PRÉNOM/PSEUDO ◭ Amélie/LAZZY ÂGE ◭ 16 ans COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭ Par un partenariat TON AVIS SUR LE FORUM ◭ Il est à tomber. Le contexte, le design, le pv... Enfin bref, j'adore déjà CREDIT ◭ Crispin UN DERNIER MOT ◭ CODE DU RÈGLEMENT ◭ ok par le frenchy.

Je n'avais pas imaginé un jour me retrouver ici. C'était pesant, je ne savais pas à quoi m'attendre. Certainement pas à cela. Je n'avais jamais entendu parler de Falkenberg avant le jour où la sentence tomba. Je n'avais pas vraiment de crainte quant à ce que j'allais y trouver. Je ne pouvais pas me retrouver dans une solution délicate, après tout, je n'étais pas tout blanc et j'étais certains plus intelligent que les petits voyous se trouvant ici. C'est eux qui avait le plus à craindre ma présence... Quoi que. Ici, personne ne semblait pouvoir être tout blanc. Bien que j'ignore les raisons exactes pour lesquels il était possible d'être envoyé ici, je me doutais qu'il fallait en faire suffisamment pour que la prison ne soit même pas une solution convenable. J'étais rapidement arrivé à cette constatation, bien avant d'avoir mis les pieds ici et c'est pourquoi j'ai tout de suite su que je devrais abandonner l'idée de me réjouir de la chair d'une vierge pour quelques temps. Combien? Je ne le sais pas. Le moins longtemps possible. En arrivant, j'ai tenté d'observer les alentours à la recherche d'une faille pour quitter la ville mais finalement, je me dis qu'y créer mon empire pourrait m'apporter une certaine satisfaction... Je sais qu'un jour, tout de même, je partirais d'ici. Je me suis tout de suite refusé à penser que je finirais mes jours cloîtrer dans un trou. J'ai pris la décision de faire mieux que la comtesse pour cela. Un jour, tout élève se doit de dépasser son maître.

"La Comtesse Báthory? Tu connais pas? C'est pas une histoire pour les chiques molles, j'te préviens. C'est pire que tous les contes pour bébés que t'as raconté ! Celle-là, c'est une vraie histoire... Une histoire ancienne, d'une comtesse des pays de l'est... La légende dit qu'elle enlevait des jeunes pucelles pour les torturer ! Plus de 600, mec, tu te rends compte? On dit aussi qu'elle se baignait dans le sang de ses victimes, et que cela a permis à son âme d'obtenir la vie éternelle sur Terre. On dit aussi qu'elle hante encore le Monde et que quand elle est en chasse, personne ne peut lui échapper. Elle te prend par surprise et il n'y aucun moyen d'échapper à ses griffes." Mon regard était plongé dans celui de mon ami. Un frisson parcourait mon dos. Frisson de terreur intense, mais aussi d'extase. De toutes les histoires racontées ce soir-là, elle demeurait haut la main la meilleure. J'étais fasciné, sidéré par tant de violence. Cette femme, illustre comtesse, était l'exemple même de ce qui se rapprochait le plus de l'intelligence. N'y a-t-il pas que cette facilité déconcertante à dissimuler autant de crimes, pendant autant de temps, qui puisse prouver une quelconque ruse? Le reste n'est que bagatelles, subterfuges ! J'admirais sincèrement cette femme, tout en la craignant tout de même. Mais j'ai toujours su que pour parvenir au sommet, il était nécessaire d'inspirer une terreur au moindre croisement de regard. C'est là que j'entrepris de m'améliorer. J'avais du temps, beaucoup de temps. Les études avaient toujours été pour moi, un simple exercice, je n'avais jamais eu besoin d'y travailler trop pour réussir. Mes recherches s'orientèrent naturellement vers cette femme morte depuis plusieurs siècles. J'avais l'irrépressible envie de la comprendre, de comprendre pourquoi elle avait agi ainsi, pourquoi de cette manière. Les similitudes entre son histoire et la mienne, son caractère et le mien se sont avérés étonnantes. Au final des années, je ne l'ai jamais oublié alors que les autres n'étaient que passades. L'impression qu'elle était là, avec moi, en moi était insoutenable. Je sentais cette part de moi qui n'attendait qu'une chose, c'était de reproduire ce geste dont je rêvais les nuits.

Bientôt, en rêver ne suffit plus. Mes journées étaient pesantes et je ne vivais que pour les instants passés en présence de la comtesse. Mille et une visions de morts s'offraient à mes yeux, toute plus excitantes les unes que les autres. Et puis, j'y parvins enfin. Je n'avais pas cherché à provoquer cet instant, il s'est imposé ainsi à mes yeux comme une évidence. Les seuls mots qui traversèrent mon esprit à cet instant furent ceux-ci : "Il est temps." Le reste vint tout naturellement. L'homme n'est pas fait pour vivre en société, l'homme est sauvage, l'homme est un animal. C'est un ordre que l'on devrait rétablir, une loi plus animale ne ferait qu'augmenter nos chances de survies dans ce monde pour lequel nous ne sommes plus adaptés. Je me sentais libre, libéré du fardeau de la société et incroyablement bien. Mon coup d'essai ne pouvait pas être un coup manqué, c'était impensable. Elle était blonde. Cheveux long, allure simple. Une pucelle, je pouvais pas m'en prendre à quelqu'un d'autre. Elle tourna dans une ruelle sombre, mes pas la suivirent d'eux-mêmes. Je n'avais pas d'arme alors je la saisis par le cou. Les choses n'étaient pas si simples. Elle se débattit et je sentis qu'elle allait hurler. D'un coup, je la jetais contre un mur, y faisant heurter son crâne aussi fort que je pouvais. Sa tempe l'atteint en premier, elle s'évanouit. Je ne pouvais pas la laissée ici alors je la dissimulais sous mon manteau, la dissimulant en yeux des passants, laissant penser qu'elle n'était qu'une SDF endormie. Rapidement, je revins sur place en voiture et l'embarqua. Arrivé chez moi, je m'en donnais à cœur-joie avec son corps. Seulement, je ne connaissais pas encore tous les aspects physiques permettant de créer une forte hémorragie. Son corps était mutilé, mais elle vivait toujours. Je m'y amusais pendant plusieurs heures. Au final, bien peu de sang coula, je ne pus me résoudre à continuer et finis par brûler son cadavre, comme je le fis de tous les suivants pour ne laisser aucune trace. L'odeur de la chair avait pour moi un fort pouvoir aphrodisiaque et le crépitement particulier des flammes ravissait mes sens. Au fil du temps, j'appris à mieux connaître ce que je me plais à nommer les "différentes méthodes de vider un cadavre de son sang". J'ai longtemps envisagé d'en écrire tout un ouvrage. Les générations futures se seraient battues pour en trouver un exemplaire ! Passons cela. Personne ne put jamais lier les victimes. Je ne laissais aucune trace.

C'était un soir de printemps. Il faisait plutôt beau et j'avais une envie folle e sortir prendre l'air. Le dernier meurtre avait été palpitant et je voulais retrouver cette excitation précédente. Cela faisait un moment que j'avais cessé de m'en prendre aux mendiants. Comme la comtesse, je m'attaquais à des personnes de rang de plus en plus élevé dans la société. Étrangement, l'effet que cela avait sur moi en était encore grandit. J'avais donc décidé de viser haut. Il était toujours plus simple de frapper au hasard mais je n'ai jamais eu peur des défis. J'avais repéré une maison bourgeoise, un peu à l'écart de la ville. On disait de cette famille y vivant qu'elle était aisée. Ils avaient une fille, jeune, la quinzaine à peine. Je l'avais déjà vu en portrait, elle était vierge sans aucun doute, l'innocence se lisait sur son visage. J'avais tout de suite eu envie de la massacrer. Elle correspondait en tout point à mes recherches. En partant de chez moi, je m'étais dit que ce serait elle, et qu'elle serait mienne aujourd'hui. Tout sourire, j'avais remonté l'allée jusqu'à l'entrée. Aucune voiture devant l'entrée, si quelqu'un était présent, et je l'espérais de tout cœur, ce n'était pas ses parents. J'avais sonné, puis attendit. Ce n'était pas la première fois que j'agissais ainsi. Je suivais ma prochaine proie et j'attendais que la voie soit libre. Je me faisais ensuite passé pour un vendeur faisant du porte-à-porte et une fois entré, c'était simple. Je n'avais pris aucune précaution aujourd'hui, je m'en mordis les doigts. C'est bien cette blondasse qui m'ouvrit. Seulement, elle n'était pas seule et quand je sortis mon couteau, son garde du corps me neutralisa. Je n'avais pas la force de cet homme, loin de là, ce fut mon seul défaut... En plus de mon inconscience de cette journée. Maintenant, je dois croupir ici, je ne peux plus tuer, cela me manque.