ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé)
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N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 13:38
NEMESIS BLEUENN WENTWORTH
◐ les coeurs peuvent se briser. parfois, je me dis qu’il vaudrait mieux que nous mourions, en de tels moments, mais nous ne mourons pas.
NOM ◭ wentworth est un nom d’emprunt. après mon adoption, ma famille d'accueil m'a donné son nom, mais en réalité, mon nom de famille est callahan PRÉNOM(S) ◭nemesis, déèsse de la vengeance. je déteste ce prénom pour sa signification. comme si c'est lui qui avait dicté ma vie, qui m'avait envoyé dans ce monde de criminels. alors appelez moi par mon second prénom : bleuenn. blue, si vous préférez. ÂGE ◭vingt-et-un ans... un jeune âge pour se retrouver ici.DATE DE NAISSANCE ◭je suis née un vingt et un juin, si quelqu'un ici se préoccupe assez de moi pour fêter mon anniversaireLIEU DE NAISSANCE ◭lewiston, dans le maine.ORIGINE(S) ◭américaines. STATUT CIVIL ◭célibataire, pour un petit bout de temps, surement. comme faire confiance de nouveau après ce que j'ai vécu ? ANCIEN METIER ◭il fut un temps où j'étais passionnée par la psychologie. mes études furent courtes.GROUPE ◭blackwood. oui, je suis une criminelle. ne me jugez pas, vous auriez fait pareil dans mon cas.AVATAR ◭frida gustavsson
WE WON'T BE BORN AGAIN
PRÉNOM/PSEUDO ◭gala.ÂGE ◭seize ans.COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭je suis une revenante ! je m'étais inscrite, mais j'avais préféré quitter le forum par manque de temps. maintenant que c'est réglé, je reviens, comme promis !TON AVIS SUR LE FORUM ◭la nouvelle version est superbe !CREDIT ◭tumblrUN DERNIER MOT ◭j'ai opté pour frida, comme sasha pivovarova est prise, mais j'hésite encore... donc si vous avez des idées, je suis intéressée.CODE DU RÈGLEMENT ◭tomber est permis, se relever est ordonné.
WE WERE NEVER ALIVE
c'est dommage que je me retrouve ici. un si bel avenir m'était destiné. j'étais une brillante élève, une jeune femme perspicace. mais j'ai commis une erreur, et on m'a foutu dans le même sac que tous les criminels illettrés qui peuplent falkenberg. néanmoins, je sais que je mérite ma place parmi eux.
peut être que je retrouverai ma soeur, ici... je ne sais même pas si je serais capable de la reconnaître, si je la croisais. cela faisait plus de quatorze ans qu'elle a été condamnée à l'exil. il y avait également de grandes chances qu'elle soit morte. et qu'est ce qu'il me dit qu'elle n'ait pas été dans une quelconque prison, plutôt qu'ici ?
je n'aime pas falkenberg. je m'y sens mal, oppressée, et mon stress est permanent. le seul avantage de me retrouver au delà du lac éternellement gelé faisant office de frontière, c'est que jamais plus je ne verrai noé. il fait à présent partie de mon passé. avec un peu de chance, d'ici quelques années, je l'oublierai, lui et sa trahison.
j'ai peur. je me sens faible au milieu de tous les monstres qui m'entourent. alors, pour faire passer cette peur, je m'attaque parfois aux malades, aux faibles. lorsque je trouve quelqu'un que je suis capable de battre, je le tue et regarde son sang s'écouler lentement. cela m’apaise. je me dis que je suis capable de me défendre, que personne ne peut m'atteindre. je me dis que c'est une autre raison pour laquelle je mérite d'être à falkenberg. comme ça je ne regrette pas ce que j'ai fais à barbie. comme ça je ne me torture plus sur ce qui aurait pu ne pas se passer si il n'avait pas plu le jour du meurtre.
DEAD MEMORIES IN MY HEART
je ne suis pas étonnée de me retrouver ici. a vrai dire, personne ne l'est. j'ai, en quelque sorte, des circonstances atténuantes qui justifient ma présence sur cette terre de malheur. il paraît en effet que les enfants sont condamnés à répéter ce qu'ils ont vu et subi durant leurs premières années. ainsi, un enfant battu à de grandes chances de rouer de coup ses gamins, créant ainsi une chaine interminable. certains arrivent à casser ce cercle vicieux, et c'est même chose courante. mais il semble que ce n'ait pas été mon cas. ma grande sœur nausicaa, de dix ans mon aînée est surement la source de mes erreurs, si cette théorie est vraie. aux alentours de ses dix-sept ans, sans que personne ne comprenne ses motivations, elle est devenue folle. je me souviens ne plus l'avoir reconnue, lorsque âgée de sept ans, je l'avais vu assassiner notre mère. pendant son procès, nausicaa affirma s'être laissée emporter par sa colère de ne plus avoir de nouvelles de son père. je crois que ce n'est qu'une excuse, et qu'elle même n'a jamais su pourquoi elle avait fait couler le sang de sa propre famille. la vérité c'est que ma sœur était une droguée en manque. surement qu'elle avait voulu de l'argent pour se procurer son vice et que ma mère avait refusé. j'étais là, l'action s'était déroulée devant mes yeux, mais je ne me souvenais de pas grand chose. seulement de mon beau dessin accroché à un mur, une seule et unique goutte du sang de ma mère le colorant d'une joyeuse teinte rouge. curieusement, le visage tuméfié et le corps roué de coups de ma mère n'avaient laissés aucune trace dans mes souvenirs, laissant ma mémoire blanche comme neige, simplement parsemée de la goutte de sang qui avait finit sa course sur mon coloriage. je ne crois pas que la raison pour laquelle je me retrouve exilée ici ait quelque chose à voir avec ce qui s'est passé lors de mes sept ans. mais mes actes me semblent plus facile à accepter lorsque j'y pense. je me dis, blue, rien n'est de ta faute, c'était ton destin de devenir une meurtrière après ce que tu as vu. non, je n'ai pas à me blâmer. c'est ma sœur, la cause de tous mes problèmes, après tout.
barbie pleure. elle a vécu quelque chose d'horrible, ce soir. quelque chose d'abominable que personne ne comprendra. il faut qu'elle trouve un moyen de camoufler cela, sinon elle se retrouvera en prison. tout mais pas ça. elle n'est pas une criminelle à proprement parler. tout ça ce n'est qu'une histoire de vengeance. il a plus qu'amplement mérité ce qui lui est arrivé. oh, oui. la mort est douce en comparaison à ce qu'il lui a fait subir. elle sanglote dans le noir, baignant dans le sang de son propre père. père ignoble, père infâme. Il est en enfer maintenant. il le faut. sinon le tuer n'aurait servi à rien. elle pleure et s'essuie les yeux, teintant ses joues d'un rouge pourpre. ses larmes salées se mêlent au sang douceâtre de son père. ce dernier gît à même le sol, un couteau entre les omoplates. rien de tout cela ne serait arrivé si il était arrivé à l'heure à l'usine. ainsi, il n'aurait pas perdu son travail et plongé dans l'alcool. imbibé de cette boisson à un tel point qu'il en était arrivé à violer sa propre fille. personne ne pouvait contester qu'il avait mérité de finir le nez dans la poussière, poignardé dans le dos au sens propre du terme.
barbie pleure. elle a vécu quelque chose d'horrible, ce soir. et elle ne peut pas retourner en arrière, aussi fort qu'elle le souhaite. elle ne sait que faire, panique, tremble, pousse des gémissements. elle est presque innocente dans cette affaire. mais presque ce n'est pas assez devant un juge habitué à envoyer même des innocents en prison. tout mais pas ça. la mort est préférable à cet endroit ou seule la couleur des barreaux domine. il faut qu'elle prenne une décision, qu'elle agisse avant que quelqu'un ne découvre le corps. elle est bouleversée, n'arrive pas à réfléchir. elle appelle noé. doux et cher noé. son fiancé. tellement attentionné, gentil. tellement amoureux. il comprendra. ensemble, ils s'en sortiront. il le faut.
je n'ai jamais vraiment souffert de la mort de ma mère. elle travaillait énormément, et quand elle était à la maison elle passait son temps à regarder des telenovelas. D'après ma sœur, elle n'a pas toujours été comme ça. Lorsque mon père était encore là, la famille callahan était plus ou moins heureuse. puis ma mère est tombée enceinte de son second enfant – à savoir, moi – et il est parti. je le soupçonne d'avoir trouvé une célibataire milliardaire ou quelque chose dans le genre. il n'a plus jamais donné de nouvelle. peut-être bien qu'il est mort aujourd'hui, et personnellement cela ne me fait ni chaud ni froid. je ne l'ai jamais connu, ainsi son absence ne m'a jamais touchée. bref, ça peut paraître fou et horrible à croire, mais c'est le départ de ma sœur qui m'a le plus touchée. oui. tout simplement parce que c'était elle qui venait me chercher à l'école, me préparait mon gouter, m'aidait à faire mes devoirs. ma mère, dévastée par le départ de mon père n'était bonne qu'à regarder la télévision. ce n'est que bien après sa mort que j'ai compris son indifférence envers moi. j'étais celle qui avait fait partir son cher mari. c'était alors qu'elle était enceinte de moi qu'il avait fait ses valises. pas étonnant que ma sœur ait pété les plombs dans une famille aussi barge où les problèmes sont légion.
après la mort de ma mère, j'ai été adoptée par un couple adorable, qui cherchait depuis plusieurs années à avoir un enfant, sans succès. je les ai tout de suite adoré. j'ai eu la chance de ne pas être transportée de famille en famille. pourtant, rare sont les personnes prêtes à adopter un enfant déjà âgé de plus de sept ans. mais j'ai eu de la chance. pour une fois. ma sœur me manquait, mais à part cela, tout était parfait. j'adorai ma nouvelle famille et ma nouvelle école. j'ai eu la vie parfaite que chaque enfant mérite. tout était parfait, usqu'à mes vingt-et-un ans.
«noé, j'ai fait une énorme bétise. viens. viens vite chez moi, s'il te plait. » barbie pleurait, encore et encore. jamais elle n'aurait cru qu'autant de larmes auraient pu dévaler ses joues en quelques minutes. noé sentit sa panique et se résolu à ne pas poser de question. barbara avait besoin d'aide, pas d'un interrogatoire. et il n'avait pas le temps pour les questions. barbara, sa barbara d'amour, sa fiancée, avait besoin de lui tout de suite. « j'arrive. tiens le coup et n'oublie pas que je t'aime.» il savait que quelque chose de grave s'était passé. barbara était toujours si calme, si douce. jamais elle n'aurait été dans cet état si quelque chose de vraiment grave ne s'était déroulé. oui, noé savait qu'ils avaient affaire à un problème. Mais il était à milles lieues de se douter que ce problème était un meurtre.
« merde ! merdre, putain ! » noé donna un coup de pied dans le corps sans vie du père de sa fiancée. la normalité aurait voulu qu'il appelle une ambulance, mais sa rage était trop grande pour cela. barbie avait été violée par son propre père, comment aurait elle pu agir autrement que de le tuer ? Il fut pris d'un haut le cœur et se précipita vers l'évier de la cuisine pour vomir. il y resta quelques minutes, et lorsqu'il revint dans le salon, lieu du crime, son visage s'était métamorphosé. calme, il avait l'assurance de quelqu'un qui savait ce qu'il fallait faire. barbie était dans un coin, regardant le cadavre de son père, un rictus d'horreur sur le visage, les joues encore humides de ses larmes, bien qu'elles aient enfin cessé de couler. noé s'approcha de sa dulcinée, lui pris le visage entre les mains, obligeant les yeux de sa fiancée à se plonger dans les siens. «je... je vais aller en prison, n'est ce pas ? » elle s'était faite à cette idée. elle était une meurtrière à présent. c'était tout ce qu'elle méritait. « non, ma chérie. Tu ne vas nulle part. On reste ensemble, d'accord ? » barbie hocha la tête. oui, c'était une bonne proposition. mais ce rêve était irréalisable, elle le savait. «tu vas aller prendre une douche, réfléchir quelques minutes, et quand tu reviendras, tu seras forte. tu m'aideras à nettoyer tout ça.» le calme de noé terrorisait barbie. comment pouvait il être si sur de lui, si peut empli d'horreur ? noé se releva. « allez, vas y !»
un vent gelé faisait voleter mes cheveux, tout était sombre et le seul lampadaire à proximité était cassé. ainsi, la nuit et le froid régnaient, donnant à l'atmosphère une sensation de tension, de mystère. les environs était déserts, et seul le bruit de ma respiration venait rompre le silence. je rentrais de la fac et attendait le bus qui me conduirait à mon petit studio. plongée dans la pénombre, je semblait presque invisible. « je continue de penser à lui, je continue de revoir les images de cette nuit-là. j'en peux plus, noé, il faut que ça s'arrête. » un couple s'était arrêté à proximité de l'arrêt. je ne les voyais pas, mais je pouvais entendre leurs paroles. une jeune femme et son ami. la première semblait bouleversée, et je pouvais entendre sa panique transparaître dans sa voix. «ne t'inquiètes pas, mon amour, ça va passer. ça fait à peine une semaine, c'est normal. mais je te promets que bientôt tu n'y penseras plus.» la voix du jeune homme me semblait familière, comme si je le connaissais. c'était... perturbant de ne pouvoir associer un visage à sa voix. «non, noé ! j'y penserais toujours. l'image de ce putain de couteau entre ses omoplates me hantera jusqu'à la fin de ma vie. je l'ai tué. mon propre père. comment pourrais-je oublier cela ?» je pouvais entendre des sanglots à présent. mais je n'y fis pas attention, mon esprit étant focalisé sur les quelques phrases de la jeune femme. je me plaquais une main sur la bouche, m'empêchant ainsi de pousser un cri de stupeur. meurtre. meurtre. ce mot résonnait dans ma tête, sans cesse, encore et encore.
ne pas se faire voir. rester dans l'ombre. sinon ce serait la fin. ils avaient déjà tué une fois, ils pouvaient bien recommencer de peur que je ne dévoile quelque chose. « on s'est débarrassés du corps, il n'en reste rien. bientôt la police cessera de rechercher ton père, et on reprendra notre vie comme elle l'était. tu viendra vivre chez moi pour ne plus penser à cela, et peu à peu tu oublieras. ça se passera comme ça, d'accord ? tous les deux on va surmonter cette histoire. » je frémis. encore cette voix, si familière. je savais que je ne devais pas me faire prendre, mais j'éprouvais le besoin viscéral de savoir qui était ce noé. lentement, très lentement et sans un bruit, je laissais ma tête dépasser de l'arrêt de bus afin de pouvoir discerner le visage de l'homme. la pire idée de ma vie. une idée inconsciente, idiote, dangereuse. certaines nuits, je rêve de ce qui se serait déroulé si seulement je n'avais pas fait la conne en tentant de découvrir qui était noé. surement que j'airai continué ma vie simple, serait devenue une psychologue ou une psychiatre renommée, je me serais mariée, aurait eu des enfants, aurait été heureuse, tout simplement. mais il avait fallu que je joue à la curieuse.
il me vit. noé. et je l'ai tout de suite reconnu. il avait un visage si singulier, que je n'avais pas pu hésiter sur son identité. sa voix m'avait parue familière, car nous avions plusieurs cours en commun. nous étions dans la même fac, et plusieurs fois nous avions parlé quelques minutes de tout et de rien, du beau temps et de la pluie. mais à la fac, il se faisait appeler arthemis.
il m'a reconnu, lui aussi. et pendant quelques secondes, j'ai cru que ce serait la fin de ma vie. qu'il allait me tuer là, sous cet arrêt de bus plongé dans la pénombre, tout simplement parce que j'en savais trop. mais au lieu de se jeter sur moi pour m'étrangler, il a attrapé son amie d'une poigne ferme et a tourné les talons au pas de course. j'ai tenté pendant les minutes qui suivirent cet évènement de me dire que je n'avais rien entendu, que je ne savais rien. mais d'un autre côté, mon instinct me suppliait d'aller au poste de police le plus proche. la vérité, c'était que j'étais trop horrifiée parce que je venais d'entendre pour le rendre réel, officiel, en allant dénoncer le couple à la police. arthemis était tellement gentil, attentionné. j'avais du avoir une hallucination auditive. oui, c'était ça, obligatoirement. la deuxième plus grosse erreur de ma vie à été de rentrer chez moi comme si de rien n'était, sans aller raconter ce que j'avais entendu.
noé faisait les cents pas. ses mains tremblaient et il pouvait sentir son coeur battre à la chamade dans sa poitrine. barbie, se faisant toute petite, était assise sur le canapé du salon de noé et suivait son fiancé des yeux. le silence était pesant, dérangeant. bientôt, elle n'y tint plus. « on fait quoi ? » noé s'arrêta d'un seul coup. son sang bouillonnait dans ses veines et il sentait sa colère monter. il aimait barbie comme un fou, mais il était vraiment sur les nerfs ces temps ci. « j'en sais rien, barbara. merde, j'en sais rien ! c'est toi qui nous a foutus dans ce pétrin ! si tu n'avais pas pleurniché comme une cruche, jamais bleuenn n'aurait découvert ce que tu as fait. » barbara sentit les larmes lui monter aux yeux. elle n'en pouvait plus de cette histoire, elle allait craquer. elle éclatât en sanglots, incapable de soutenir plus longtemps le regard de noé. celui ci se sentit fondre de tendresse. douce, sensible barbie. il s'assit à ses côtés et l'entoura de ses bras. « je suis désolé, ma chérie. je suis tellement désolé, j'ai été dur. » ils restèrent lovés l'un contre l'autre sans prononcer un mot pendant quelques minutes avant que noé ne reprenne. «on n'aurait pas du la laisser partir. peut être qu'elle est à la police à l'heure qu'il est.» barbie considéra la situation. quelques jours plus tôt, l'idée de prononcer la phrase qui s'apprêtait à sortir de ses lèvres luis aurait semblé absurde. et pourtant. « on... on la tue ? » la jeune femme dégluti péniblement à cette pensée. un nouveau silence. aucun d'eux ne pouvant se décider sur la décision à prendre. « non. on ne la tue pas. avec un peu de chance elle n'a toujours pas été nous dénoncer. » noé se demandait quelle personne saine d'esprit n'irait pas tout de suite tout raconter aux autorités, mais il avait besoin de s'accrocher à un espoir. « alors on fait quoi ?» noé réfléchit quelques secondes, pesant le pour et le contre de son plan. « je la séduis. je la fais tomber amoureuse de moi. comme ça elle ne dira rien. »
trois mois que j'avais entendu la conversation entre noé et barbie. le lendemain de cette fameuse nuit, noé m'avait accosté. j'avais d'abord pensé à fuir, mais le campus était noir de monde, ainsi, je ne risquais rien. «je suppose que tu n'est pas allés nous dénoncer, sinon je ne serais pas ici, hein ? » noé avait de grosses cernes sous les yeux, preuve qu'il avait passé une nuit bien agitée. je ne savais quoi répondre. devais-je lui faire croire que je n'avais rien entendu ? non, le soir dernier, il avait surement remarqué mon air terrorisé. je sortis la première phrase qui me passa par la tête afin de ne pas avoir à répondre tout de suite à sa question, m'accordant ainsi quelques secondes de réflexion supplémentaires. « je croyais que tu t'appelais arthemis. » il haussa les épaules, un air neutre sur le visage. « c'est le cas. seuls mes proches m'appellent noé. » curieusement, à ce moment là je me souviens avoir pensé que j'aurai aimé avoir le privilège de l'appeler noé. malgré ce que j'avais appris la veille, je ressentais une certaine attirance pour le jeune homme. « je peux te payer un café ? » reprit-il.
c'est comme ça qu'a commencé notre relation. il m'a tout expliqué. il m'a dit que barbie avait tué son père parce que celui ci l'avait violée. sa réaction était donc compréhensible. il m'a également dit qu'il avait couvert sa fiancée, mais que depuis cette affaire il ne ressentait plus rien pour ce « monstre violent », comme il appelait barbie. deux semaines après la fameuse nuit, nous nous sommes officiellement mis ensemble. je l'aimais, il m'aimait. tout était parfait. n'est ce pas ?
je l'aimais plus que tout. pour la première fois, j'étais amoureuse. noé. j'étais entrain d'oublier l'histoire macabre de notre rencontre. tout était rose dans ma vie. j'étais heureuse plus que je ne l'avais jamais été. mais les secrets vous feront toujours du mal. aussi bien qu'ils soient enfouis, ils resurgissent un jour où l'autre. c'est ce qu'il s'est passé avec l'histoire du meurtre.
depuis plusieurs semaines à présent, j'avais pris l'habitude de passer la plupart de mes nuits chez noé. ce jour là, il pleuvait. j'avais profité d'une accalmie et était partie plus tôt que d'habitude à la fac. en attendant que le feu passe au vert, j'avais été éclaboussée par une voiture est contrainte de faire demi tour afin de prendre une douche et changer de vêtements. peut être que si cela n'était pas arrivé, je serais morte à l'heure qu'il est. ou peut être que s'il n'avait pas plut ce matin là, je ne serais pas à falkenberg.
bref, je suis retournée sur mes pas, puis suis entrée dans l'appartement de noé. j'en avais les clé depuis peu, chose qui m'avait procurée un immense bonheur. en m'engagent dans le couloir, j'ai entendu une voix. une voix que je n'avais pas entendue depuis la nuit de l'arrêt de bus. une voix qui me figea net. visiblement barbie et noé ne m'avaient pas entendus. « noé, je n'en peux plus. je l'imagine dans tes bras, allongée près de toi dans ton lit... j'en peux plus, ça ne peux plus durer comme ça.» sa voix était suppliante. un rictus de dégoût me tordit le visage. mais je n'avais pas à m'inquiéter. je savais que noé allait la repousser, la virer d'ici. parce qu'il était fidèle, parce qu'il m'aimait moi, et personne d'autre. parce que nous allions nous marier, avoir des enfants et vivre heureux. le livre de ma vie était déjà tout écrit. « je sais... moi non plus je n'en peux plus. tu me manques, j'attends nos rendez vous de plus en plus impatiemment et mes jours passent à une lenteur effrayante à ses côtés. » mon coeur rata un battement, mon cerveau essayant de capter une trace d'ironie dans les paroles de noé. je me sentis vaciller lorsque je compris qu'il n'y en avait pas. noé était tout ce qu'il y a de plus sincère. je pouvais entendre la déception dans sa voix. je m'appuyais sur le mur pour ne pas tomber. bizarrement, j'étais incapable de pleurer. noé reprit. « mais on n'a pas le choix, si on ne veux pas qu'elle nous dénonce, tu le sais bien. » j'étais incapable de réagir. ma respiration se bloqua, mes poumons me brûlaient, réclamant de l'air qui ne venait pas. après des secondes qui me parurent une éternité, je pu enfin aspirer l'oxygène dont j'avais besoin. « non, noé. il y a une autre solution. la première que nous avons envisagé. comment peut on faire autrement ? » une autre solution ? mais oui, bien sur. cette pute de barbie blonde me réservait le même sort que celui de son père. « tu as peut être raison... de toutes façons, je ne pourrais plus rester bien longtemps avec elle. elle deviens de plus en plus collante chaque jour. » mon coeur se révoltait aux paroles de celui avec qui j'avais voulu passer ma vie entière. il était tellement différent de ce que j'avais pensé. tellement différent du noé que j'aimais. « surement que le jour où je romprai avec elle, elle ira tout raconter aux autorités. oui, barbie, tu as raison. il est venu le moment d'être fort. de faire des sacrifices. » non. non ! il ne pensait pas ce qu'il disait ! il voulait seulement amadouer l'autre garce, lui donner de faux espoirs pour mieux la rejeter plus tard. «quand ? » court silence, puis deux mots prononcés sur un ton déterminé. «ce soir. » un éclair de douleur me parcourut le coeur. sans réfléchir et sans me soucier du bruit que je pouvais faire, je me ruais dans (notre) la chambre de noé, chercher son revolver, caché au fond d'un tiroir. lorsque je l'avais trouvé un soir alors que noé était (chez barbie) parti je ne savais où, je n'avais rien dis. je me doutais que cela avait peut être un rapport avec le meurtre du père de barbara, alors j'avais préféré ne pas remuer les souvenirs. je ne comprenais que maintenant l'utilité de cette arme à feu. me faire un trou dans la poitrine, je mettre le cerveau en bouillie. cette fois ci, les larmes coulaient, et j'étais parcourue de soubresauts en rythme avec mes sanglots. tandis que je fouillais le tiroir où était censée se trouver l'arme, j'entendis les pas pressés de noé et barbie se diriger vers la chambre. trop tard pour eux. j'avais l'arme en main et la tenais levée à auteur de mon menton vers la porte. lorsqu'ils apparurent, mes sanglots s'étaient tus et mes larmes coulaient silencieusement. « blue, quoi que tu ai entendu, lâche cette arme. tu le regretteras quand ton instinct aura parlé à ta place. » un rire rauque s'échappa de ma gorge et je m'humidifiait les lèvres en vue de la longue tirade que je m’apprêtais à faire. «deuxième conversation volée, deuxième choc. j'ai gardé le secret. je l'ai gardé pour toi, noé ! mais peut être devrais-je t'appeler arthemis, non ? puisque c'est comme ça que ceux qui ne te sont pas assez proche t'appellent. je te comprends, barbie. je te comprends; je comprends comment on peut devenir assez fou de douleur pour tuer. vous vous êtes bien foutus de ma gueule, tous les deux. toi, arthemis. comment peux tu être un tel monstre à ses côtés, et un tel ange aux mien ? je te décerne l'oscar du meilleur rôle dans la comédie dramatique de ma vie. et toi, barbie, de la plus grande garce. vous êtes fiers ? vous êtes devenus les monstres que vous avez toujours rêvé d'être ? pardon, barbie, je sais que tu fais ça par amour... peut être - surement - que j'aurais fait de même à ta place. mais tu es le seul moyen de me venger. la seule personne qui touche le coeur de pierre d'arthemis. je suis désolée.» j'avais l'air d'une folle. des cheveux me tombaient sur les yeux, des sillons de mascara maculaient mes joues, le bras qui tenais le revolver tremblait. je ne savais même pas si ce putain de truc était chargé. je pressais le chien de l'arme, comme on voit dans tous les mauvais films d'action. il produisit un clic plutôt satisfaisant. je vis au visage de noé - je ne pouvais me résoudre à l'appeler arthemis - que l'arme était chargé et fonctionnelle. « non ! non blue, tu fais une énorme erreur ! tout ça ce n'est qu'un leurre, j'en ai rien à foutre de barbie, c'est toi que j'aime. que j'ai toujours aimé. » mensonges. avec le stress, noé était incapable de mentir. et je le connaissais trop bien pour me laisser avoir. «très bien ! dans ce cas je suppose que tu te fiches qu'elle crèves, hein ? » les yeux de noé me montraient à quel point il me haïssait en ce moment même. je tournais l'arme vers barbie. pauvre barbie. au fond, ce n'était pas celle qui méritait de mourir. ce n'était pas elle que je voulais faire souffrir. mais la mort était un châtiment bien trop doux pour noé. un cri s'échappa des lèvres de barbie. « tue le lui ! tu dis que tu es désolée, alors tue le lui ! » noé se retourna vers barbie, avant de reculer. incompréhension, douleur. les yeux de barbie étaient suppliants. elle pensait réellement ce qu'elle avait dit. « tu me dégoûtes. tu vois, comment elle est arthemis ? tu vois qui tu aurais dû choisir maintenant ? elle préfère te voir crever devant ses yeux. mais il est trop tard, pauvre chou. bien trop tard.» je fixai barbie, me délectant de sa terreur et du désespoir de noé. « game over. » deux mots, prononcés en même temps que retentit le coup de feu. noé tomba à genoux et se plongea sur le corps mort de sa bien aimée. même après les dernières paroles de barbie, il continuait de l'aimer. ç'en était pathétique.
le corps sans vie de barbie bloquait la porte de la chambre, et je dû l'enjamber pour sortir. noé n'eut même pas la force de m'arrêter. je suis sortie dehors. l'air était frais, la pluie gelée. je tendais mon visage vers le ciel, laissant les pluie laver mes joues de mes larmes et de mon mascara avant de lâcher le revolver par terre et me rendre au commissariat le plus proche. je ne regrette pas ce que j'ai fais. non, pas du tout. j'ai avoué le meurtre de barbie, sachant très bien ce qu'il allait advenir de moi. comme ma soeur, j'allais aller en prison. une personne reproduit toujours ce qu'elle a vécu pendant l'enfance. voilà mon excuse.
je n'ai pas dénoncée noé. je lui avais déjà suffisamment pourri la vie.
Dernière édition par N. Bleuenn Wentworth le Jeu 12 Avr - 14:56, édité 1 fois
A. Czeslaw Jakotrovietch
◭ messages : 767 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : Tueur à gage, qui exerce toujours d'ailleurs. Ahem. ◭ localisation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Pour ne pas dire autre chose.
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: La Mafia Russe. ◭ mon crime: Tellement de choses... A commencer par ne pas être mort avec les miens, et certainement quelques exécutions et autres trucs pas clairs. Mais bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'étrangler son patron ?
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 14:01
BLUEE !! Le retour, ou pas ? Si c'est le cas, rebienvenue !
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 14:16
oui, de retour et pour de bon
N. Daenarys Ashes
◭ messages : 279 ◭ date d'inscription : 19/02/2012 ◭ ancien métier : tatoueuse/artiste. ◭ âge irl : 31 ◭ date de naissance : 20/03/1993
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: l'amour. ◭ mon crime: avoir créer les abîmes de feu, protéger celui que j'aimais dans leur chaleur.
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 14:33
Rebienvenue ♥
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 14:35
merci cette fois ci, on se le fera en rp notre lien, si tu veux bien
N. Daenarys Ashes
◭ messages : 279 ◭ date d'inscription : 19/02/2012 ◭ ancien métier : tatoueuse/artiste. ◭ âge irl : 31 ◭ date de naissance : 20/03/1993
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: l'amour. ◭ mon crime: avoir créer les abîmes de feu, protéger celui que j'aimais dans leur chaleur.
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 14:38
Bien sûr que je veux
Octave Stravinsky
◭ messages : 26 ◭ date d'inscription : 22/03/2012 ◭ ancien métier : à voir
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 15:18
frida, très bon choix. (re)bienvenue.
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Jeu 12 Avr - 15:39
merci (même si j'hésite toujours pour frida )
A. Cassandre Tchaïkovsky
◭ messages : 716 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : botaniste. ◭ localisation : la vieille serre. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 07/11/1995
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Ven 13 Avr - 9:05
HAAAAN MA BLUE. J'suis trop heureuse de te revoir ! Par contre, avant de te valider tu veux de l'aide pour ton avatar ou tu veux garder Frida ?
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Ven 13 Avr - 14:11
ben faute d'autre idée, oui, je garde frida
A. Cassandre Tchaïkovsky
◭ messages : 716 ◭ date d'inscription : 15/01/2012 ◭ ancien métier : botaniste. ◭ localisation : la vieille serre. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 07/11/1995
De quoi es-tu coupable ? ◭ mes complices: mes mains. ◭ mon crime: c'était un accident. (meurtre de son fils)
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Ven 13 Avr - 20:21
D'accord ma belle ! Je te valide donc avec graaand plaisir et je veux un lien pour de vrai avec toi c'te fois.
◐ Bienvenue sur THE OTHER SIDE.
N. Bleuenn Wentworth
Tu viens d'être validé, et tu rejoins donc le groupe BLACKWOOD. Dès maintenant, tu vas pouvoir tisser des liens en créant ta fiche ici. Et pourquoi ne pas ouvrir un carnet de Rps ? Ainsi, les gens pourront venir te demander un Rp, et suivre ceux que tu as en cours. Pour se faire, tu as rendez-vous ici. Et pour terminer, nous avons mis en place les carnets de bord. Il s'agit d'un journal intime, en quelques sortes, c'est là que tu pourras noter toutes les évolutions importantes pour ton personnage, tu évites ainsi aux autres de devoir suivre tous tes rps pour savoir où tu en es. N'oublies pas non plus de te recenser aux différents endroits importants. Et l'un des plus courants, c'est bien sûr le bottin des avatars. Ensuite, si tu veux exercer un métier, fais le nous savoir en venant le réserver ici. Il y a déjà quelques propositions, si tu n'as pas d'idées. Bien sûr, avoir un métier n'est pas obligatoire. Enfin ici, tu retrouveras tout ce qui touche aux logements/lieux. A savoir : demande de colocataire, de logement, et le registre des habitants. Car tu peux habiter à plusieurs endroits, mais pour certains lieux, le nombre de place est limité. Pour savoir où est-ce qu'il reste de la place, c'est ici.
Maintenant, l'équipe te souhaite de passer d'excellents moments avec eux et les membres sur The Other Side, et n'oublies pas que si tu as un problème, une question ou quoi que ce soit, le Staff est à ton écoute !
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Sam 14 Avr - 7:58
oh, bordel, ton nouvel avatar avec plaisir mon loulou meeeerci pour la validation
Zéphyr J. Bewstick
◭ messages : 366 ◭ date d'inscription : 27/03/2012 ◭ ancien métier : Prostituée ◭ localisation : Derrière toi
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Sam 14 Avr - 8:22
Frida + le pseudo + l'histoire qui déchire..
N. Bleuenn Wentworth
◭ messages : 95 ◭ date d'inscription : 12/04/2012 ◭ ancien métier : étudiante en psychologie. ◭ localisation : quelque part dans les ténèbres. ◭ âge irl : 29 ◭ date de naissance : 09/11/1995
Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé) Sam 14 Avr - 8:29
SASHA cette fille c'est l'amour de ma vie j'adore ton pseudo, aussi je suis contente que ma fiche te plaise ! il nous faudra un lien
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Sujet: Re: ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé)
ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. (terminé)