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 ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »

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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



◭ messages : 122
◭ date d'inscription : 20/02/2012
◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
◭ localisation : Dans mon studio, ou bien sur mes patins.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 20/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:04


ARSÈNE ALTAÏR ALCATRAZ

◐ Whatever you do, don't be afraid of the dark.

NOM ◭ Alcatraz. PRÉNOM(S) ◭ Arsène, Altaïr. ÂGE ◭ 28 ans. DATE DE NAISSANCE ◭ 14 Février. LIEU DE NAISSANCE ◭ Rio de Janeiro, Brésil. ORIGINE(S) ◭ Brésiliennes. STATUT CIVIL ◭ Célibataire. Même si sa relation est carrément instable. ANCIEN METIER ◭ Médecin Légiste. GROUPE ◭ Blackwood. AVATAR ◭ Heath Ledger ♥.

WE WON'T BE BORN AGAIN
PRÉNOM/PSEUDO ◭ Paradox. ÂGE ◭ 17 ans toutes mes dents o/. COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭ En fait, c'est la faute à Pi. Elle me l'a montré, parce qu'elle cherchait son pseudo. Et puis je lui ai dit que je le trouvais superbe *w*. Et elle m'a harcelée pour que je vienne @ww@ *bam*. TON AVIS SUR LE FORUM ◭ Une perle ♥. CREDIT ◭ Tumblr. UN DERNIER MOT ◭ Je vous aime déjà **. Oh et puis j'ai une passion pour les serial killer. Alors vous étonnez pas de mon perso .w. CODE DU RÈGLEMENT ◭ ok par Europe la merveilleuse.





WE WERE NEVER ALIVE
Ici ou ailleurs, en fin de compte, quelle différence ? Lorsqu'on est comme ce brave p'tit gars, on est pas vraiment attaché aux gens qui nous entourent. À personne, même. C'est si facile de briser des liens. D'un coup de couteau. Ou d'une balle. Ou même à l'usage de simples mots, ça fait un peu moins gore dans le salon. À quoi bon s'attacher, si c'est pour tout perdre à la fin ? « Il y a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime. Mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal. ». Dans le cas d'Arsène, c'était complètement autre chose qui le poussait à n'en avoir rien à secouer d'être ici. Après tout, il aurait pu être en train de moisir dans une prison, quelque part. Dans une cellule où il aurait eu à peine la place d'ouvrir grand les bras. Un truc si riquiqui qu'il aurait développé une claustrophobie aiguë. Mais rien de tout ça n'est arrivé. Il est à Falkenberg. Pas seul. C'est fou de se dire que ce type supporterait pas d'être laissé seul et abandonné. Il trouverait le moyen de sortir. Il est tordu. Il a compris comment les choses fonctionnent. Ou alors il n'a rien compris. Mais il a une chance insolente. Il n'obtient pas toujours ce qu'il veut, ce serait trop facile. C'est comme sa présence à Falkenberg. Il voulait venir, en fin de compte. C'était ça où cinq siècles de prison (on aime les peines des USA o/). Alors très franchement, il se réjouit d'avoir atterri dans cet endroit. Il peut s'occuper de gens. À sa manière. Il peut avoir une vie, s'il en a envie. Il n'est pas brimé entre quatre murs. Alors quand la sentence est tombée, il a souri. De son sourire insolent et provocateur. S'il avait été condamné à de la prison il aurait émis une objection. Mais là, pourquoi s'y opposer ? Son avocat lui a demandé pourquoi ce sourire. Preuve qu'il ne le connait pas. Arsène lui a simplement répondu qu'il était content. L'autre a froncé les sourcils, en lui disant que ça ne serait pas des vacances. Que la prison aurait été préférable. Avec un sourire encore plus large, ce petit sourire de beau gosse, le brésilien lui a répondu qu'il n'y connaissait rien. Et le débat était clos.

Quelle ville étrange que celle-ci. Une cité où tous sont là pour avoir été punis par la loi. Comme lui. Bizarre. Mais plutôt excitant. Trouver des esprits plus éveillés que des fillettes qui font les grandes mais qui se mettent à hurler dès qu'un type un peu imposant sort un opinel de sa veste, rien que pour vérifier que la lame ne rouille pas. Ici il y aura des gens. Des vrais. Des personnes qui savent croquer la vie à pleines dents comme lui le fait. Des gens intelligents, ou peut-être moins, mais qui auront cet esprit du jeu et du crime qu'il aimerait rencontrer un peu plus souvent. Sur le continent il n'a laissé personne. Rien ne va lui manquer. Il n'avait plus rien à perdre. Hormis la vie. Mais ici, il a trouvé toute une ville parfaitement adaptée à ses désirs et ses folies. À son jeu permanent. À cette blague humaine.



Dernière édition par Genesis E. Malone le Sam 24 Mar - 22:37, édité 6 fois
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



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◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:04



DEAD MEMORIES IN MY HEART
« Pourquoi tu ne dis rien ? » Le petit garçon était assis dans le gros fauteuil, son bouquin entre les mains, les yeux rivés sur les grandes pages couvertes de pattes de mouche. Il ne prêtait absolument pas attention à la jolie petite fille qui trépignait dans le fauteuil d'à côté, et qui commençait à en avoir marre d'être ignorée de la sorte. Ce gars était terriblement ennuyant. Il parlait rarement, et quand il le faisait, il avait sérieusement un grain, c'était certain. Et elle, Juliet Everglott, commençait sérieusement à en avoir marre d'être traitée comme une moins que rien. Ce rat de bibliothèque à la face d'angelot blond était censé être son cousin. Le fils de la sœur de sa mère. Il s'appelait Arsène, un beau prénom de la haute. Comme les origines de Mme Alcatraz le suggéraient. Mais elle avait épousé ce gouverneur brésilien. Et elle avait pris son nom de famille. Ils avaient eu ce fils, Arsène, et étaient revenus vivre à Londres. Une ville grise et sombre. Tout à fait à l'image de ce gosse, pourtant souriant. Mais dans son sourire, malgré qu'il n'ait que huit ans, on lisait déjà un côté sombre et terrifiant de sa personnalité. Cette impression qui vous flanque la chaire de poule. Et qui fait que personne ne veut jouer avec lui. Arsène se sentait souvent seul. C'était pour cette raison que dès qu'on avait commencé à lui apprendre à lire, il avait voulu apprendre très vite. Et il avait enfermé sa raison dans ses livres, dévorant des oeuvres de plus en plus complexes malgré son très jeune âge. Mais sa cousine commençait à en avoir marre que chaque fois qu'ils se voyaient, il préférait lire plutôt que de jouer avec elle. Sauf que là il commençait vraiment à lui sortir par les trous de nez, le solitaire petit Arsène. « Arsène, nom de Dieu ! » Aussitôt le petit rabaissa son livre et planta son regard acide dans celui de sa cousine. « Et de quoi voudrais-tu que je parle hein ? Et puis d'abord, une dame de la haute, ça ne jure pas. » Et il releva son livre devant ses yeux quasi instantanément, pour reprendre sa lecture. Juliet fulminait. « Mais je m'en fiche que tu parles ! Je sais pas tu pourrais jouer avec moi au moins ! » Ce qui était étonnant dans ce duo, c'était que Juliet avait un an de plus qu'Arsène. Qu'elle s'exprimait déjà comme une adulte, de par son éducation. Si Arsène s'exprimait de la sorte, c'était grâce à tous les livres qu'il lisait. Ses parents n'avaient en rien voulu qu'il grandisse aussi vite. Mais c'était arrivé. À nouveau, il rabaissa son livre. « À quoi tu veux jouer ? » Elle cligna des yeux, ébahie. Il allait enfin se décider à lui accorder une minute ? « Ben... On pourrait sortir se promener. Ou bien jouer aux cartes. Ou aux échecs. » « Je veux bien jouer aux échecs. » Juliet eut un grand sourire, tandis que son regard se mettait à pétiller. Oui, les échecs ! Ils étaient encore jeunes, néanmoins. Leur technique n'était pas aussi peaufinée que celle d'un adulte. Mais ils connaissaient les règles. Et c'était le principal. Arsène glissa un marque page dans son ouvrage et descendit du gros fauteuil, emboitant le pas à sa cousine, s'installant sur un siège en face d'elle, devant une table d'échec. Il avait pris les noirs, afin de lui laisser l'honneur de commencer. La partie se lança. Vive. Intelligente. Par son année de plus, Juliet avait un peu davantage de technique. Mais Arsène avait l'intelligence. Et la capacité d'adaptation. Ces atouts qu'un bon joueur d'échec devait maîtriser. Rapidement il prit la main. La petite essayait toutes les techniques que son père lui avait apprises mais rien n'y faisait. En un quart d'heure ce fut plié. Le roi était pris entre deux fous, la reine et une tour. Comme dans un étau. « Échec et mat. » « Comment tu as fait ? » « Pardon ? » Le petit leva un regard étonné vers elle. Les prunelles de Juliet s'étaient assombries. Elle était pourtant plus curieuse que furieuse. « Comment t'as fait pour me faire ce que tu viens de faire ? C'était quoi ton plan ? Ta stratégie ? » « Il n'y en avait pas. » « C'est impossible. Tu avais forcément une tactique, ou quelque chose du genre. » Lentement, sans lui répondre, Arsène se saisit d'un de ses fous, et le fit jouer entre ses doigts. « Les fous sont imprévisibles, aléatoires. C'est pour cette raison que j'aime les utiliser. Rien de mieux qu'un peu d'improvisation pour mettre du piquant dans la vie. Si tout est calculé à l'avance, ce n'est pas vraiment drôle. Pour qu'il y ait du jeu, il faut laisser le hasard avoir sa place. » Pas une seule seconde il ne l'avait regardée en prononçant ces phrases. Il avait le regard fixé sur le pion qu'il faisait tourner entre ses doigts. Juliet, elle, n'était plus du tout curieuse. Elle fronçait les sourcils, légèrement effrayée. Quand Arsène leva ses prunelles vers elle, son regard pétillait. Son sourire était insolent. Terrifiant.

ϞϞϞ

« Arsène, c'est trop ! » La gifle partit, la main s'écrasa sur la bouille du jeune garçon. Douze ans. Douze ans que sa mère se prenait pour la reine du domicile, écrasant l'autorité paternelle, critiquant en permanence son fils. Mais elle ne comprenait pas. Arsène n'avait que le prénom d'un gentleman. Il n'était pas du tout le genre de garçon à faire la révérence aux dames pour les inviter à danser. Le monde dans lequel sa mère avait été élevée ne serait jamais le sien. Mais elle ne parvenait pas à le comprendre. Elle s'obstinait à lui faire assimiler les règles de vie de la haute société. Pour être présentable. Il se bornait à ses questions et ses attentes. Mais quand la fatigue ou la lassitude le prenaient, il était moins attentif. Et lorsque son attention se relâchait, il faisait des pas de travers. Et canerait à ce moment-là qu'Elisa ne manquait pas de lui sauter à la gorge en lui disant qu'il était la honte de cette famille. Mais qu'en savait-elle ? Quel élément de comparaison avait-elle ? Il n'avait ni frère ni sœur. Comment pouvait-elle se permettre de le décrire comme une honte alors que tous ses enfants auraient pu être pareils ? Mais non. Arsène était une tare, un boulet. Il ne faisait partie de cette famille que de nom et de sang. Mais dans sa tête, ce n'était pas une raison pour être critiqué en permanence. Il n'était pas le souffre douleur de sa génitrice. Pourtant elle lui attribuait ce rôle depuis plusieurs années. Et il s'était toujours laissé faire. Accumulant sa rage et sa haine. Oui, il détestait sa mère. Pour tout avouer, il avait envie de la tuer. Mais pas au sens où les ados profèrent ces mots. "J'vais la tuer" signifierait plus chez eux une sorte de colère, qui se résume par quelques phrases méchantes, une bonne engueulade, au maximum quelques coups si cela dégénère. Mais voilà, le truc c'est que dans la tête d'Arsène ce n'était pas comme ça. Il se voyait vraiment tuer sa mère. Avec l'arme de son père. Ou bien avec un couteau, dans la cuisine. La saigner jusqu'à ce qu'elle lui demande pardon. Accepter son pardon. Et l'achever. C'était souvent le genre de scénario qui se dessinait dans la tête d'Arsène quand il voyait sa mère, ou qu'il lui parlait. Il avait un peu trop une idée fixe sur le sujet. À douze ans, il voulait tuer sa mère. Mais il ne le fit pas. C'était une pulsion extrêmement violente, mais encore contrôlée par un brin de raison. Mince et fragile. L'enfant fixait sa génitrice d'un air absent. Comme toujours il s'imaginait la tuer. Aujourd'hui c'était une balle entre les deux yeux. Il la voyait se vider de son sang. Vraiment très drôle. Une deuxième gifle lui fit tourner la tête. « Tu m'écoutes quand je te parle ?! » Non, il n'écoutait pas. Par réflexe il tourna la tête vers elle. Un jour, il la tuerait. Il ne savait pas vraiment comment, mais elle ne finirait pas sa vie à couler des jours paisibles avec son mari. Ça non. Elle allait finir étranglée par son fils. Qui ne rêvait que de serrer ses mains autour de son cou fin. « Bon ! Alors tu vas monter te préparer et tu seras prêt quand ils arriveront, gare à toi. Je compte sur toi pour le service, et pour ne pas faire ton asocial toute la soirée avec les autres. Ton caractère de cochon sauvage tu le gardes pour une prochaine fois. » Il ne hocha même pas la tête. Elle grogna, contrariée, avant d'ajouter quelques mots. « Allez, file avant que je ne m'énerve. » Et elle tourna les talons, le laissant là. Avant qu'elle n'eut disparu à l'autre bout du couloir, il ouvrit enfin la bouche. « Maman ? » Elle se retourna, étonnée. Ordinairement, il l'appelait par son prénom. Et non par le surnom affectueux qu'un fils offre à sa mère. « Oui ? » « Je t'aime vraiment beaucoup. » Mme Alcatraz écarquilla les yeux d'un air franchement ébahi, cette fois. La dernière fois que son fils lui avait sorti une telle chose, il devait avoir trois ans. Il n'était pas du genre à exprimer ses sentiments. Ses sentiments positifs du moins. Sur le coup, elle ne savait plus quoi répondre. Arsène était fier de lui, même s'il ne le montrait pas. Il avait trouvé la seule chose pouvant rabattre le caquet de sa génitrice. Celle-ci ouvrit la bouche, abasourdie, puis, la referma sans qu'aucun son n'en sorte. Elle finit enfin par trouver ses mots, aussi pitoyables fussent-ils. « C'est un peu trop tard pour un complexe d'Oedipe mais soit. J'ai toujours su que tu étais retardé mentalement. » Un grand sourire de dessina sur les lèvres d'Arsène, confirmant les pensées de sa mère. Son fils était définitivement attardé. Elle tourna les talons en levant les yeux au ciel. Arsène, lui, n'avait plus qu'une certitude en tête. Un jour, il la tuerait. Et elle souffrirait, comme elle essayait de le faire souffrir. Un seule verdict, la vengeance.

ϞϞϞ

Très lentement, Arsène termina de frotter ses mains. Il savait pertinemment que ça ne servirait à rien. Elles seraient rouges de nouveau, dans à peine quelques minutes. Mais pour s'habiller, ce serait plus correct. Après tout, c'était l'anniversaire de son père aujourd'hui, et il lui avait préparé le plus beau cadeau qu'il avait jamais offert à quelqu'un. Doucement, le garçon de quatorze ans ôta son jean et son t-shirt, maculés d'un liquide rouge. Il enfila délicatement son pantalon de costard, et une chemise. Il passa une cravate, et un boléro noir. Vite, il fallait se dépêcher de redescendre. Son père n'allait plus tarder maintenant. Et sa mère l'attendait en bas. Vif, le petit Arsène frotta une dernière fois ses mains sous l'eau chaude pour les débarrasser des dernières tâches foncées. Puis il les essuya sur une belle serviette pourpre de nature, histoire que les traces ne se voient pas trop. Après quoi il enfila de jolies chaussures habillées et élégante. On lui avait appris à se faire beau pour les grandes occasions, et les anniversaires en faisaient partie. En l'occurrence, aujourd'hui, c'était celui de son paternel. Et sa mère allait encore hurler s'il n'était pas bien habillé et présentable. Lentement, d'un pas léger, en remettant son boléro bien en place, il descendit les escaliers. En arrivant dans le salon , il eut un grand sourire, jetant un coup d'oeil à la table. Il l'avait faite toute belle. Il attrapa une serpillère pour finir d'essuyer le sang qui traînait par terre. Au même moment, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir, son père rentrer en poussant un sonore bonjour. Aussitôt, l'adolescent cacha la serpillère. Tout était presque propre. Presque. Il avait de nouveau les mains pleines de sang. Il s'était frotté à une chaise, en voulant essuyer le sol, et une grosse trace venait de bousiller sa chemise. Flûte. Bon, tant pis. Il attendait fièrement à côté de la table, tout excité de montrer son cadeau à son père. « Bon anniversaire papa ! » « Arsène ? » La voix de Mr Alcatraz résonna dans le hall d'entrée. « Je suis là. » Le père de famille passa sa tête dans l'encadrement de la porte du salon, un petit sourire sur les lèvres. « Ah, tu... » Il s'interrompit quasiment immédiatement, après avoir remarqué les traces de sang sur ses vêtements. Il fronça les sourcils. Son regard se décala lentement vers la droite et il chancela soudain, écarquillant les yeux d'horreur. « Mon dieu... A... Arsène... » Aussitôt, il se précipita vers la table du salon. Mais lorsqu'il en fut à juste quelques mètres il se stoppa, recula légèrement pour aller s'appuyer contre le mur. Il manqua de tomber, au bord du malaise. L'odeur le prenait à la gorge, la vision de la tête de sa femme posée sur la table le terrifiait. Il se croyait en plein cauchemar. Il ne réalisait pas encore la chose, même si les faits étaient bien là en face de lui. Peur. Dégoût. Haine. Malaise. « Elle ne te plaît pas ? » Arsène avait haussé un sourcil, inclinant légèrement la tête sur le côté. Frustré que son cadeau déplaise à son père. Cette harpie qui avait été sa mère ne méritait pas de vivre, elle ne l'avait jamais mérité. Elle l'avait mis au monde, mais ne lui avait rien offert. Et maintenant, elle avait payé. Il avait suffit de l'engueulade de trop, de la gifle de trop, au beau milieu de la cuisine. Il l'avait assommée avec la bouilloire. Avait rué son corps de coups avec. Et l'avait finalement décapitée. Il avait poussé le corps dans un placard. Placard qui dégoulinait de sang. Et maintenant, son père était là, découvrait l'affreuse vérité. Son fils avait souvent dit qu'il la tuerait. Mais il ne pensait pas qu'il réaliserait ses dires un jour. Loin de là. « ... Pourquoi tu as fait ça ? QU'EST-CE QUE TU AS FAIT ?! » Il se jette sur son fils, l'attrapant par le col pour le soulever, les larmes cascadant sur son visage. Jusqu'à lors, Mr Alcatraz ne détestait pas son fils comme le faisait sa femme. Mais ce temps était révolu. Arsène ne lui répondit pas. Son père lui décrocha une gifle retentissante, avant de le jeter au sol, hors de lui. La seule chose qu'il pouvait faire était punir le garçon. Mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille. Fini le temps de se faire frapper à tout va, simplement parce qu'ils en avaient envie. Le garçon attrapa le tisonnier posé sur son portoir, tandis que son père allait pleurer sa femme, ou ce qu'il en restait. Arsène leva sa nouvelle arme, une étincelle de haine dans le visage. Plus jamais personne ne lèverait la main sur lui. Plus jamais. Sa mère ne l'avait que trop fait, et elle avait payé. Tous ceux qui oseraient désormais faire de même subiraient le même sort. C'était simple comme bonjour, non ? Le tisonnier s'abattit sur la nuque de l'homme, qui poussa un cri étouffé avant de tomber, à moitié assommé. Il tenta d'attraper l'arme des mains de son fils mais celui-ci lui mordit violemment la main, lui arrachant un nouveau cri. Après quoi, le jeune brésilien libéra le tisonnier, pour l'asséner violemment sur le crâne de son père. Celui-ci cessa de se débattre, à moitié dans les vappes. Arsène se redressa, continuant de le battre à mort, sans pousser un seul cri, ni rien. À un moment, il se prit même à sourire. Lorsqu'il fut enfin sur que son père ne se relèverait jamais, et qu'il avait bien rejoint sa mère dans l'au-delà, le garçon se releva. Il ne prit même pas la peine d'essuyer les innombrables gouttes de sang qui maculaient son visage, projetées sous l'impact des coups. Impassible, il s'installa sur le canapé. Un grand sourire aux lèvres. Satisfait. D'un geste lent, il essuya ses mains dans sa chemise, afin de ne pas rayer les pages du livre dont il se saisit quasi immédiatement. Et sa lecture de Shakespeare reprit. Aussi passionnée qu'avant. Sauf qu'il se sentait plus léger. Au moins, personne ne l'interromprait avait la fin.

ϞϞϞ

« Ça va beaucoup mieux, on dirait, hein. » Le jeune homme hocha la tête d'un air approbateur. Ouais. Ça allait mieux. Si on voulait. Il avait été interné en institut psychiatrique pour les enfants pendant quatre ans, puis pendant deux ans dans un institut pour les adultes. Aujourd'hui il avait dix-huit ans. C'était son anniversaire, raison pour laquelle son psychiatre réfèrent avait tenu à le voir. Le meurtre du jeune Arsène Alcatraz restait abominable. Lorsqu'une amie de sa mère avait débarqué le lendemain matin, pour souhaiter un joyeux anniversaire à Mr Alcatraz avec une petite journée de retard, et que personne ne lui avait répondu, elle s'était posée des questions. La porte était ouverte, aussi l'avait-elle poussée. Une odeur abominable l'avait prise à la gorge, mais elle avait eu le courage de faire quelques pas dans la demeure. Elle avait aperçu tout d'abord le petit Arsène, endormi sur le canapé avec son livre sur les genoux. Qui respirait paisiblement. Couvert de sang. Son regard avait glissé vers le salon, mais n'y était resté qu'un fragment de seconde avant qu'elle ressorte de la pièce en courant, poussant un hurlement strident dans la rue, se dépêchant d'aller vomir sa vision d'horreur qui la hanterait probablement pour le restant de ses jours. La police avait par la suite rappliqué avec une efficacité détonnante. Ils avaient embarqué le petit Arsène, désormais orphelin. L'enfant avait avoué très franchement ses crimes, ne niant à aucun moment. Et il avait été envoyé en institut psychiatrique, trop jeune pour écoper d'une peine de prison. Maintenant, il tenait son billet de sortie. Pourquoi ? Parce qu'il était intelligent. Il avait vite compris que d'être un garçon étrange était loin d'être un atout. Que ses pulsions criminelles ne l'aideraient pas à sortir de là. Le premier mois, un garçon au réfectoire lui manqua de respect. On dut le transférer d'urgence à l'hôpital et racheter un plateau, celui d'Arsène ayant été légèrement déformé à force des impacts. On lui expliqua que ce n'était pas bien. On lui passa la camisole. Il resta assis dans un coin de la pièce capitonnée, se récitant sa pièce de théâtre préférée, calme. Au grand étonnement de tous. Très vite, les faits s'avérèrent. Le jeune garçon haïssait juste qu'on lui manque de respect. Plus personne n'osa s'approcher de lui à partir de ce jour, que ce soit pour l'embêter ou pour nouer un contact. Il ne s'en plaint pas, et retourna vider gentiment la bibliothèque de l'institut. Les médecins s'étonnaient des heures qu'il passait dans cette grande pièce remplie de livres. Arsène se rendit rapidement compte que lorsqu'il laissait son éducation noble agir, sa politesse et son intelligence ravissaient les cœurs. Aussi en joua-t-il. Gentleman. Durant six ans il ne toucha plus personne. Afin de faire croire qu'il était guéri. C'était simple après tout. Être souriant. Se forcer à servir des sourires pour qu'on lui en rende, et que malgré la peur, les liens se créent. Lui n'éprouvait rien. Mais le plus important était ce que les autres éprouveraient pour lui. C'était ça qui le conduirait hors de cet endroit médiocre et inhospitalier. Malgré son excellent comportement, il fut transféré dans l'institut pour adulte. Il crut alors que tous ses sourires n'avaient pas payé. Mais c'était simplement un problème de moral. Ses crimes étaient affreux. Des sourires n'allaient pas les réparer. Néanmoins, il était sans doute le plus sympathique des patients. À vrai dire, il ne se départissait de son sourire que lorsqu'il était seul. Et encore. Il lui arrivait parfois de rester avec un sourire collé sur les lèvres. Un sourire démoniaque, fou. Qui redevenait normal dès que quelqu'un entrait dans la même pièce que lui. Sourire, impression de joie de vivre et bonne conduite. Ce qui l'avait conduit aujourd'hui dans le bureau de ce psychiatre. « Mes collègues pensent que tu aurais besoin d'encore un an. » Malgré la haine et la rage de tuer qui s'emparèrent du garçon à ce moment, son sourire persista. Compatissant. « Néanmoins, pour être ton médecin traitant, je pense que tu es prêt à sortir. Je leur ai fait part de ma décision et de mon point de vue, ils m'ont dit que c'était moi qui voyait. Je te connais mieux qu'eux. Et toi. Comment te sens-tu ? » Arsène haussa très légèrement les épaules, sans se départir de son sourire. « Je n'en sais rien. » « Supporterais-tu qu'on te manque de respect ? » « Non. Mais j'ai bien compris que frapper les gens pour leur faire comprendre que je veux être respecté ne sert à rien. Il y a d'autres moyens bien plus diplomatiques. Les mots conserveront toujours leur pouvoir, et s'ils sont maniés avec adresse, ils peuvent faire beaucoup. » « Et toi tu maîtrises les mots. » « Non, je ne pense pas. Je maîtrise certains aspects de la rhétorique mais je ne suis pas sûr que j'arriverais à développer des idées chez les gens, comme les mots devraient le permettre s'ils sont correctement utilisés. » Le médecin eut un sourire. « Tu n'es pas un manipulateur, alors ? » « On ne fait pas aux autres ce qu'on aime pas qu'on nous fasse. Je hais qu'on me manque de respect. Alors je ne manquerais pas de respect aux autres. La manipulation est du manque de respect. Donc je ne manipulerais pas les autres. » Le sourire du médecin s'élargit encore un peu plus. Ce garçon était prometteur. Il avait la vie devant lui, il avait compris ses erreurs. Il pouvait être libérer sans trop de craintes, malgré un suivi permanent et régulier. « Il faudra que tu reviennes nous voir tous les mois, au maximum. Voir deux fois par mois. C'est une exigence des autres. » Arsène acquiesça, ne laissant rien paraître d'autre que son habituel sourire. « Tu vas pouvoir refaire ta vie. Tu as des idées des études que tu veux entreprendre ? » « Je voudrais être médecin. » « Excellente idée. Nous t'aiderons à en avoir les moyens. » « Merci. » Sourire paternel de la part du psychiatre. « Va chercher tes affaires, Arsène. Je te retrouve dans le hall. » Le jeune Alcatraz affichait un air d'un bonheur béat. Il sortit rapidement de la pièce en remerciant à nouveau son médecin. Il était libre. Il allait sortir. Il avait appris à manipuler les mots et les sentiments des gens à la perfection. L'éducation de gentleman ravissait les cœurs et lui permettait d'avoir le champ libre dans ce qu'il voulait faire. La manipulation devrait aisée. Et tous les coups étaient permis même s'il n'avait encore jamais fait de coups bas dans l'hôpital. Son séjour ici n'avait pas été une perte de temps. Il avait perfectionné lentement son charme et ses manières, il avait dévoré des dizaines et des dizaines de livres, laissé la folie le ronger lentement sous sa coque de garçon poli et sage. Maintenant il sortait. Le jeu allait pouvoir commencer. Il faut sourire dans la vie vous savez. Ça peut vous sauver la vie. Comme ça venait de lui faire. Il n'avait pas eu de plan précis pour se faire libérer. Il avait usé de ses charmes, et la dose d'improvisation habituelle lui avait permis de s'en sortir haut la main. C'était comme une partie d'échec. Il fallait être capable de s'adapter. Et pour l'adversaire, ne jamais faire confiance au fou. Erreur qu'avait faite le Docteur Schermann.

ϞϞϞ

« Alors, qu'est-ce que ça donne ? » Le jeune homme reposa ses gants, un air inexpressif et perturbant sur les traits. « Elle a été poignardée à trois reprise. Mais ce qui a causé sa mort c'est le coup à l'arrière de la tête qu'elle a pris. L'os crânien s'est enfoncé, à cet endroit là, vous voyez, et ça l'a tuée. » Le commissaire serra les dents. Cette fille avait été retrouvée dans son propre appartement. Les scientifiques n'avaient pas souhaité la laver avant de l'amener au médecin légiste. Lui laver le visage, plutôt. Elle était maquillée de manière affreuse, pareille à un clown tragique, fait pour faire peur aux enfants. Et sur ce point, les policiers voulaient l'avis du médecin. « Et ce maquillage. Vous pensez qu'il a pu lui être toxique ? » Arsène laissa ses doigts à nus glisser sur la peau de la jeune fille. Il les frotta entre eux, et renifla le maquillage. « Ce n'est pas lui qui a causé sa mort, c'est sûr. Mais à mon avis qu'il contient des produits qui auraient pu la droguer. Ralentir ses mouvements. Au pire, la paralyser temporairement. Mais à mon avoue le meurtrier a simplement voulu dire quelque chose. Ou s'amuser. » « C'était donc un meurtre prévu ? » « Vous en doutiez encore ? » « Elle aurait pu se faire poignarder comme ça, sans raison valable. Son petit ami a pu s'emporter et la frapper, ou... » « Impossible. » « Et pourquoi ? C'est moi le flic, non ? » « Parce que son petit ami, même sous l'influence des drogues ou de l'alcool, n'est pas assez givré pour faire une chose pareille. Bien que je ne le connaisse pas, je peux vous le garantir. » « ... Vous auriez fait un excellent psychiatre. » « J'aime mon métier. » Un lourd silence s'installa dans la pièce. Arsène releva la tête vers le policier, lui servant un sourire confiant et posé. L'homme baissa la tête. « Merci pour tout docteur. On vous contactera s'il y a du nouveau. » Et il tourna les talons, suivi par son adjoint. Resté seul, le sourire du jeune homme retomba lentement. Il caressa le visage de la jeune fille. Naomi était une fille gentille. Son ex petite amie, en réalité. Il était pourtant incapable d'aimer, on le lui avait dit à de nombreuses reprises. Ce qu'on lui avait fait était ignoble. Elle devait son maquillage à son agresseur. Insaisissable. Elle n'était pas la première dans ce cas. Mais le commissaire chargé de l'enquête avait mystérieusement disparu, et son successeur n'était donc pas au courant de tout. 

Depuis sa sortie de l'hôpital, Arsène avait eu un comportement exemplaire. Ses pulsions meurtrières et violentes avaient été parfaitement contrôlées, et cela faisait maintenant quatre ans qu'il ne voyait plus de médecin, après six ans de visites très régulières. Mais il y avait quelques mois, il avait eu l'excellente idée d'engager une relation. Mais elle s'était jouée de lui. Manque de respect. Le châtiment était tombé. Le brésilien avait senti la folie bouillir au cœur de ses veines. Alléchante. Terriblement attirante et entraînante. La rage de tuer. En bien pire, gouvernée par une folie bien supérieure à celle dont il avait été victime lors du meurtre de ses parents. Une folie qui avait pris un visage. Avec un sourire démoniaque. Il avait accordé sa confiance, alors qu'il s'était promis au meurtre de ses parents de ne plus jamais le faire. On l'avait trompé. L'humanité était cruelle et ne tenait pas ses promesses. Elle ne méritait pas de deuxième chance. Il avait suffisamment lu pour savoir que la guerre revenait partout. La haine également. Pourquoi les combattre ? Pourquoi garder au fond de soi le monstre qui ne demande qu'à sortir ? Lentement, il recouvrit le corps de la jeune femme d'un fin drap blanc. Les gars de la morgue n'allaient pas tarder. Il écrirait le rapport chez lui. Au moment de sortir, alors qu'il allait enlever sa blouse, ses zygomatiques tiquèrent légèrement. Se crispant par réflexe, brusquement, pour lui donner un sourire étrange. Et terrifiant. Plus de la moitié de sa vie passée en thérapie, à être suivi pour graves problèmes psychologiques. Et ça n'avait servi à rien. La vie n'est qu'une blague. Alors autant faire rire le maximum de personnes. Et puis, c'est tellement plus facile de raconter les causes de la mort des gens quand c'est nous qui les avons tués.

ϞϞϞ

« Alors... On fait quoi maintenant ? » La voix de la jolie Zoé se faisait pleine d'impatience. Et de désir. Assise à côté de ce corps de rêve et de cette gueule d'amour et qu'était Arsène, elle aspirait à passer un long moment de sa vie en sa compagnie. Il était jeune. Il n'avait que 29 ans. Il avait encore toute la vie devant lui. Elle aussi. Le médecin légiste, malgré son métier morbide, était un véritable gentleman. Les amis de la jeune femme, qui le connaissaient depuis quelques temps déjà ne lui avaient pas menti. Drôle, souriant, enjôleur, cultivé, aux belles paroles, il n'avait eu aucune difficulté à la séduire. Mais il avait pris le temps, avant de l'attirer chez lui. Il avait pris le temps avant leur premier. Cela faisait maintenant trois jours qu'ils étaient "ensemble". « J'en sais rien. J'ai soif. » « Je vais nous préparer un thé. » Elle laissa légèrement ses lèvres glisser sur celles du jeune homme avant de se relever et de prendre la direction de la cuisine. Arsène soupira. Il passa une main sur son visage. Zoé. Jolie et adorable. Malheureusement, ça ne suffisait pas pour qu'il ait confiance. Il se leva à son tour. Il ne travaillait pas aujourd'hui. Comme à chaque fois qu'il faisait ce petit rituel. Il prit la direction de la cuisine, comme elle avait fait quelques minutes auparavant. Zoé se retourna, lui adressant un sourire étincelant. « Moi qui voulait te rapporter ton thé dans ta chambre. » Il lui sourit, s'approchant d'elle rapidement. Elle ne remarqua pas l'éclair haineux dans son regard, ni le sadisme de son sourire. Quand elle arriva pour aller se coller contre lui avec pour intention de l'embrasser, il attrapa la lampe en métal qui était posée sur le meuble, à portée de main, et la frappa violemment au visage. Elle poussa un hurlement, s'écroulant au sol, la partie droite du visage en sang. Il lâcha la lampe, l'attrapant par le cou. Elle mit à gémir, terrifiée, ne comprenant pas pourquoi il faisait ça. Il lui servit un sourire rayonnant. Et se mit à lui parler, avec un air rieur et légèrement sarcastique. Un air de folie. « J'ai horreur qu'on de moque de moi, tu vois. Et le problème, c'est que tout le monde s'est toujours moqué de moi. Les gens n'ont pas de respect pour les pauvres gars en mon genre, en fait. Et... Ça me contrarie. Ça me contrarie beaucoup. Je suis très possessif. Je ne supportais pas que tu décides d'aller voir ailleurs. Ce serait me ferait du mal. Et je ne te permets pas. » Il la relâcha, l'attrapant par les cheveux pour la trainer derrière lui. Il la conduisit jusqu'à la cave, la tirant dans les escaliers. Elle ne marchait qu'à moitié, traînant au sol en criant. Arrivé devant la porte de la cave, il sortit une clé de son jean, et ouvrit la porte, pénétrant dans la pièce. Il la laissa tomber dans un coin avec nonchalance, posant la clé sur son bureau. Zoé poussa un hoquet d'horreur. Partout sur un mur, des photos. Avec au dessous, des membres ou des organes, emballés dans des sachets, conservés très proprement. À chaque victime sa photo au naturel, à chaque victime sa photo maquillée, et son membre ou son morceau découpé. Trois petits souvenirs de chacune d'entre elles. Zoé avait déjà une photo d'elle d'accrochée au mur. Et c'était ce qui lui faisait le plus peur. Arsène s'approcha d'elle, maquillage en main. La jeune fille regardait avec anxiété toutes les victimes. L'ancien commissaire. Une douzaine de jeunes femmes. Et quelques hommes. Bientôt, elle aurait sa place dans le tableau morbide, la collection macabre. Le légiste la voulait pour lui tout seul. Comme les autres femmes. Au moins elles ne lui manqueraient jamais de respect une fois morte. Et ces hommes. Sûrement des gêneurs. Des gens en trop. Ou qui lui avaient manqué de respect. « J'avais jamais fait ça chez moi encore. Comme quoi y a un début à tout. » Zoé se recula contre le mur, apeurée, poussant des petits cris terrifiés. Arsène eut un sourire jusqu'aux oreilles. Elle remarqua alors son maquillage. Son teint blafard. Ses yeux soulignés. Son sourire bien trop grand pour être réel. « Souris-moi. » Attrapant un rouge à lèvres, il lui dessina un sourire immense, remontant jusqu'aux pommettes. elle tenta de se débattre, mais il la gênait fermement. Il lui asséna une gifle retentissante, avant de se relever et de se diriger vers son bureau pour bidouiller. Cherchant par quel moyen il allait la tuer pour que ce soit intéressant à étudier. Il s'y prenait comme habituellement, de façon totalement aléatoire et dépendante de ses humeurs. Imprévisible. Mais il prit trop de temps à mettre en place ses composés chimiques. Zoé eut le temps de se relever, et de prendre la fuite. Sans faire trop de bruit, ce qui n'alerta que de moitié le légiste. Arsène se retourna lentement, et constata que sa victime n'était plus là. Brusquement, il se saisit de la batte de baseball déposée dans le coin de la pièce et remonta les escaliers quatre à quatre. Suivant le sang de la jeune femme. Lorsqu'il arriva en trombe sur le pas de la porte d'entrée, ouverte, et qu'il ne la vit nulle part dans la nuit noire, un rictus tordit ses lèvres. Comme habituellement. Cette fois-ci, il n'irait pas en hôpital psychiatrique. Il irait en prison. Pour des peines immenses. Ou peut-être écoperait-il d'une peine plus légère. Qu'en savait-il. Lentement, il dit demi-tour, et se saisit de l'ouvrage captivant dans lequel il s'était lancé. Un ouvrage culinaire. Ce qui était dingue dans la viande humaine, c'était qu'elle se cuisinait aussi bien que n'importe quelle autre. Mais ça, personne n'a besoin de le savoir.




Dernière édition par Arsène A. Alcatraz le Jeu 23 Fév - 21:23, édité 1 fois
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A. Cassandre Tchaïkovsky

A. Cassandre Tchaïkovsky



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◭ ancien métier : botaniste.
◭ localisation : la vieille serre.
◭ âge irl : 28
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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: mes mains.
◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:06

Non mais, c'est Noël avant l'heure là. HEATH QUOI ! :cute: :bril: :bave: :ha: Et ton pseudo, Arsène, j'adore ce prénom. :OMG: BIENVENUUE parmi nous et bonne chance pour ta fiche. :bigeyes:
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Ivanna S. Mihailovic

Ivanna S. Mihailovic



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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: ma folie.
◭ mon crime: être folle justement, tiens.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:07

Heath :bril: :bril:
Bienvenue ! (:
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N. Daenarys Ashes

N. Daenarys Ashes



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◭ âge irl : 31
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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: l'amour.
◭ mon crime: avoir créer les abîmes de feu, protéger celui que j'aimais dans leur chaleur.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:09

J'ai totalement craqué sur ton pseudo et puis Heath quoi I love you
Bienvenue ici et bon courage pour ta fiche!
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



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◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem.
◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: La Mafia Russe.
◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:11

Heath :bril: Puis ce pseudo de la mort qui tue quoi. Arsène, j'adore !
Bienvenue & bon courage pour ta fiche, si tu as des question, n'hésites pas !
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Europe Volodya Åkerfeldt

Europe Volodya Åkerfeldt



◭ messages : 661
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◭ ancien métier : étudiante en mythologie nordique et religions d'aujourd'hui.
◭ localisation : ma boussole a perdu le nord.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: l'aube et l'aurore.
◭ mon crime: aimer trop fort, jusqu'à s'en perdre soi-même.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:53

Je peux mourir heureuse Heath, puis Arsène ça me donne envie de lire. Réserve-moi un lien. :cute:
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



◭ messages : 122
◭ date d'inscription : 20/02/2012
◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
◭ localisation : Dans mon studio, ou bien sur mes patins.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 20/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 21:56

Vous êtes trop adorables *w*
Merci à tous pour l'accueil franchement ça donne envie 8D.

Arsène, un de mes prénoms préférés ♥. Et puis Heath quoi *____*. *aussi fan de son vava que les autres /bam/*

Oui Europe je te réserve un lien 8D. Avec tous ceux qui veulent *w*. *file faire sa fiche le plus vite possible 8)*
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Absconsus Farewell

Absconsus Farewell



◭ messages : 511
◭ date d'inscription : 19/02/2012
◭ ancien métier : apprenti chez un empailleur.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: mon scalpel et mes ciseaux.
◭ mon crime: mon travail.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 22:11

Je suis fan du pseudo. :bave:
Bienvenue à toi, beau mâle ! :bed:
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Meave Kysely

Meave Kysely



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◭ ancien métier : lycéenne
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 27/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: celui qui m'aimait
◭ mon crime: responsable de la mort d'un homme

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 22:52

Bienvenue I love you le pseudo est à tomber :bigeyes:
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



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◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeLun 20 Fév - 23:24

Merci à vous deux ♥.
Plus que la dernière graaaaaaande partie à écrire o/. J'essaye de faire au plus vite. Mais va y avoir quelques trucs dedans @w@.
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InvitéAnonymous

Invité




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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 20:48

Heath :cute: :bril:

Bienvenue à toi :hug:
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:26

Merci I love you

Et voilà fiche terminée :bril:
Même si je suis que moyennement satisfaite de la fin de mon histoire xD

Je la livre à vos soins :3 :superman:
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:37

Je m'occupe de toi dans ce cas ! :green:
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Genesis E. Malone

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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:39

Au moment où je signalais dans le topic .w.
Merci beaucoup I love you N'hésite pas à critiquer hein Ö .w.
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



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De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: La Mafia Russe.
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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:54



◐ Bienvenue sur THE OTHER SIDE.

Arsène A. Alcatraz

Tu viens d'être validé, et tu rejoins donc le groupe BLACKWOOD. Dès maintenant, tu vas pouvoir tisser des liens en créant ta fiche ici. Et pourquoi ne pas ouvrir un carnet de Rps ? Ainsi, les gens pourront venir te demander un Rp, et suivre ceux que tu as en cours. Pour se faire, tu as rendez-vous ici. Et pour terminer, nous avons mis en place les carnets de bord. Il s'agit d'un journal intime, en quelques sortes, c'est là que tu pourras noter toutes les évolutions importantes pour ton personnage, tu évites ainsi aux autres de devoir suivre tous tes rps pour savoir où tu en es. N'oublies pas non plus de te recenser aux différents endroits importants. Et l'un des plus courants, c'est bien sûr le bottin des avatars. Ensuite, si tu veux exercer un métier, fais le nous savoir en venant le réserver ici. Il y a déjà quelques propositions, si tu n'as pas d'idées. Bien sûr, avoir un métier n'est pas obligatoire. Enfin ici, tu retrouveras tout ce qui touche aux logements/lieux. A savoir : demande de colocataire, de logement, et le registre des habitants. Car tu peux habiter à plusieurs endroits, mais pour certains lieux, le nombre de place est limité. Pour savoir où est-ce qu'il reste de la place, c'est ici.

Maintenant, l'équipe te souhaite de passer d'excellents moments avec eux et les membres sur The Other Side, et n'oublies pas que si tu as un problème, une question ou quoi que ce soit, le Staff est à ton écoute !


Voilà qui est fait ! Pour ce qui est de te critiquer bah... J'ai juste un mot, c'est juste. Wah. Ta fiche est magnifiquement bien écrite, le personnage est super, son histoire est vraiment agréable à lire et très intéressante. Bref, j'adore ton personnage, je l'aime même. :WHAT?:
Bon jeu ! :green:
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:56

Aaaaaaaaaah merci ** *court partout*
Merci beaucoup beaucoup *w* *sautille vers toutes les parties*
J'adore le tien aussi 8D Hâte de te retrouver en RP alors I love you
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 21:57

Avec plaisir ! I love you
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MessageSujet: Re: ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. »   ARSÈNE Ϟ « Let's put a smile on that face. » I_icon_minitime

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