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 ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?

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Arsène C. Wharol

Arsène C. Wharol



◭ messages : 20
◭ date d'inscription : 03/03/2012
◭ ancien métier : Animateur radio.
◭ localisation : J'sais pas. J'm'en fous.
◭ âge irl : 30
◭ date de naissance : 14/03/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Ma paranoïa.
◭ mon crime: Avoir voulu retrouver ma petite sœur.

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MessageSujet: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 0:29


Arsène Cécil Wharol

◐ Paradise comes at a price that I am not prepared to pay.

NOM ◭ Wharol. PRÉNOM(S) ◭ Arsène Cécil. ÂGE ◭ 28 ans. DATE DE NAISSANCE ◭ 28 Juin. LIEU DE NAISSANCE ◭ Chicago - Amérique. ORIGINE(S) ◭ Américaine. STATUT CIVIL ◭ Célibataire. ANCIEN METIER ◭ Animateur radio. GROUPE ◭ Hawthorn AVATAR ◭ Joseph Gordon-Levitt. ♥

WE WON'T BE BORN AGAIN
PRÉNOM/PSEUDO ◭ Bou Holmes. ÂGE ◭ 17 ans, pour encore quelques jours. :) COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭ Sur une couette magique. :3 Non, plus sérieusement, c'est Genesis qui m'en a parlé ; j'étais curieuse de voir et puis j'ai eu un coup de cœur. ** J'ai pas pu m'empêcher de m'inscrire. \o/ TON AVIS SUR LE FORUM ◭ Un contexte très intéressant, un design superbe ; un forum qui m'a l'air sympathique et très prometteur ! CREDIT ◭ Tumblr. UN DERNIER MOT ◭ BAZINGA ! 8D CODE DU RÈGLEMENT ◭ Validé par le russe ♥.





WE WERE NEVER ALIVE
Si nous avions la possibilité de choisir notre fin, de la commander telle que nous l’avions décrite, imaginée, rêvée avant que la fatalité nous tombe sur le coin de la figure ; ma route ne se serait certainement pas terminée ici. C’est pourtant si facile de foutre en l’air sa vie. Il ne suffit que d’un geste déplacé, d’un mot en trop, d’un comportement inconvenable, d’émotions indomptables. En un claquement de doigts, vous pouvez tirer un trait sur tout votre parcours, sur tous ceux que vous aurez connus. Car une fois montrés du doigt comme un parjure, comme un monstre, on se retrouve seul. Victor Hugo écrivait que « L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. » Il n’avait pas tort. Parce que c’est ce que je vis quotidiennement désormais. Enfermé dans mes pensées, prisonnier d’une psychose infernale et permanente qui m’oblige à rester replié sur ma pauvre carcasse. Cette peur panique de mon prochain, cette inquiétude permanente à l’idée de retrouver l’être aimé et à protéger, l’enfer de ne pas savoir. Dorénavant, je suis un inconnu. Arsène n’est plus qu’un fantôme.
Fin prématurée ou renouveau ? Falkenberg. Peut-on réellement tomber plus bas ? Remarquez, il valait mieux ça que de croupir dans un trou à rat sentant le moisi et sans fenêtre. Mais maintenant que j’y suis, peut-être que ce n’était pas une si bonne idée. C’est sinistre. Je le sens mal. Peut-être que je me trompe, mais maintenant, c’est ici que tout se joue. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je ne sais pas. Mais les remords sont bien inutiles désormais, car c’est ici que je suis condamné à expier ma faute, poursuivi par les regrets, la culpabilité ; hanté par le passé et ses lamentations.


Dernière édition par Arsène C. Wharol le Dim 4 Mar - 1:19, édité 2 fois
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Arsène C. Wharol

Arsène C. Wharol



◭ messages : 20
◭ date d'inscription : 03/03/2012
◭ ancien métier : Animateur radio.
◭ localisation : J'sais pas. J'm'en fous.
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◭ date de naissance : 14/03/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Ma paranoïa.
◭ mon crime: Avoir voulu retrouver ma petite sœur.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 0:30



DEAD MEMORIES IN MY HEART
La vie change en un battement de cœur. D’un instant à l’autre, tout peut changer. En fermant les yeux, juste une seconde, le monde entier peut s’écrouler. Et ce n’est qu’en les rouvrant que nous nous rendons compte des répercussions dues à cette échappatoire éphémère. Le passé d’Arsène n’est qu’un champ de ruines. Un amas de cendres et de débris dont il n’a jamais pu se débarrasser, ou dont il n’a jamais su retrouver l’ordre. Son parcours n’est qu’un puzzle avec des pièces manquantes, un labyrinthe sans sortie. Des souvenirs le hantent, comme de vieux démons qui ressurgissent de nulle part et qui ne cessent de le mettre à terre. Car Arsène est quelqu’un de fort en apparence, mais la carapace qu’il s’est forgé au fil des années a fini par se fissurer, laissant entrevoir toute sa fragilité. Il est devenu faible, l’ombre de lui-même. Il a tant donné par le passé, pour ne recevoir en retour qu’une amère récompense. La cicatrice est profonde, presque meurtrière. Arsène est un peu comme une bombe à retardement. Derrière sa beauté froide et son apparente confiance se dissimule un être torturé par des peurs enfouies depuis bien trop longtemps. Si quelqu’un venait à aggraver cette plaie déjà ouverte, un tout autre homme apparaîtrait. La cicatrice ne guérit pas ; il n’a pas envie de se soigner, ou alors il attend simplement cette personne capable de les comprendre, lui et ses non-dits. Car le silence est sa meilleure arme, et son pire ennemi. Le temps ne guérit pas les blessures, il ne fait que les rendre encore plus douloureuses. Et plus le temps passe, moins vous avez de chances de vous en sortir. « You'll dream about somewhere, a smoke will fill the air. As I lay awake and wait for you to walk out that door. »

Ϟ Ne pose pas de questions. Subis.

À vrai dire, je n’en sais rien. Personne ne peut gérer sa venue au monde, après tout. Né une nuit d’Été, de l’union d’un homme et d’une femme qui semblaient s’aimer sincèrement. Du moins, c’est ce que montraient les apparences. Deux moitiés qui s’étaient trouvées et unies pour le meilleur et pour le pire. Tout semblait parfait, ils avaient l’air tellement heureux qu’ils ont très vite eu un enfant. Un cri déchira le calme de la nuit d’un 28 Juin, dans un hôpital de Chicago. Le cri d’un petit être. Désiré ou non ? Pourquoi se poser la question, après tout, on s’en fiche. Maintenant que je suis là, plus aucun retour en arrière n’est possible.
Quand on est enfant, on ne se rend pas forcément compte des problèmes qu’il peut y avoir entre nos parents. On ne comprend pas pourquoi ils se disputent. On ne peut encore moins choisir entre l’un ou l’autre. À aujourd’hui vingt-huit ans, je ne sais toujours pas pourquoi mon père est parti. Je n’ai jamais cherché à découvrir la vérité, je pense même que je n’ai jamais voulu comprendre. Il nous avait lâchement abandonnés. Entre-temps, Zara est arrivée. Ma petite sœur a grandi sans père. Quand elle a compris qu’elle ne le verrait jamais, j’ai vite pris la place de mon père. Rien n’était plus important que de m’occuper d’elle et de maman. Nous n’étions pas une famille aisée, bien au contraire. Les fins de mois étaient très difficiles. Nous n’avions pas tout ce que nous désirions et la nourriture n’abondait pas. Je laissais souvent ma part à Zara. Étant végétarien depuis mes treize ans, je me contentais de peu. De cette décision, j’en devins plutôt maigre ; j’étais le gringalet de la classe. Mais je ne me laissais pas faire, chacun sa vie. Une situation néanmoins difficile pour ma sœur qui vivait très mal notre condition. Insultée, montrée du doigt, je la retrouvais souvent en train de pleurer dans son coin. Et là, le grand frère se devait de la rassurer et de sécher ses larmes. Ce fut le cas jusqu’à ma décadence.

Ϟ Nous avons provoqué la peine par notre attachement.

« Toi aussi tu vas nous laisser tomber ? » Zara n’avait que huit ans lorsqu’elle me posa cette question. Elle ne semblait pas souffrir d’un manque d’affection paternelle. Elle avait grandi sans père et n’avait jamais cherché à combler un quelconque vide. La petite fille souriante n’avait jamais posé de questions. Pour elle, son père était mort et enterré, à défaut d’être présent avec eux, à veiller sur sa famille. « Pourquoi je vous laisserais tomber ? » Ça me paraissait complètement absurde de penser qu’un jour, je laisserais tomber ma mère et ma sœur, livrées à elles-mêmes. Je n’étais pas comme mon père, j’avais un rôle à assumer désormais. Quand maman sortait toute la nuit à droite à gauche ou qu’elle s’absentait plusieurs jours sans donner de nouvelles, c’était moi qui m’occupais de Zara. J’avais fini par être tellement sur son dos que j’en étais devenu surprotecteur envers elle. C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas me battre contre ça. C’était comme si on m’avait collée à elle avec de la super-glue. « J’sais pas, comme ça. » La petite fille était très difficile à cerner depuis son plus jeune âge ; même moi j’avais parfois du mal à la comprendre, bien que je passe énormément de temps avec elle.

Huit ans plus tard. 24 Décembre. Un jour que beaucoup de gens affectionnent. La veille de Noël est l’occasion de se retrouver en famille, de se pardonner, de tourner la page. Drôle d’ironie pour notre famille qui ne fêtait jamais Noël. Cette nuit-là, notre maison était silencieuse. Maman n’était pas rentrée depuis plusieurs jours, alors je m’occupais de ma sœur. Zara était dans sa chambre pendant que moi, je jouais quelques accords sur ma guitare usée, en fredonnant un vieil air des années soixante-dix ; tout en étant assis de le rebord de la fenêtre de ma chambre. Tout était calme, voire un peu trop. Je m’inquiétais pour ma sœur mais elle restait de plus en plus à l’écart. Elle parlait de moins en moins et son mutisme m’avait très souvent alerté. Une fois de plus, ce soir-là, j’angoissais. Mais ce n’était pas comme d’habitude, j’avais un très mauvais pressentiment. J’avais beau l’appeler de là où j’étais, pas de réponse. Peut-être qu’elle dormait et que je m’enflammais de trop, mais j’avais besoin de me rassurer. J’abusais peut-être de mon rôle de grand frère hyper protecteur mais je m’en foutais. Je toquais timidement à sa porte, pas de réponse. J’ouvris prudemment sans faire de bruit, et là le spectacle macabre s’offrit à moi. Ma sœur, ma petite poupée, étendue sur le sol, une boîte de médicaments vide à la main. Et là, le temps s’accéléra. Je sentis mon cœur battre à en exploser, mes jambes défaillirent une fois que j’étais prêt d’elle, et mes yeux s’emplirent de larmes. Elle était inerte, d’une pâleur cadavérique, et elle respirait à peine. Qu’est-ce qu’il y a à faire dans ces moments à part prier je ne sais quel dieu pour pouvoir épargner la vie d’un être aimé ? Cette nuit-là, j’ai failli perdre une partie de mon âme. « Je te jure que si tu m’abandonnes, je viendrais te botter les fesses moi-même, et tu t'en souviendras. » J’ignore si de là où elle était elle pouvait m’entendre, mais quelques heures plus tard, elle émergea. Les médecins avaient réussi à la sauver. La voir ouvrir les yeux m’allégea de plusieurs poids, perdre ma sœur était tout simplement inconcevable. « Je suis encore là ? » Sa question avait eu l’effet d’un coup de poignard. Ainsi donc, sa survie l’étonnait, comme si la seule chose qu’elle voulait, c’était se retrouver au fond d’un trou terreux et humide. « Désolé de te décevoir, mais oui. » Son visage était fermé, mais je savais qu’au fond d’elle, elle était déçue. En tant que grand frère, je ne savais plus où me mettre. J’avais peur que le moindre mot ne la froisse. Je n’osais même pas prendre sa main pour la rassurer. « J’en ai marre… » Sa voix tremblait, elle pleurait. « Pourquoi les gens sont-ils aussi méchants, hein ? POURQUOI ?! Pourquoi tout le monde me considère comme anormale ?! Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? … » Elle espérait que je lui apporte la réponse à sa question. À défaut de pouvoir se confier à un parent confident et aimant, elle n’avait que moi. Son seul pilier. La seule personne sur qui elle pouvait compter. « Les gens sont tous des abrutis, c’est comme ça. Ils chercheront toujours à te faire du mal pour pouvoir oublier leur propre misère. Ça les aide de s’en prendre à plus faible qu’eux. Ce n’est pas toi le problème, Zara, tu n’y es pour rien. Crois-moi. » Ma sincérité déconcertante sembla la toucher à un tel point qu’elle se releva dans son lit d’hôpital et en sortit pour s’effondrer dans mes bras. « Tu ne me laisseras pas tomber ? » « Jamais. » Cette scène me ramenait huit ans en arrière où elle m’avait posé à peu près la même question. Seule différence : À cet instant précis où elle pleurait dans mes bras, je lui avais apporté la réponse qu’elle attendait et que je ne lui avais pas apportée plusieurs années auparavant. « Je te le promets. » Mais des mots étaient bien faibles pour une telle promesse qui me tenait plus qu’à cœur. Je ne devais jamais rompre ce serment, c’était un engagement à vie. Engagement que j’allai jusqu’à graver sur ma peau. C’est quelques jours après sa tentative que je scellai ma promesse. XXIV. 24, sous la clavicule droite. Un tatouage peu voyant et que je pouvais facilement dissimuler, mais qui était d’une extrême importance. La date de ma promesse. « Pourquoi ? » L’unique question de ma sœur la première fois où elle posa ses yeux sur mon tatouage. « Pour ne pas oublier. » Je liais ma vie à celle de ma sœur, ce chiffre me rappelant constamment l’intensité de ma parole. Qui sait, peut-être les promesses ne sont pas faites pour être tenues et se réaliser, et qu’au final elles ne sont destinées qu’à être rompues. Mais cet excès de confiance m’aura convaincu que j’allais pouvoir respecter ma promesse. Et j’étais loin de me douter que j’avais tort.

Ϟ Tu finiras ta vie comme tu l’as commencée. Seul.

Mon métier me plaisait. Ce n’était peut-être pas le métier idéal pour pouvoir rapporter beaucoup d’argent à la maison, mais au moins, je m’y plaisais. Et puis, je n’avais pas à aller à la rencontre des gens, je n’avais pas à me mélanger à eux. Depuis que j’avais pris au sérieux mon rôle au sein de la famille, je vivais assez reclus du monde. Non pas que j’en avais peur ou que j’en étais allergique, mais j’aimais ma solitude. Je n’éprouvais pas le besoin d’aller vers les personnes qui m’entouraient. Je consacrais ma vie exclusivement à ma famille. Petit à petit, la chaîne de radio prit un peu plus d’ampleur. Nous avions connu plus de succès qu’à nos débuts. Succès qui m’a valu ma rencontre avec Carrie, une jeune femme que j’avais l’habitude de croiser tous les soirs en quittant le boulot. Au fur et à mesure, nous avons commencé à discuter puis nous nous sommes vite liés d’amitié. Je voulais que ça en reste là, au simple stade de la connaissance, une personne avec qui je m’entends bien, mais quelque chose qui n’irait pas plus loin que cette limite. Et pourtant, aucun de nous n’aurait pu prédire ce qui finit par se produire par la suite. J’étais fou d’elle. Fou amoureux. Je croyais bêtement que tout cela était réciproque, parce qu’elle me l’assurait elle-même. Carrie ne semblait pas être le type de fille à se jouer des mecs avec qui elle sortait. Au contraire, elle semblait comblée et heureuse. Personnellement, je l’étais. Aveugle au point de penser que rien ne pourrait ébranler notre bonheur. Idiot de croire que cette histoire durerait jusqu’à ce que la mort nous sépare. Un beau matin, elle n’était plus là. Pas de message, pas d’appel, rien. Le néant. Comme si elle s’était évaporée. Comme si, finalement, tout n’avait été qu’un rêve et que je venais à peine de me réveiller. Néanmoins, la réalité fait mal. Un retour brutal qui m’a fait plonger dans une espèce de psychose, sans aucun moyen pour y échapper. Persuadé que tout le monde était comme Carrie, je me suis enfermé ; avec ma solitude pour seule compagnie. Si je n’avais été qu’un jouet pour elle, alors pourquoi s’attacher aux autres s’ils s’avéraient tous être pareils ? Je m’interdisais de sortir et d’approcher qui que ce soit. Méfiant pour tout, presque à me rendre malade par cette paranoïa qui me rongeait de l’intérieur. Qu’on se le dise, j’ai un problème.

Je n’avais personne à qui en parler. Zara était malade, je devais m’occuper d’elle et veiller à ce qui ne lui arrive rien ; et je n’avais pas à lui parler de mes problèmes, elle en avait déjà suffisamment. Sa maladie avait atteint un tel point que j’étais constamment sur son dos. Elle vivait sa vie mais acceptait ma présence, malgré ses crises. Parfois, ma paranoïa grandissante me faisait penser qu’elle ne m’aimait plus, qu’elle ne voulait plus de moi comme grand frère. Zara avait beau m’assurer le contraire, je ne pouvais pas m’en empêcher. Toute ma vie s’effritait petit à petit, à en devenir un vulgaire tas de poussière, de souvenirs, de larmes, et d’amertume.
En plus de mon incapacité à aider ma sœur, s’ajouta la perte de ma meilleure amie. Tout ce que je voulais, c’était la protéger d’un homme violent. Qui sommes-nous pour nous prendre pour des héros ? Nous ne pouvons pas protéger et sauver tout le monde. J’étais pourtant convaincu du contraire. De mon acte pseudo-héroïque, j’en gardai une longue cicatrice d’une vingtaine de centimètres, des côtes flottantes à la hanche. Un sale souvenir qui ne faisait qu’amplifier le dégoût que j’avais déjà pour mon physique. Genesis avait beau être sauvée, j’ai fini par la perdre. Plus de nouvelles. Disparue, elle aussi. Alors comme ça, les gens auxquels j’étais attaché finissaient donc tous par me fuir ? C’est avec peine que je trainais désormais ma carcasse mutilée et fragile. Pour combien de temps ? La fin n’est pas décrite, seul le voyage l’est. Je pensais être plus fort que ça. Je pensais pouvoir me remettre du départ inexpliqué de Carrie et de l’absence de Genesis. Mais une seule disparition était inacceptable, celle de Zara. Elle avait pourtant l’air d’aller mieux, d’avoir enfin sorti la tête de l’eau. Elle avait trouvé un peu de lumière parmi toute cette obscurité. Malgré sa maladie, la jeune femme semblait réussir à tout surmonter. Mais à quel prix ?

Ϟ Disparaître pour mieux plonger dans l’oubli.

Avec le temps, j’ai fini par me lasser de tout. Petit à petit, plus rien ne me faisait envie, pas même mon métier qui m’avait pourtant apporté une certaine consolation aux vues du désastre qu’était ma vie. Malgré tout, en apparence, j’avais l’air d’un type comme les autres. À l’intérieur, néanmoins, c’était le chaos. Ça l’est toujours aujourd’hui. J’aurai aimé pouvoir prédire l’avenir, au moins j’aurai eu la possibilité de prévoir cet épisode tragique survenu précipitamment. Cela faisait au moins trois semaines que Zara ne m’avait pas donné de nouvelles. Je sais que j’étais constamment sur son dos, mais elle était mon seul pilier, la seule personne qui arrivait à me faire tenir debout depuis ma rupture, l’une des rares personnes en qui j’avais une confiance aveugle et sur qui je me reposais quand je n’en pouvais plus. Mais ce n’était pas son genre de ne pas donner de nouvelles. Sa maladie grandissait de jour en jour, et plus le temps passait, plus j’avais peur qu’il lui arrive quelque chose ; qu’elle fasse une mauvaise rencontre ou qu’elle ait un accident. J’avais passé toute la nuit à la chercher dans les rues de Chicago. Je n’avais rien mangé depuis plusieurs jours et mon corps ne supportait plus le manque de sommeil et l’abus de médicaments contre la paranoïa. Je ne faisais plus que des cauchemars. À chaque fois que je fermais les yeux, je voyais ma sœur, ou même parfois Carrie. Si bien que j’essayais de me soigner, mais ça s’avérait souvent être un échec, car j’en abusais. Il m’arrivait de me retrouver à l’hôpital parce que j’avais vidé toute une boîte de comprimés au lieu de prendre la dose prescrite. J’avais droit aux sermons des médecins qui pensaient que je voulais me suicider. Ils m’avaient mis en garde, comme quoi il ne fallait pas que je recommence. Ils ne savaient rien de moi, alors pourquoi jouer les moralisateurs ?

Je n’avais pas pris mes cachets ce soir-là. J’errais dans les rues en traînant les pieds, ne sachant pas trop où j’allais. Je cherchais encore et toujours ma petite sœur, ma perle. Enfin, je divaguais plus ici et là que je ne cherchais. Je n’avais aucune indication d’où elle pouvait être, mais je continuais de vadrouiller, dans l’espoir qu’elle apparaisse à un coin de rue. Cette voiture s’est présentée à moi comme le seul moyen de régler toute cette histoire. J’avais mon permis mais pas les moyens de m’en payer une, mes économies ne suffisaient pas. À ce stade précis de ma vie, je ne pouvais pas tomber plus bas. Je n’avais plus une once de conscience, j’agissais sans même m’en rendre compte. Du sang sur mes mains, et du verre brisé à mes pieds. Le trou noir. Je n’essayai même pas de comprendre. Je me retrouvai très vite au volant, guidé par ma paranoïa. D’après les rapports de police, j’avais eu assez de temps pour faire une quarantaine de kilomètres au volant de cette voiture volée, avant qu’un véhicule de police ne me coupe la route. Quelqu’un avait dû me voir pendant que je subtilisai cette voiture et cette même personne avait certainement dû appeler la police sans attendre. La fin de la cavale, à la recherche de l’être aimé. Mes poignets gardent encore aujourd’hui les traces de mon crime ; de fines cicatrices, là où le verre de la vitre avait entaillé ma peau. Les marques sont là pour me rappeler de mon erreur, de cette psychose qui me ronge de jour en jour, et de ce putain d’attachement qui m’a conduit à ma perte. Maintenant, je ne peux que me blâmer. Une existence foutue en l’air. Un corps usé qui ne tient plus debout, et un esprit aussi perdu que désespéré. Je ne me souviens plus si j’ai essayé de m’enfuir ou si je me suis débattu lors de mon arrestation. Il ne me reste que peu de souvenirs, seulement des bribes, de légers fragments dont je peine à reconstituer l’ordre et à prouver l’exactitude. Je crois que mon inconscient a préféré tout effacer de cet épisode traumatisant. Il ne me reste pour seule mémoire que les derniers souvenirs que j’ai de ma sœur et de ma vie avant Falkenberg.

Juge coupable pour un crime mineur, mais délit aggravé par mon état mental au moment des faits. J’avais été jugé incapable de me comporter de manière civique et contrôlée. J’étais même considéré comme un danger public à défaut de me soigner. J’avais pourtant toute ma tête, j’étais simplement en proie à une paranoïa quasi inguérissable. Plusieurs psychiatres s’étaient penchés sur mon cas, mais tous en vinrent à la même conclusion : J’étais dangereux pour les autres et pour moi-même. Une seule alternative se présenta à la fin de mon jugement : C’était soit Falkenberg, soit l’asile. Le choix aurait été vite fait si j’avais montré des signes de désintéressement total quant à ma peine encourue. Mais j’avais la conviction que je n’avais pas perdu toute ma tête, et que tôt ou tard, je redeviendrais celui qui avait cessé d’exister depuis bien longtemps. C’est pourquoi j’étais prêt à accepter de changer radicalement de comportement. J’étais devenu le genre de personne dont je voulais absolument éviter de ressembler. Mais le destin en avait décidé tout autrement, il avait décidément envie de s’amuser avec moi. Je n’étais plus qu’une dépouille traînant tous ses regrets au bout d’une chaîne. Sinistre ironie.

« This town is colder now, I think it's sick of us. It's time to make our move, I'm shakin’ off the rust. I've got my heart set on anywhere but here. I'm staring down myself, counting up the years. Steady hands, just take the wheel and every glance is killing me. Time to make one last appeal for the life I lead. »

Quand on pense avoir atteint la fin du voyage puisqu’il ne semble plus y avoir de route à l’horizon, on remarque tout de même un chemin un peu à l’écart. Un chemin sombre, tortueux et inhospitalier qui ne semble mener nulle part. Et pourtant, c’est au bout de ce même chemin que finissent les âmes errantes ; les incomprises, les oubliées, celles qui se sont perdues en route. Elles terminent toutes leur calvaire au même endroit. Falkenberg. L’aboutissement d’une vie. Là où chacun surmonte son fardeau à sa manière ; en arborant ses erreurs ou en s’effaçant derrière les remords. Puisqu’il n’y a pas d’autre issue.



Dernière édition par Arsène C. Wharol le Ven 9 Mar - 19:45, édité 5 fois
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



◭ messages : 122
◭ date d'inscription : 20/02/2012
◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
◭ localisation : Dans mon studio, ou bien sur mes patins.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 20/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 0:32

BIENVENUUUUUUUE BIENVENUE *wwwwww*
*sautille partout*
Comment te dire que j'aime ton perso? (a)
Bon courage pour la suite *___* *attends sagement de pouvoir lire le reste*
I love you
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A. Czeslaw Jakotrovietch

A. Czeslaw Jakotrovietch



◭ messages : 767
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem.
◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: La Mafia Russe.
◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 0:33

BIENVENUE ! Et puis J. G-Levitt quoi :cute: .
Si tu as la moindre question, n'hésites pas, et surtout, bon courage pour ta fiche ! Ton code est bon, j'édite. I love you
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A. Cassandre Tchaïkovsky

A. Cassandre Tchaïkovsky



◭ messages : 716
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : botaniste.
◭ localisation : la vieille serre.
◭ âge irl : 28
◭ date de naissance : 07/11/1995

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: mes mains.
◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 0:34

AAAAAAAARSENE. MON PV D'AMOUR, MON BEBEEE. :cute: :snuf: :bigeyes: :seex: - je suis ton père, incline-toi ! :héhé: Bref, j'suis trop contente de voir un pv convoité. J'ai vraiment hâte de voir ce que ta fiche va donner ! Bienvenue parmi nous et si tu as la moindre question concernant le personnage, je suis là ! Bonne chance pour ta fiche. :ymca:
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Arsène C. Wharol

Arsène C. Wharol



◭ messages : 20
◭ date d'inscription : 03/03/2012
◭ ancien métier : Animateur radio.
◭ localisation : J'sais pas. J'm'en fous.
◭ âge irl : 30
◭ date de naissance : 14/03/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Ma paranoïa.
◭ mon crime: Avoir voulu retrouver ma petite sœur.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 1:04

    Daah, vous êtes trop choux. .w. *nyunyute dans son coin* Merci, merci, j'suis toute émouvée. 8D *osef du mot, il est tard* Je suis en train de bosser sur le reste de ma fiche, j'espère la terminer le plus rapidement possible ! :)
    Quant au PV, merci A. Cassandre de l'avoir créé. Parce qu'il m'intéresse beaucoup, et je suis habituée à jouer avec Joseph, alors oui, je m'incline. 8D C'était pile-poil ce qu'il me fallait. o/ J'espère juste être à la hauteur. .___.

    'fin bref, je me tais, encore merci à vous. ♥
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Absconsus Farewell

Absconsus Farewell



◭ messages : 511
◭ date d'inscription : 19/02/2012
◭ ancien métier : apprenti chez un empailleur.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: mon scalpel et mes ciseaux.
◭ mon crime: mon travail.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 7:56

Bienvenue ici. :bril:
J'aime beaucoup le début de ta fiche ! I love you
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InvitéAnonymous

Invité




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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 9:54

Bienvenue (a)
Super début de fiche :bigeyes:
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Mona Szcezniak

Mona Szcezniak



◭ messages : 61
◭ date d'inscription : 29/02/2012
◭ ancien métier : Artiste peintre.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 27/07/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Mes pinceaux, un couteau.
◭ mon crime: Vouloir créer le tableau parfait.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 10:40

    JGL :cute: t'es beau toi !
    bienvenue, et bon courage pour ta fiche, ah et aussi, super choix de pv ! :bave:
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Europe Volodya Åkerfeldt

Europe Volodya Åkerfeldt



◭ messages : 661
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : étudiante en mythologie nordique et religions d'aujourd'hui.
◭ localisation : ma boussole a perdu le nord.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: l'aube et l'aurore.
◭ mon crime: aimer trop fort, jusqu'à s'en perdre soi-même.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeDim 4 Mar - 11:31

Bienvenue, très bon début. I love you
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Arsène C. Wharol

Arsène C. Wharol



◭ messages : 20
◭ date d'inscription : 03/03/2012
◭ ancien métier : Animateur radio.
◭ localisation : J'sais pas. J'm'en fous.
◭ âge irl : 30
◭ date de naissance : 14/03/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Ma paranoïa.
◭ mon crime: Avoir voulu retrouver ma petite sœur.

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeVen 9 Mar - 17:24

    Voili, voilou, j'ai terminé ma fiche. Je suis moyennement satisfaite de ce que j'ai fait, mais j'espère que ça ira. ;_; *s'enterre* S'il y a quoi que ce soit à modifier ou préciser, n'hésitez pas à m'en faire part. Ö
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A. Cassandre Tchaïkovsky

A. Cassandre Tchaïkovsky



◭ messages : 716
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : botaniste.
◭ localisation : la vieille serre.
◭ âge irl : 28
◭ date de naissance : 07/11/1995

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: mes mains.
◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)

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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitimeVen 9 Mar - 18:31

Oh, mon, dieu. :cute: Tu veux que je te dise ? T'es une des rares personnes à avoir réussi à me faire pleurer pour une fiche, franchement, bravo. Ta plume est superbe, on est transporté dans l'histoire et même si je savais le déroulement, ça m'a pris aux tripes, un truc de dingue. :snuf: :cute: C'est donc avec le plus grand des plaisirs, que je te valide. :kiss:



◐ Bienvenue sur THE OTHER SIDE.

Arsène C. Wharol

Tu viens d'être validé, et tu rejoins donc le groupe HAWTHORN. Dès maintenant, tu vas pouvoir tisser des liens en créant ta fiche ici. Et pourquoi ne pas ouvrir un carnet de Rps ? Ainsi, les gens pourront venir te demander un Rp, et suivre ceux que tu as en cours. Pour se faire, tu as rendez-vous ici. Et pour terminer, nous avons mis en place les carnets de bord. Il s'agit d'un journal intime, en quelques sortes, c'est là que tu pourras noter toutes les évolutions importantes pour ton personnage, tu évites ainsi aux autres de devoir suivre tous tes rps pour savoir où tu en es. N'oublies pas non plus de te recenser aux différents endroits importants. Et l'un des plus courants, c'est bien sûr le bottin des avatars. Ensuite, si tu veux exercer un métier, fais le nous savoir en venant le réserver ici. Il y a déjà quelques propositions, si tu n'as pas d'idées. Bien sûr, avoir un métier n'est pas obligatoire. Enfin ici, tu retrouveras tout ce qui touche aux logements/lieux. A savoir : demande de colocataire, de logement, et le registre des habitants. Car tu peux habiter à plusieurs endroits, mais pour certains lieux, le nombre de place est limité. Pour savoir où est-ce qu'il reste de la place, c'est ici.

Maintenant, l'équipe te souhaite de passer d'excellents moments avec eux et les membres sur The Other Side, et n'oublies pas que si tu as un problème, une question ou quoi que ce soit, le Staff est à ton écoute !
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MessageSujet: Re: ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?   ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ? I_icon_minitime

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ARSÈNE ♣ I'm the same, what do you want me to be ?

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