait attiré l'oeil. Il fit demi-tour, avançant à reculons dans un premier temps, puis, fronçant les sourcils, il jeta un coup d'oeil à la scène qui prenait place. Les insultes fusaient, allant à l'encontre de la demoiselle. Devait-il l'aider ? Un homme normal n'aurait pas hésité. Mais Czeslaw était loin d'être un homme normal. Toutefois, il n'aurait jamais pris de plaisir à voir cette femme mourir sous les coups d'un gros lard fortement alcoolisé. Il fit craquer ses doigts, relevant légèrement les manches, avançant à pas de loup. Il n'était pas fourbe, il n'était pas lâche. En revanche, il était de ceux qui faisaient les choses correctement, dans les règles de l'art. C'est pourquoi, à quelques mètres, il s'arrêta et se racla la gorge, faisant acte de sa présence. « Monsieur, ce n'est pas ainsi que l'on traite une femme. » Toujours avoir une certaine grâce, de l'élégance, même dans les moments les plus graves. Czes était une personne agressive, violente, impulsive et de nature mauvaise. Mais ce soir, il voulait savourer, savourer sous tous les angles cette vengeance. Il en paraîtrait même ridicule... « Qu'est-ce qu'il a l'gringalet, fais pas le con gamin, dégage d'là ! » Le gringalet en question soupira, profondément désespéré. Il ne se pressait pas, il prenait son temps pour tout faire correctement, bien que l'état de l'inconnue n'était pas des meilleurs... Il se raclait à nouveau la gorge, et neutre, restait planté là, sous le regard lessivé de l'autre abruti. Ce dernier abandonna la jeune femme, un court instant, venant se planter devant Czeslaw. Humer les vapeurs d'alcool le dégoûta, et pourtant, il restait de marbre. « J't'avais prévenu ! » Il leva la main pour lui en coller une, mais le soviétique s'esquiva tout en délicatesse. Un couteau, un pistolet ? Pourquoi faire, alors que pour le plus grand désespoir de certains, son corps était devenu une arme. Il attrapa le poignet du gros bonhomme, lui plaquant dans le dos pour venir ensuite le bloquer face contre le mur. Il l'aurait bien assommé, mais l'inconnu lui envoya un coup de coude dans les côtes. Déjà qu'il était fragile à ce niveau, Cze recula par automatisme de quelques pas, portant son bras à son tronc. Il avait mal, tant le choc avait été violent. Mais il finit par se redresser, avant qu'un nouveau coup de poing ne lui soit assené au visage. S'il avait peur, peur de perdre ce combat ? Bien sûr que non. Laissez votre adversaire prendre le dessus, et quand il croira que tout est gagné, remontez la pente pour le rappeler à l'ordre. Telle était sa devise, même amoché comme il l'était. Voilà que les coups s'enchaînaient, et pourtant, il ne chutait pas, ses jambes le maintenant encore debout. N'avait-il donc pas bientôt fini, de le rouer de coups ? Finalement, l'homme attrapa Czeslaw par la nuque, l'obligeant à subir une clef d'étranglement. Combien de temps tiendrait-il le coup ? Il ne savait pas trop, bien qu'il se sentait déjà tourner de l'oeil. Et c'est avec chance qu'il réussit à accéder à une parcelle de peau découverte de l'homme. Une partie de son bras, son poignet, plus précisément. Sentant que c'était la son ultime chance, il planta les crocs sans trop réfléchir dans sa chaire. Et il sourit un peu, en sentant le doux goût du sang dans sa bouche. Plus de piano, juste les hurlements de ce porc abject dans la nuit. Mélodie macabre... L'homme lâcha prise, et Czes fit volte-face. Il s'arrêta devant lui, et passant les mains dans sa nuque, profitant que l'agresseur était à demi assommé, il tira d'un coup sec. Un craquement, et sa victime s'affalait, la nuque brisée.

Un sourire sadique venait étirer ses lèvres, il se retourna vers la jeune femme. Lui faisait-il peur ? Il n'en avait aucune idée, mais il avait pris de sacrés coups, et là était sa préoccupation première. Il essuya de sa main les deux filets de sang qui coulaient de son nez, passant sa paume sur sa bouche. Il savoura encore un instant le doux parfum du sang, cette saveur qui lui était si agréable et si familière. Et il s'approcha de la demoiselle, tendant une main devant lui. « Vous allez bien, mademoiselle ? » Il avait tué, et il osait demander à cette pauvre créature sans défense si elle allait bien. Que voulez-vous, il était poli, le Czeslaw. Et ce, peu importait le nombre de victimes, la personne qui se tenait en face de lui, le contexte... C'était avant tout un gentleman, sociopathe et ancien tueur à gage, mais un gentleman...



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