Zéphyr J. Bewstick tu lui ressembles tellement... à barbara. à celle que j'ai tuée. et lorsque je te regarde, j'ai l'impression que tu es son fantôme, revenu me hanter, me faire souffrir. je suis incapable d'une seule pensée cohérente lorsque tu es dans les parages. parfois, je t'évite comme la peste, ne sachant que faire d'autre, ayant trop honte d'affronter ton regard. d'autres fois encore, j'éprouve ce besoin de me racheter, pour effacer la culpabilité. mes efforts sont malheureusement vains. je n'en peux plus, tu me rends folle. ou du moins, plus que je ne le suis déjà. les choses seraient tellement plus simple si tu ne m'avais jamais raconté ton histoire...

N. Daenarys Ashes quelle amitié spéciale nous avons fondé... j'étais faible, et j'éprouvais le besoin de me sentir forte. j'étais éprise d'un sentiment d'injustice, et je voulais justifier ma présence à falkenberg. alors une seule solution s'est ouverte à moi. une solution qui me révulsait, mais que je n'ai pas pu m'empêcher de tenter. tuer. et tu étais là, frêle et sans défense. j'ai cru que j'aurais vite le dessus, mais cela n'a pas été le cas. j'ai essayé de te tuer, mais n'y suis jamais parvenue. aucune de nous n'as réussi à prendre le dessus sur l'autre, et ça a fini en pleurs désespérés. nous avons parlé une bonne partie de la nuit. de nos vies, de nos crimes, de nos regrets, de nos problèmes. ce qui aurait dû se finir en fin de sang s'est achevé sur la naissance d'une amitié fondée la méfiance et la peur. parce que jamais nous ne pourrons oublier les circonstances de notre première rencontre.

arcady laeddis faible. si faible. te manipuler est un jeu d'enfant, et j'en profite. ta confiance en moi est plus forte à chaque coup bas que je te fais subir. j'ai envie de te voir détruite. avant j'étais comme toi. je donnais ma confiance à tout le monde, leur laissait le libre accès à mon coeur. et voilà où ça m'a menée. falkenberg. alors j'ai ce besoin de me venger. j'ai besoin de reproduire ce que j'ai vécu. pourquoi ? mystère. ça me soulage de savoir que je ne suis pas la seule a avoir été trompée puis jetée à la poubelle comme un vulgaire kleenex. et tu ne te rends compte de rien. à chaque fois mes trahisons sont plus lourdes, plus graves, moins acceptable. mais tu restes là, bras ballants sans réagir. garde ta confiance pour ceux qui le méritent ou tu finiras brisée. la chite a déjà commencée, avec notre rencontre.

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Spoiler:

Wolfgang O. Dahl je t'aime bien. tu es gentil, pas violent comme beaucoup de criminels de falkenberg, et nos histoires se ressemblent. et pourtant, je suis terrifiée dès que je te vois. croiser ton regard est un supplice. je peux y lire tant d’incompréhension, de mépris. je pense te connaître suffisamment pour savoir que tu ne me comprends pas. j'ai tué dans le seul but de faire souffrir celui que j'ai aimé et continue d'aimer, en dépit de tout. pour toi, l'idée de faire souffrir la personne aimée est inconcevable. mais tu n'as pas vécu ce que j'ai subis. tu ne sais pas ce que c'est de se sentir trahi, d'entendre parler de son propre meurtre de la bouche de celui qu'on aime. oui, j'ai pété les plombs, et je le regrette. et à chaque fois que je croise ton regard plein de pitié, je sens ma culpabilité se décupler. parce que tu as raison, parce que je n'aurais jamais dû faire ce que j'ai fais. mais est il vraiment nécessaire que je souffre le martyre à chaque fois que je te croise ? de sentir mon coeur se briser, de me détester moi même à la seconde ou je croise tes iris ? je paye pour mes actes à chaque fois que je te croise.

A. Cassandre Tchaïkovsky tu es le père que je n'ai jamais eu. c'est vraiment comme ça que je te vois. tu m'as prise sous ton aile, petite chose effrayée et désespérée que j'étais. tu m'as écouté, réconforté. que ferais-je sans toi ? je n'en sais rien. tu es la bouée de sauvetage qui m'empêche de plonger dans les ténèbres, le pilier qui me soutiens chaque jour contre le désespoir. je t'ai connu le lendemain de mon arrivée sur ces terres de malheur. c'était le soir, il faisait sombre, et j'étais terrorisée. ce soir là, on a tenté de me violer. un vieux criminel sans remord, un monstre insensible à mes cris. mais tu étais là. tu étais là et tu m'as sauvé. et tu continuera de me sauver, encore et encore. de me sauver de moi même. de mes pulsions suicidaires.

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