La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh
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Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Sam 14 Avr - 20:28
Coleen Everleigh Taryn Sherridan
◐ Rien n'est ni tout blanc, ni tout noir, il n'y a que des nuances de gris.
NOM ◭Sherridan PRÉNOM(S) ◭Coleen Everleigh Taryn, Cole pour les intimesÂGE ◭19 ansDATE DE NAISSANCE ◭31 décembre 1993LIEU DE NAISSANCE ◭Bristol, GBORIGINE(S) ◭Anglo-saxonnes et polonaises, par ma mère STATUT CIVIL ◭Célibataire ANCIEN METIER ◭Etudiante, et encore, c'était il y a bien longtemps!GROUPE ◭Blackwood (là je commence à vous faire peur, hein)AVATAR ◭Astrid Bergès-Frisbey
WE WON'T BE BORN AGAIN
PRÉNOM/PSEUDO ◭AnilemÂGE ◭14 y.o.COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭C'est une très bonne question!TON AVIS SUR LE FORUM ◭Le contexte me fait littéralement fantasmer & le design change des autres forums où je suis : c'est parfait!CREDIT ◭ici.UN DERNIER MOT ◭Je suis le grand méchant loup! CODE DU RÈGLEMENT ◭Ok par Czes
WE WERE NEVER ALIVE
"-Tu croyais en avoir fini de tes vieux démons, Cole, mais ils te poursuivent et te poursuivront, toujours pour te faire sombrer au moment où tu espères t'en sortir. La folie ne se guérie pas, elle ne fait qu'empirer, ne te méprends pas là-dessus! Il n'existe pas de fin à ça, ce n'est qu'une course contre le destin, et le jour où tu t'arrêteras, elle te fauchera comme elle l'a déjà fait. Alors cours, cours jusqu'à t'effondrer, car lorsque tu seras à terre, rien ni personne ne pourra l'empêcher de te reprendre!" "Nooooooooonn!!!" Je me réveillai, haletante. J'eus l'audace de me demander pendant quelques secondes où je pouvais bien me trouver, puis tout me revint : des images du procès, de mon père au désespoir, d'un hurlement dans la foule... et du verdict! Le juge avait été sans appel : "Falkenberg" J'avais hurlé, je m'étais débattue, avais tenté de m'enfuir, mais ça n'avait pas suffi, ils étaient trop nombreux contre moi, je ne pouvais lutter contre ça. Je me souvins avoir croisé les yeux du procureur, puis, plus rien. Le noir absolu, le néant complet. Jusqu'à maintenant. Alors j'y étais. C'était donc ça Falkenberg, ce lieu mythique dont j'avais tant entendu de légendes en prison. J'étais dans un espèce de lit, à l'hôpital sans doute. De la fenêtre j'observais le bâtiment d'en face : un immense truc gris, glauque à souhait et dans lequel je n'aurais pénétré sous aucun prétexte. Ça a peut-être été un déclic, ça ou autre chose, en tout cas je pris une décision à ce moment là, irrévocable : je devais par tous les moyens quitter ce lieu maudit, qui ne m'apporterait rien de bon et auquel je n'étais pas sure de survivre. Je voulais également retrouver mon père et le Dr Bridgestone, qui m'avait aidé à me débarrasser de certains de mes tocs pour continuer le traitement avec lui et me débarrasser de ce "truc" une bonne fois pour toute. C'était la seule personne à pouvoir réellement me sauver et il l'avait prouvé à maintes reprises, lorsque j'étais sa patiente, dans l'attente du procès. Je ne rêvais que d'une chose : pouvoir reprendre une vie normale, loin de tout ce qui avait été mon quotidien ces dernières années.
DEAD MEMORIES IN MY HEART
Dans le fond, je crois que j'ai toujours su que je deviendrais folle, c'était comme une évidence.
Une journée d'été 2000, j'ai 7 ans
« Bouh! T'as eu peur, hein maman, t'as eu peur!?! » Maman me tournait le dos, elle était assise par terre, dans la salle de bain, en train de s'arracher les cheveux. Au son de ma voix, elle se tourna vers moi, les yeux exorbités, comme prise d'une immense colère. « Maman, ça va? » Elle continuait de me regarder avec cet air quasi inhumain. Elle commençait presque à me faire peur. « Tu sais maman, c'était juste une blague, je voulais pas vraiment te faire peur. » Quand je me tournais vers elle, elle arborait toujours le même air lugubre. Je décidai d'arrêter d'essayer de comprendre et tournais les talons, Kimberley à la main pour retourner jouer dans ma chambre. Kimberley c'était un peu ma meilleure amie de quand j'étais toute seule, la première -et seule- poupée Barbie que j'ai jamais eu. Je franchissais le seuil de la porte quand je sentis une main sur mon épaule. C'était ma mère. Elle s'était relevé et me toisait avec son air indéchiffrable. « Maman, lâche-moi, tu me fais mal! » Je me débattais pour me dégager mais elle ne fit que resserrer son emprise sur moi. « Mamaaaann !! » « Tu es le mal, Coleen, tu entends, le mal! » « Mais maman, j'suis pas le mal! » « Si, ils me l'ont dit. Tu ne devrais même pas exister. » fit-elle en désignant le vide. « Qui eux? Maman, il n'y a personne ici, rien que nous deux. » « Ne fais pas semblant de ne pas les voir, tu sais très bien que nous sommes cinq ici! Ils ont raison, ils faut que je défasse le mal que j'ai fait! » « Maman, arrête, tu me fais peur... » Avant que j'ai pu finir la fin de ma phrase, elle me saisit par les deux bras et me porta jusqu'à la baignoire. « Nooon, maman, pas la douche froide, j'ai rien fait... mais j'voulais pas te faire peur! » Sourde à mes protestations, elle ouvrit le robinet en grand et laissa couler l'eau qui submergea vite mes pieds. « Maman, j'suis désolée... mais qu'est ce que tu fais? Maman? Arrête, nooon! » Elle avait pris le rasoir de papa et s'approchait de moi avec, le brandissant comme une arme. « Mais maman, j'ai été sage! » De sa main libre, elle m'agrippa le poignet et je ressentis instantanément une vive douleur à cet endroit-là. Quand j'osai enfin regarder, je ne vis que du rouge. J'avais très mal, mais je commençai par me dire que c'était très jolie ça comme couleur. L'eau m'arrivait presque aux genoux maintenant. J'avais peur, maman n'était pas comme d'habitude. Je préférais quand on faisait des gâteaux toutes les deux. Peut-être que c'était un jeu? Ma mère me prit soudain violemment par les épaules et m'obligea à m'allonger dans la baignoire. Je commençai à me sentir bizarre, comme si je volais. J'étais légère, un peu déconnectée de mon corps. J'étais bien dans cet état second, je voulais y rester. Mais maman en avait visiblement décidé autrement. Elle me fit d'autres entailles, plus profondes que les autres aux poignets et l'eau prit cette jolie couleur que j'aimais tant et qui semblait s'intensifier. J'avais mal maintenant. Je fis un pauvre « Maman... » mais au regard qu'elle me rendit, je vis que j'aurais mieux fait de m'abstenir. « TU N'ES PAS MA FILLE, TU ES UN MONSTRE, UN VERITABLE MONSTRE! » Soudain elle me retourna dans l'eau, puis j'eus mal, très mal dans le dos. Je fermais les yeux pour essayer d'atténuer la douleur et ne les rouvris pas.
I'm alone, forever alone.
Un après-midi ensoleillé en 2008, j'ai 15 ans
Ça fait presque deux ans maintenant, deux ans qu'ils sont apparus, deux ans qu'ils ne me laissent pas en paix, deux ans que je les cache à tous le monde, deux ans que ça m'empoisonne la vie, deux ans que je lutte sans succès pour m'en sortir... c'est long deux ans! Eux, ce sont les symptômes. Les symptômes qui montrent que je finirais comme Elle. Je n'aurais jamais d'enfants, j'aurais trop peur de leur faire endurer ce qu'Elle m'a fait endurer. J'ai des TOC ou troubles obsessionnels compulsifs, j'ai vu ça sur internet. Je sais, ça se soigne, mais moi c'est plus grave : j'ai les mêmes qu'Elle. Je me ronge les ongles jusqu'au sang, je m'arrache des poignées entières de cheveux, je refuse que quiconque pose les yeux sur mes cicatrices ... et je pressens que ce n'est qu'un début, que le pire reste à venir. J'ai peur. Peur de les entendre à nouveau, ces voix qui m'empêchent parfois de dormir. J'ai peur d'être rejetée si on l'apprend, peur de ne pas pouvoir guérir. J'ai également développé une peur des baignoire et des barbies. Je sais, c'est risible, mais j'ai peur... tout le temps! « … et du coup j'lui ai répondu d'aller se faire foutre, mais visiblement ça lui a pas plu et il a commencé à s'énerver et... Hey, tu m'écoutes? » « Mmmmh, oui, oui... » « Non, Cole, là tu m'écoutes pas! J'sais pas ce que t'as là depuis quelques temps mais t'es toujours partie dans ton monde... Youhouh, réveille-toi ma belle! » Il déposa un baiser sur mes lèvres. J'y répondis avec une certaine passion, mais ça ne suffit pas à calmer ses angoisses. « Tu sais Cole, j'suis pas que là pour faire pot de fleur, tu peux tout me dire. » « Mmmmh... » « Cole, regarde-moi. » Il prit doucement mon visage dans ses mains et planta son regard dans le mien. « Ose me dire en me regardant dans les yeux que tout va bien! » Je baissai la tête, incapable de soutenir son regard plus longtemps. « Aller, vas-y Cole, dis-moi quelque chose! » « Y'a rien à dire, ça va. » fis-je, les yeux fixés sur mes chaussettes. Il poussa un soupir. « Bon, puisque tu veux rien me dire, j'ai plus qu'à essayer de deviner... mmmmh, voyons voir, ça aurait pas un petit rapport avec ce sweat que tu quittes jamais? » Oh non, s'il te plaît Tobias, pas ça. T'aventures pas là-dedans! « Ah ah, tu réponds pas, c'est donc que j'ai raison! Allez, vas-y, enlève-le, juste pour voir! Tu t'es quand même pas fait le tatouage que t'as vu dans le magasin de l'autre jour? » « Non. » « Non, c'est pas un tatouage? Mmmh, qu'est ce que ça peut bien être? » « C'était non, j'l'enlèverais pas ce pull! » « Ah ouais, et pourquoi ça? » « Parce que j'ai pas envie de l'enlever, c'est tout! » « Aller, pour me faire plaisir! En plus tu dois crever de chaud avec ça, vu la température qu'il fait! » « J't'ai déjà dit non! » « Alleeeer... » me fit-il avec ce sourire qui avait toujours eu le don de me faire craquer. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui je ne pouvais pas, ce n'était pas moi qui contrôlais. « NON. » Persuader que je prenais ça pour un jeu, il me sauta littéralement dessus pour tenter de me faire ôter mon pull. Sa mission suicide étant un échec, il fit mine de renoncer et me prit par la main. Nous étions tous les deux allongés dans l'herbe d'un parc, les doigts enlacés. C'était un moment parfait. Pour moi du moins! Mais, Tobias n'ayant pas renoncé à me dévêtir plus que je ne l'étais, il fit glisser sa main jusqu'à mon poignet et entra en contact avec mes cicatrices. La folie en moi prit brusquement le dessus et je me retournai brusquement, me retrouvant du même coup sur Tobias, ma main enserrant sa gorge. « Ne t'avise plus jamais, je dis bien jamais, de toucher mes cicatrices, compris? » « hhkijkl » Réalisant soudain ce que j'étais en train de faire, je libérais sa gorge, lui laissant ainsi reprendre le souffle dont je l'avais privé. « Putain Cole, mais qu'est ce qu'il se passe, t'es devenu complètement folle ou quoi? » Folle. Folle. Folle. Folle. Folle. Folle. Folle. Folle. Alors c'était bien vrai, j'avais franchis la barrière, le point de non-retour, j'étais définitivement devenue comme Elle. Je me détestais à un point inimaginable. « Casse-toi Tobias! » « Mais Cole... » « Putain, t'as entendu ce que je t'ai dit oui ou merde, barre-toi Tobias, reviens plus jamais me voir, c'est mieux pour tout le monde. Aller, pssst, DEGAGE ! » Comme à regret il prit sa veste et s'en alla. Ce fut la dernière fois que je le vis. Après son départ, je restai un long moment seule, allongée dans l'herbe à écouter tout ce qui se passait autour de moi : là un enfant réclamait une glace, ici un couple s'échangeait de langoureux baisers, de l'autre côté de la fontaine, deux vieilles discutaient de la pluie et du beau temps... tous vaquaient à leurs occupations, continuaient le cours de leur vie. Ils n'avaient pas conscience que la mienne venait de se briser, que le masque d'apparences sous lequel je me cachais depuis deux ans venait de se fissurer. Vers 19h30, je décidai de rentrer chez moi. Je ne reconnus tout d'abord pas le camion garé devant chez nous et pénétrais dans l'appartement dans lequel je vivais avec mon père comme si de rien n'était. J'entendais mon père discuter dans la pièce d'à côté, au téléphone sans doute. « C'est toi ma chérie? » fit-il en entendant la porte d'entrée se refermer lourdement derrière moi. « Ouep, désolée du retard! » Il pénétra dans la pièce en m'adressant un sourire un peu gêné. « Non, non, aucun problème, je t'assure » Ce fut à mon tour de le dévisager avec un drôle d'air. « T'es sur que t'es pas malade? Non, parce que d'habitude tu me fais une scène dès que je suis 5 minutes en retard et là ça fait une demi heure que je devrais être rentrée! Bon, c'est pas que ça me manque de me faire engueuler, mais là je m'inquiète pour toi quand même! » « Coleen, sérieusement, il faut qu'on parle! » « Putain papa, ça fait combien de tempds maintenant que je t'ai demandé de m'appeler par mon deuxième prénom? » « Ce n'est pas la question. Je peux bien t'appeler Everleigh, ça ne changera rien au fond du problème! » « Quoi, qu'est ce qu'il se passe encore? » « Hum, Tobias m'a appelé, il m'a tout raconté. » « Mes jambes faillirent s'écrouler sous mon poids. Non, papa n'était quand même pas au courant, s'il vous plaît, tout mais pas ça! « Euh, et il t'a dit quoi exactement? » « Tout, Coleen, tout! Tu sais, je pense que tu l'ignores mais depuis un an je récupère toutes les poignées de cheveux que tu jettes dans la poubelle, j'inspecte régulièrement tes ongles pour savoir à quel stade tu en es, je te vois te camoufler sous ces vêtements trop larges... ça ne peut plus durer! Tout ça plus ce qui c'est passé aujourd'hui. Je peux plus fermer les yeux, faire comme si tout ça n'existait pas. Tu es malade Coleen, tu as besoin d'être soignée. Ce n'est pas de gaité de cœur, je te l'assure, mais j'ai pris des dispositions pour te faire admettre dans un centre de soin. » Je tombai littéralement des nues. « Tu as décidé de me faire interner? » Il me regarda d'un air suppliant « Coleen, il faut que tu guérisses, sinon ça risque de devenir dangereux pour toi comme pour toutes les personnes que tu es amenée à rencontrer. Tu sais, j'ai réussis à te sauver à temps de ta mère, mais je ne pourrais pas indéfiniment te protéger de toi-même... » « Quand? » « Quand quoi? » « Quand est- ce que les gens de l'asile vont venir ici pour m'emmener? » « Hum, justement, ils sont déjà là! Tu repars avec eux dès que tu sortiras de cette pièce, ils te laisseront juste le temps de rassembler quelques affaires. » La pièce se mit à tourner autour de moi, la chaise, se retrouvant au plafond menaçait de me tomber dessus. Je crois que c'est à ce moment là que je m'évanouis.
KILLING FRENZY
Le 31 décembre 2010, j'ai 17 ans aujourd'hui
« Et quand vous prennent ces hallucinations? » « Ce ne sont pas réellement des hallucinations, ça fait plutôt comme si une autre personne prenait le contrôle de mon corps. » « Oui, mais ma question était : Quand cela vous prend-t-il? » « Tout le temps, à n'importe quel moment! » « Mais quand exactement? » « Mais c'est complètement aléatoire putain! Vous croyez pas que si je savais quand j'allais entrer en crise, j'vous le dirais! Mais bordel, ça fait deux ans qu'on se voit, deux ans. Vous savez, j'ai appris que ça pouvait être très long deux ans... Deux ans et aucune amélioration, absolument aucune, vous vous rendez compte de ce que ça signifie? Je sais même plus pourquoi je viens! Vous me posez toujours les mêmes questions débiles pour lesquelles vous savez éperdument que j'ignore la réponse, mais non, vous continuez! Vous êtes médecin oui ou non, parce que des fois franchement je me pose la question! » Le petit homme chauve en blouse blanche continuait de me regarder, imperturbable. « Et sinon, des précisions par rapport au moment où vous prennent généralement ces hallucinations? » Aaarg, j'avais envie de l'étrangler, de le réduire en bouillie et de me faire un tapis avec sa peau! Je me levai brusquement et quittai la pièce en claquant la porte pour éviter d'en arriver à cette extrémité. J'en avait marre. Marre d'être ici, marre que ça serve à rien d'être ici, marre d'être devenu le bouc-émissaire de tous ces fous, marre d'être dans un établissement aussi pourri où les médecins étaient tous shootés pour résister et où les gardiens étaient tous corrompus. Marre de la vie, tout simplement. Je rentrai jusqu'à ma chambre, broyant des idées noires, me demandant pour la énième fois ce que je pouvais bien foutre ici. Lorsque je franchis le seuil de la porte, je ne vis pas tout de suite ce qu'ils avaient fait pendant mon absence. Ce n'est que lorsque je m'assis sur mon lit, pensant m'allonger au calme, que j'aperçus avec horreur le nouveau papier peint qui recouvrait les murs de ma chambre... et que je poussais un immense cri. Je me roulai en boule sur mon lit, hurlant toujours, espérant seulement que cette horreur aurait disparue dès que je rouvrirais les yeux. Mais je savais pertinemment que ça ne serait pas le cas, loin de là même. Des baignoires, partout des baignoires, des murs remplient de baignoires. J'éclatais de rire! C'était nerveux et ça devait faire peur, mais ça ne suffit pas à évacuer toute la tension qu'avait provoqué cette vue en moi. J'étais là, en train de rire comme une tordue, incapable d'ouvrir les yeux... j'étais vraiment descendue bien bas! Et puis je vis que je n'étais pas seule dans la pièce, Rebecca était là. Sans doute surprise par le fait que je soit arrivée plus tôt, elle n'avait pas eu le temps de décamper assez tôt. Elle se tourna vers moi avec un sourire sadique, à faire se dresser les cheveux sur la tête. « Surprise! » me fit-elle, ce sourire dément toujours plaqué sur le visage. « Avec les filles, on se demandait comment te faire passer le pire anniversaire de ta vie, histoire que tu nous oublies jamais. Alors on s'est renseignées sur toi, sur ton passé, et on a trouver que les baignoires c'était une bonne idée. C'est bien là-dedans que ta mère a voulu te tuer si je me trompe pas? » Elle n'attendait pas réellement de réponse, ce qui la comblait au plus et au point c'était cet air torturé que je devais arborer en ce moment même. J'avais envie de mourir, ou du moins de la faire taire et de m'enfuir loin, très loin, pour ne plus jamais revenir. Mais c'était impossible, car elle était là, à m'en empêcher et ça me mettait littéralement hors de moi. « Bah tu dis rien, ça te plaît pas? » me demanda-t-elle en éclatant de rire. « Oh, mais j'ai failli oublié, on a un deuxième cadeau pour toi! » Elle me tendit une boîte et je n'oublierais jamais les paroles qu'elle prononça à ce moment là. « On a retrouvé Kimberley! » Dans la boîte, une poupée Barbie couverte de sang me regardait d'un air lugubre. Je poussai un cri. Un cri qui venait d'une des parties les plus inexplorées -et les plus noires de mon être. Elle n'aurait pas dû, elle n'aurait jamais dû faire ça, elle n'avait pas le droit. C'était la provocation de trop, celle qui me mit hors de moi. Je n'était plus aux commandes. Tout d'un coup, mon double maléfique, celui que je prenais bien soin de cacher à la face du monde prit le dessus. Je me jetai sur Rebecca, la faisant tomber au sol et la rouais de coups. « TU N'AVAIS PAS LE DROIT, PAS LE DROIT TU ENTENDS? PAS LE DROIT DE ME FAIRE CA! » Elle ne riait plus maintenant et tentait de se dégager de mon emprise. Elle allait y parvenir facilement, étant donné qu'elle faisait plus d'une tête de plus que moi, mais elle ne pouvait pas s'en sortir comme ça, pas cette fois, car elle recommencerait, j'en était certaine. Et je ne le supporterais pas. Et puis je vis cette chaise, tout près de moi. Ma chaise de bureau en fer. Je la prit avec mes deux mains et l'abattit de toutes mes forces sur Rebecca. L'autre en moi avait prit le dessus, définitivement. Je ne m'arrêtai pas lorsque des gouttes de sang me giclèrent sur le visage. Puis j'entendis des cris dans mon dos, quelqu'un me tira. M'éloigna du corps inanimé, baignant dans son sang qui se trouvait à mes pieds. D'un seul coup, j'étais redevenu moi-même, l'autre était parti avec ma colère. Mon acte me revint à la figure comme une gifle. Je vomis les restes de mon dernier repas. J'avais franchi la limite, j'avais tué quelqu'un. J'étais devenue pire qu'Elle. Je ne méritais plus de vivre.
Dernière édition par Cole Everleigh Sherridan le Mer 18 Avr - 16:15, édité 21 fois
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Sam 14 Avr - 20:36
Amis du jour, bonjour, amis du soir, bonsoir!
J'aimerais savoir si c'est possible de prendre Jenyfer Lawrence comme avatar. J'ai bien vu qu'elle était prise pour un scénario, mais ledit scénario a visiblement préféré Kristen Stewart... donc j'me disais que! M'enfin bref, au pire j'pourrais bien trouver autre chose, si vous avez des idées dans le genre avatar féminin autour de la vingtaine d'années, avec un air un peu perdu... *non, je ne commence pas à faire ma chieuse dès en arrivant, mais pas du tout, qu'est ce qui vous fait penser ça?!? * /PAN/
A. Cassandre Tchaïkovsky
◭ messages : 716 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : botaniste. ◭ localisation : la vieille serre. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 07/11/1995
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Sam 14 Avr - 20:41
BIENVENUUUE parmi nous demoiselle et merci de ton inscription. Alors par contre, je ne pense pas que ce soit Jenyfer mais Jennifer, je crois ? Et je pense qu'il n'y aura pas de problèmes pour que tu la prenne étant donné que oui, comme dit c'est Kiki Stew à la place. Sinon et bien je peux te proposer : Clémence Poesy, Lana Del Rey, Astrid B-F, Troian Bellisario, Mia Wasikowska, Rachel Hurd-Wood ?
Ebbe-Fridtjof G. Berg
◭ messages : 171 ◭ date d'inscription : 01/04/2012 ◭ ancien métier : prostitué. ◭ localisation : recroquevillé dans le noir.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: le trottoir, les autres. ◭ mon crime: vendre du plaisir.
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Sam 14 Avr - 20:59
Bienvenue ici. Très beau pseudo ! Je rejoins Cassandre pour Astrid B-F, mais sinon j'adore Cara Delevingne.
A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Sam 14 Avr - 21:52
Déjà bienvenue parmi nous ! Pour ce qui est de Jennifer Lawrence, je l'avais réservé pour mon scénario. Mais comme la personne qui a pris le scénario n'aimait pas vraiment cette dernière, elle a changé pour K. Stew. Donc, moi, ça ne me pose pas de problème, tu peux la prendre. Et puis, au pire des cas, si un jour j'ai besoin, je changerai, je ne suis pas à un avatar près.
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 12:52
Merci pour ce bel accueil! (ce smiley est géant!!)
Oui Cassandre, c'est bien Jennifer & pas Jenyfer *fusillez-moi!!* (Mais euh, j'avais dit fusillez-moi! ) //SBAFF// Bon, sur ce coup là on va dire que j'ai eu une hallucination (ce serait pas la première fois!) Sinon vous avez peut-être remarqué que j'ai (un peu!) changé d'idée pour l'avatar! (suite à vos conseils d'ailleurs! Au passage : Merci. Astrid correspondait très bien à l'idée que je me faisait du physique de mon perso!)
Zéphyr J. Bewstick
◭ messages : 366 ◭ date d'inscription : 27/03/2012 ◭ ancien métier : Prostituée ◭ localisation : Derrière toi
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 13:15
Astrid + le pseudo de fifou =
Bienvenue parmi nous mamzelle
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 13:52
Mais merci Mamzelle!
A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 14:05
Mouahah. Astrid, quel bon choix ! Encore bienvenue officiellement, miss.
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 18:11
Mais si c'est pas la classe tout ça : double bienvenue officielle!! Merci Mister Jakotrovietch!
Octave Stravinsky
◭ messages : 26 ◭ date d'inscription : 22/03/2012 ◭ ancien métier : à voir
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 18:22
bienvenue parmi nous, astrid est un très bon choix.
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 18:37
Merci beaucoup!
Stojan Gautier
◭ messages : 261 ◭ date d'inscription : 24/03/2012 ◭ ancien métier : étudiant en parapsychologie. ◭ localisation : ici, puis là.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: elle, lui, eux, un peu tout le monde en fait. Mais, surtout moi. ◭ mon crime: le suicide. C'est déprimant, non ?
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 19:13
Dis-moi, je vais paraitre chiante .. Mais, est-ce que tu pourrais prendre une image qui fasse un peu moins réelle/un peu plus soft pour l'image du suicide ? Parce que je t'avoue qu'elle me met mal à l'aise, elle fait trop ... réelle.
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Dim 15 Avr - 21:46
No problemo !! J'vais supprimer l'image pour ce soir & puis j'verrais demain si j'en met une autre. Après j'comprend tout à fait qu'on puisse ne pas être à l'aise face à des images comme ça. Personnellement je la trouve très forte et je trouvais qu'en ça elle correspondait plutôt bien avec le début de mon histoire... mais c'est vrai que quelque chose de plus soft serait pas plus mal!!
Ana Luce
◭ messages : 108 ◭ date d'inscription : 16/03/2012 ◭ ancien métier : Vendeuse de journaux dans un kiosque ◭ localisation : ailleurs d'ici. La suède est un traquenard de cerbère, je vous le dis.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: un univers d'hypocrisie censée. Mais voyons. ◭ mon crime: Je suis une victime poussée à bout, par quelques cons..J'suis pas très coupable, donc..
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Lun 16 Avr - 22:49
(HEYYY mais j'ai pas vu l'image moi, na mé'oo Haem okai, je sors....encore une fois.)
Welcome miss.^^
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Mar 17 Avr - 3:22
astrid (tellement plus magnifique que j. lawrence je trouve ) bienvenue parmi nous, et éclate toi bien ici
Europe Volodya Åkerfeldt
◭ messages : 661 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : étudiante en mythologie nordique et religions d'aujourd'hui. ◭ localisation : ma boussole a perdu le nord.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: l'aube et l'aurore. ◭ mon crime: aimer trop fort, jusqu'à s'en perdre soi-même.
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Mar 17 Avr - 18:15
bienvenue avec un peu de retard, ahem.
Cole Everleigh Sherridan
◭ messages : 21 ◭ date d'inscription : 14/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Mar 17 Avr - 19:50
Merci pour l’accueil !
Stojan Gautier
◭ messages : 261 ◭ date d'inscription : 24/03/2012 ◭ ancien métier : étudiant en parapsychologie. ◭ localisation : ici, puis là.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: elle, lui, eux, un peu tout le monde en fait. Mais, surtout moi. ◭ mon crime: le suicide. C'est déprimant, non ?
Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh Jeu 19 Avr - 18:13
Merci d'avoir enlevé l'image. Je te valide demoiselle, bienvenue officiellement.
◐ Bienvenue sur THE OTHER SIDE.
Cole Everleigh Sherridan
Tu viens d'être validé, et tu rejoins donc le groupe BLACKWOOD. Dès maintenant, tu vas pouvoir tisser des liens en créant ta fiche ici. Et pourquoi ne pas ouvrir un carnet de Rps ? Ainsi, les gens pourront venir te demander un Rp, et suivre ceux que tu as en cours. Pour se faire, tu as rendez-vous ici. Et pour terminer, nous avons mis en place les carnets de bord. Il s'agit d'un journal intime, en quelques sortes, c'est là que tu pourras noter toutes les évolutions importantes pour ton personnage, tu évites ainsi aux autres de devoir suivre tous tes rps pour savoir où tu en es. N'oublies pas non plus de te recenser aux différents endroits importants. Et l'un des plus courants, c'est bien sûr le bottin des avatars. Ensuite, si tu veux exercer un métier, fais le nous savoir en venant le réserver ici. Il y a déjà quelques propositions, si tu n'as pas d'idées. Bien sûr, avoir un métier n'est pas obligatoire. Enfin ici, tu retrouveras tout ce qui touche aux logements/lieux. A savoir : demande de colocataire, de logement, et le registre des habitants. Car tu peux habiter à plusieurs endroits, mais pour certains lieux, le nombre de place est limité. Pour savoir où est-ce qu'il reste de la place, c'est ici.
Maintenant, l'équipe te souhaite de passer d'excellents moments avec eux et les membres sur The Other Side, et n'oublies pas que si tu as un problème, une question ou quoi que ce soit, le Staff est à ton écoute !
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Sujet: Re: La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh
La folie est le propre de l'Homme ♣ Cole Everleigh