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 cache qui peut. /gen

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Europe Volodya Åkerfeldt

Europe Volodya Åkerfeldt



◭ messages : 661
◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : étudiante en mythologie nordique et religions d'aujourd'hui.
◭ localisation : ma boussole a perdu le nord.

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: l'aube et l'aurore.
◭ mon crime: aimer trop fort, jusqu'à s'en perdre soi-même.

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MessageSujet: cache qui peut. /gen   cache qui peut. /gen I_icon_minitimeDim 18 Mar - 16:56

la cabane au fond du jardin.

Un endroit où il fait bon vivre. Un endroit où le chaos perdu se transforme en sérénité presque complète. Lieu de jeu, lieu de je : mon havre de paix. Maison faite de feuilles et de branches en tous sens, maison faite du besoin d’isolement réuni dans le recueillement. Retrouver en un lieu le perdu, l’impossible : la tranquillité. Ne plus penser, sans danger. Respirer, s’oublier sans oublier. Voir l’enfant qui rit, laisser l’adulte qui pleure. Fuir la femme et ses devoirs, poursuivre l’innocence de l’enfance. La naïveté, les choses simples, les vraies. Se cacher. Des autres, de soi-même. J’ai couru longtemps mais qu’importe : je ne fais plus que courir. Courir pour ne pas mourir. Mes plaies béantes sont plus ouvertes que la plus profonde des crevasses de mon cœur. L’épanouissement des blessures rassasie mon besoin de pardon tout en éradiquant ma fierté personnelle. Je ne suis qu’une, je ne suis qu’elle. Loin de ses yeux, je ne suis moi. L’idiot qui a brandit le fouet ma tailladée jusqu’à l’os et peu à peu mes forces disparaissent. C’était pour toi mon amour, c’est pour toi mon amour. Comment faire pour panser l’affreux ? Éviter à tout prix le moment fatidique, celui de mon retour, celui de tes cris quand tu me verras en sang, une fois de plus. Souffrir est mon dû, toi tu ne mérites que le bonheur. Il n’y aurait pas dû avoir de traces de son méfait, c’est injuste.

Je suis là, échouée sur la triste cabane de nos enfantillages. Et je me dis d’ailleurs qu’elle n’a toujours pas de nom. C’était une idée commune, la belle brune et moi, un lieu calme inconnu de tous. Un passage secret, une cabane cachée, un mot de passe impératif au passage virtuel de la grande porte magique. Au fond, je n’ai que dix-neuf ans. Parfois je viens seule, parfois elle est là aussi. On se raconte nos secrets, on joue, on rit. On est nous, et ça personne ne le sait. C’est un peu notre contrée à nous, moi je l’interprète d’un nom elfique.

Absconsus puni bien, je ne peux que l’avouer. Mes yeux perdus sur le mouillé retiennent soudain leur attention sur les fin mouvements des branches de sapin. Ça ne peut être qu’elle : elle est celle avec qui je partage la cachette. Cette fois je n’ai plus honte de mes larmes et je dresse mes yeux vers la silhouette qui ne tarde à faire son apparition. « Gen, j’ai mal. » Soupire, soupire, vent. « Gen, j’peux pas rentrer chez moi, Wolfgang , Wolfgang il va le tuer, il va crier, il va hurler. J’ai fait une bêtise, une grosse. Encore une. Juste que.. Juste que je voulais me punir et pour me punir je devais souffrir. Je suis allée voir Absconsus, maintenant je ne suis plus que débris de chair. J’ai mal Gen, je fais quoi. Je fais quoi. » Et sans lui laisser le temps de respirer, moi, petite fille agenouillée, je pleure encore sans même en savoir la véritable raison. La superficielle parait bonne : j’ai mal. Comme il l’avait prédit, les plaies s’infectent. Ça pullule la saleté rejetée par la serre, les insectes et autres champignons. Et au moindre sursaut, le sang jaillit un peu plus. Combien de grammes en moins ? Dieu seul le sait. Elle est docteur Gen, elle est docteur. « Tu es docteur Gen ? » Non ? Parce que j’ai vraiment, vraiment besoin de toi.
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Genesis E. Malone

Genesis E. Malone



◭ messages : 122
◭ date d'inscription : 20/02/2012
◭ ancien métier : Interne en médecine, département : chirurgie urgentiste.
◭ localisation : Dans mon studio, ou bien sur mes patins.
◭ âge irl : 29
◭ date de naissance : 20/10/1994

De quoi es-tu coupable ?
◭ mes complices: Complice ? Non. Le vrai coupable ? Son ex-petit ami.
◭ mon crime: Son ex-petit ami a tué un homme. Elle a eu le malheur bête et méchant de lui arracher l'arme d'entre les mains, mais trop tard. Prise sur le fait, alors qu'elle était innocente.

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MessageSujet: Re: cache qui peut. /gen   cache qui peut. /gen I_icon_minitimeMar 20 Mar - 17:48

Genesis marchait, perdue dans ses pensées. Elle s'était éclipsée de l'appartement, prévenant tout de même Arsène afin que sa paranoïa ne lui joue pas des tours. Elle avait besoin de prendre l'air, ce que le jeune américain répugnait dans l'ensemble à faire. Il était bien derrière les volets de l'appartement, en sécurité. Et encore. Même là, il était victime de sa paranoïa. C'était difficile que de vivre au quotidien avec ses peurs injustifiées, mais il était son meilleur ami, et pour rien au monde elle ne l'aurait laissé tomber. La jeune femme enjamba une bûche de bois laissée pour vacante au sol. Elle ne savait pas vraiment où elle allait. Elle marchait, sans but, perdue dans les bois hostile de Falkenberg. Néanmoins, elle s'y sentait toujours plus en sécurité qu'en ville. Mais sa promenade sans but la frustrait. Elle n'avait jamais d'objectif, ici, dans cette bourgade. Elle se sentait abandonnée au hasard, elle n'avait pas d'autre choix que de laisser ses pas la guider. Sans finalité. Soudain, une idée lui traversa l'esprit. Le refuge. Sa petite cabane, isolée et cachée aux yeux de tous, dans le fond des bois, où elle se réfugiait avec Europe lorsque l'une et l'autre voulaient s'extraire de la réalité quelques instants et juste rester toutes les deux, à s'amuser et à en oublier la difficulté. Depuis qu'Arsène était arrivé, Esi n'y était pas retourné. Et là, elle en avait envie. Lentement, elle laissa son instinct reprendre en main sa promenade, zigzaguant entre les arbres. Peut-être qu'Europe y était, songeait-elle le coeur battant. Elle aurait aimé l'y retrouver. Elle l'appréciait réellement, et passer du temps en sa compagnie dans ce petit havre de paix, cette cabane de branchages et de feuilles, cela la rendait plus heureuse encore. Même si Falkenberg la rejetait, elle et puis sa bonne humeur, son envie permanente de sourire et d'aider les gens, avec la petite blondinette ce n'était pas pareil. Là bas, Genesis pouvait être qui elle voulait. Elle était libre d'être elle-même ou bien encore l'enfant qu'elle avait été. Europe avait de ces âmes contenant encore une part de pureté et d'innocence que la vie essayait purement et simplement d'éradiquer, mais qui persistait. Et il fallait que cela dure. C'était pour ça que construire cette cabane avait paru une idée excellente à la  jeune Irlandaise. Elle préserverait cette petite part d'enfant en elles, les aiderait à développer un rayon de soleil qui leur permettrait de lutter contre la noirceur de Falkenberg, au moins quelques instants, dès qu'elles en avaient envie.

Genesis arriva devant la petite cabane. Mais quelque chose clochait. Pourquoi y avait-il du sang accroché aux feuillages ? Quelqu'un avait trouvé leur cachette ? Ou était-ce un animal blessé ? Ou... Non. La dernière hypothèse n'était pas envisageable. Europe ne pouvait pas être blessée à ce point, trop de sang perdu, ce ne pouvait être le sien. Néanmoins, cela n'empêcha pas la petite irlandaise de se ruer à l'intérieur de l'abri. Et en voyant son amie dans cet état, son cœur loupa un battement, faisant un bond dans sa poitrine pour hurler son désespoir. Aussitôt, elle tomba à genoux sur le sol meuble, et elle prit la petite blonde dans ses bras, protectrice. Celle-ci était perdu. Elle balbutiait tout un tas de choses, que Genesis avait parfois du mal à comprendre. Mais les faits restaient là. Le sang maculait désormais les vêtements de la petite médecin, tandis que la part professionnelle de son cerveau réfléchissait à comment sortir Europe de là. Puis lui vint un souvenir. Une petite boite qu'elle avait amenée ici, qui faisait partie de ses trésors. Une boite qu'elle avait dans un même exemplaire chez elle, en bien plus professionnelle, mais pour des premiers soins, celle cachée ici ferait bien l'affaire. Esi s'accrochait presque autant à son amie que l'inverse. Elle avait pourtant peur de lui faire mal. L'urgence était de la soigner. « Oui, je suis médecin... Je vais m'occuper de toi, je te laisserais pas... » Le cerveau de l'irlandaise fonctionnait à plein régime. Elle avait de quoi désinfecter, le plus important. Elle avait ses vêtements pour qu'Europe puisse s'asseoir sur quelque chose de propre. Et si les plaies étaient suffisamment désinfectées, elle pourrait recoudre. Dans le cas contraire, des bandages rapides feraient l'affaire en attendant de la ramener à l'appartement pour la soigner plus efficacement. L'urgence était d'éliminer la menace de l'infection. « Je vais m'occuper de toi. » Aussitôt, Genesis lâcha Europe, ôtant sa veste en jean et son gilet à capuche en dessous. Elle les étala à même le sol, leur faisant recouvrir le plus de surface possible. Il allait falloir penser à amener une nappe ici, à l'avenir. Lentement, elle aida son amie à s'installer sur la petite surface un peu plus stérile ainsi formée. « Bouge pas, j'ai de quoi te soigner. » Ses vêtements seraient foutus, aux vues du sang perdu par la jeune fille. Mais ce n'était pas important. Pas du tout. Genesis se précipita vers l'endroit où elle avait caché la petite boite, fébrile et tremblante, espérant qu'elle se souvenait. bien, qu'il y avait bien du matériel de premiers soins ici. Oui. Elle poussa un brutal soupir de soulagement quand elle attrapa la boite stérile très bien protégée. Elle eut peur de l'état de ses outils en l'ouvrant, mais eut l'agréable surprise de les trouver intact. La plupart étaient bien évidemment sous emballage stérile. La bouteille de désinfectant était intact. Précipitemment, la jeune femme déchira le bas de sa chemise à défaut d'avoir du coton, et l'innonda de désinfectant. « Ca va piquer, accroche-toi à mon bras si tu as trop mal. » prévient-elle avant d'appliquer le tissu imbibé sur une des plaies qui avait été en contact avec le sol, la débarrassant minitieusement des éventuels corps étrangers indésirables. Elle détestait pratiquer la médecine d'urgence. C'était un travail minutieux qui prenait du temps. Mais là, du temps, elle n'en avait pas. C'était bien ça le problème. « Ça fait combien de temps que tu étais là ? » Elle continua de désinfecter, sans s'arrêter, essayant de ne louper aucune des multiples plaies de la jeune femme. Elle avait tellement peur qu'Europe fasse une infection, c'était une horreur... Et pire que cela. Elle-même n'avait pas les mains propres. Et si elle en faisait une à cause d'elle, hein ? Elle ne se le pardonnerait pas. Elle tremblait à moitié, comprenant soudain mieux pourquoi dans les hôpitaux les médecins trop proches de certains patients n'avaient pas le droit de s'en occuper. Le stress la rongeait, peur de faire quelque chose de mal, de la tuer au lieu de la sauver. Mais elle n'avait pas le choix, elle devait l'aider. À Falkenberg, il n'y avait pas de règles précises. Tout le monde pouvait tuer tout le monde, Genesis devait être l'une des seules à lutter pour soigner les autres. Elle poussa soudain un long soupir, des larmes de peur plein les yeux, se reculant légèrement pour regarder Europe, tentant de ne pas s'effondrer devant elle. Son amie avait besoin d'elle, elle devait être forte. « Le mieux ce serait qu'on rentre... À mon appartement... Je peux commencer ici mais je ne peux pas tout bien faire... » Elle savait qu'Europe ne voulait pas aller en ville, de peur de croiser Wolfgang. Qu'il dise quelque chose. Et bien sûr, Esi était terrifiée à l'idée de le croiser également, qu'il pense qu'elle était responsable de ça, qu'il essaye de la tuer. Mais le plus urgent était d'aider Europe, la peur des règlements de comptes injustifiés venait après.
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Europe Volodya Åkerfeldt

Europe Volodya Åkerfeldt



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◭ date d'inscription : 15/01/2012
◭ ancien métier : étudiante en mythologie nordique et religions d'aujourd'hui.
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De quoi es-tu coupable ?
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MessageSujet: Re: cache qui peut. /gen   cache qui peut. /gen I_icon_minitimeLun 9 Avr - 11:47

Elle avait les bras rassurants Gen. Les bras doux. Doucement, qui vous bercent et vous endorment. Qui vous racontent une histoire différente à chaque passage. Des bras qui de l’effroi vous font découvrir la joie. Tout du moins la presque joie. Des bras chaleureux, des bras protecteurs. Maintenant je pouvais dormir. Je n’étais plus seule mais bien en sécurité contre le cœur d’une amie. Bien moins faible que moi. Le lent bruissement des feuilles berçait l’épave de mon corps. J’y ai pensé. J’ai pensé à la fin. A ma fin. Finir ainsi, dans des bras aimants. Finir tranquillement, puisqu’il faut bien finir un jour. Mes lourdes paupières clauses et mon souffle qui disparait bien trop loin. Mourir de mes blessures, partir. Partir nul part, c’était ça le plus plaisant. Dans un endroit où tout mon corps ne pourrait me reprocher mon viol. Dans un lieu où je ne me détesterais plus puisque je n’existerais plus. Un monde sans moi, un monde plus simple. Et pourquoi la simplicité parfois ? Parce que. Parce que quand tout est compliqué, réfléchir n’est qu’un supplice. Parce que j’ai mal, et bien au-delà de mes blessures. Je souffre, elles ne sont que signe extérieur de douleur intérieure. Après tout, ne suis-je pas en train de mourir à petit feu ? Tuée par ma culpabilité, je veux ma perpétuité. Je veux cette perpétuité.

Elle allait s’occuper de moi, disait-elle. Et c’est cette dernière phrase qui me raccrocha au sol ferme de la terre. J’allais vivre. C’était dur mais maintenant je luttais. L’odeur du plus fort anesthésiant dans mes veines, je comatais au milieu de la forêt. Et toujours plus de sang. Pendant de longues secondes, j’eu l’impression que ma sauveuse c’était elle-même sauvé. Je voulais crier pour la rattraper mais mes lèvres ne m’obéissaient plus depuis déjà quelques longues minutes. Et alors là revoilà, plus fidèle encore que le plus brave des chiens. De ses vêtements naquit un tapi de sol sur lequel elle me laissa reposer le temps d’aller chercher de quoi sauver ma peau. L’odeur du désinfectant finit de me rendre amorphe. C’était comme une drogue trop forte. Trop forte mais agréable. Ca va piquer. Ca a piqué. Mais je n’ai pas pris son bras. Et j’ai béni la piqure. C’était la preuve dont mon esprit avait besoin : j’étais toujours là. Et j’avais plaisir d’avoir mal, pour la première fois de ma vie. J’aurais voulu pleurer de joie tellement la douleur était belle. Oh oui, j’étais là. Bien en vie, et nullement endormie cette fois. C’était moi. Et je crois qu’elle me vit sourire.

Depuis combien de temps étais-je là ? Je n’aurai su lui répondre, même avec les idées claires. J’avais couru pour échapper au pire des prédateurs : l’homme. Une fois ici, elle était finalement très vite arrivée. Je ne savais que répondre, que dire pour l’aider à me soigner. Préciser les instruments de ma torture ? Un fil barbelé si rouillé qu’il devait dater de la première guerre mondiale. Des mains si agiles qu’elles en avaient déchiqueté plus d’un. Pendant que je réfléchissais bien malgré moi, elle continuait de soigner mes blessures. Je savais qu’elle faisait de son mieux, mais j’avais bien peur que son travail soit inutile. Comment panser l’impanssable ? Gen, Gen me regarda. Et je vis que c’était encore plus grave que ce que je pensais. Gen avait peur, Gen avait tellement peur. Et jamais dans ma vie je n’avais vu Genesis Malone avoir peur. Ses yeux brillaient alors que le soleil ne tarderait pas à se coucher. Dans son regard, mon cadavre était déjà à moitié recouvert d’un linceul blanc.

Je crois qu’elle attendait une réponse. Qu’elle soit positive ou négative. Elle en voulait une, que j’accepte ou non. Mais j’eu beau forcer, les mots ne sortaient pas. Les mots ne sortaient plus. Et pourtant je ne voulais plus qu’elle s’inquiète, je ne voulais pas lui faire de mal, je ne voulais plus faire de mal. Même à moi-même. Ma main faible se posa sur son épaule, nous pouvions rentrer, mais comment pouvait-elle encore me transporter. J’étais plus petite qu’elle et je n’avais jamais dépassé la barre des quarante-cinq kilos, mais j’étais tout bêtement intransportable. Et je n’aurai su marcher. Non, si elle voulait me sortir de là, il fallait qu’elle aille chercher de l’aide. Si mon amie ne pouvait s’occuper de moi ici, elle devait trouver quelqu’un pour l’aider à me sortir de là. C’était affreux. La honte me paralysait. Elle était la seule à avoir le droit de me voir dans cet état, non, personne d’autre ne devait me voir aussi faible. Surtout pas Wolfgang. Surtout pas lui. Surtout pas Lui. Dans un souffle, ma gorge cracha ses derniers mots. « Tu n’y arriveras pas seule. Tu ne peux pas me porter. Je ne peux pas marcher. » J’aurais du profiter du moment pour la réconforter. Mais avec ses yeux mouillés, je savais que je n’aurais pas réussi. « Va chercher.. » De l’aide.
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MessageSujet: Re: cache qui peut. /gen   cache qui peut. /gen I_icon_minitime

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