PRÉNOM/PSEUDO ◭ bwb. ÂGE ◭ 18. COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭ par mon âme sœur sexuelle. TON AVIS SUR LE FORUM ◭ j’avais voulu m’y inscrire lors de l’ouvrerture mais je métais demandée s’il allait durer, et je suis ravie que ce soit apparemment le cas. Parce-que bordel, qu’est-ce qu’il est beau, vous avez fait un travail admirable. CREDIT ◭ tumblr. UN DERNIER MOT ◭ Jean Pierre ?. CODE DU RÈGLEMENT ◭ ok par Cassandre.

ici vous décrirez l'arrivée de votre personnage à Falkenberg, sa vision de la ville, des autorités et des habitants. vous parlerez de ses regrets et de ses peurs, des personnes qui lui manquent et de celles dont il est heureux de se débarrasser.

Pour comprendre la nature de leur crime, il faut en connaître la genèse, en connaître la croissance, sournoise, vénéneuse, cancéreuse. Ceci dit, il lui arrive parfois de penser que tout s’est joué en quelques jours, alors qu’enfants, leurs regards se rencontraient, brûlants, déjà. Certains souvenirs la marquent plus que d’autres, mais tous se confondent en un seul et unique point : aussi loin qu’elle se souvienne, elle l’a toujours aimé.

Ses jambes ondulent, graciles, blanches et fines, et elle sent son regard glisser sur sa peau. Son corps commence à changer, ses formes naissent, et elle se trouve peu à peu forte d’un charisme nouveau. D’une beauté nouvelle. Et d’un pouvoir certain.

Toute son adolescence s'articule autour de sa beauté vénéneuse, de son habileté malsaine à faire sienne les choses qu'elle désire. Comme son frère, qu'elle a obtenu sans trop de difficultés. Ils se tournaient autour depuis le début. Ce ne fut pas même une bataille, juste une conclusion qu'elle attendait impatiemment. Mais c'était destiné, ça n'impliquait en rien les efforts dont elle était capable. Au contraire de son ascension sociale. Car il avait été dur d'atteindre un statut de popularité tel que celui dont elle bénéficiait maintenant. Dolores était la jeune fille la plus en vue de son établissement. Première de la classe, déléguée, chrétienne pratiquante -jamais elle ne quittait sa croix-, les illusions dont elle se paraît faisaient d'elle la perfection faite jeune fille. Cela n'avait rien de sincère. Elle ne sentait son sang bouillir que pour la luxure et la cruauté qui l'habitaient depuis si longtemps. Une machine à baiser et détruire. Ses aventures incestueuses n'étaient qu'une infime partie de toutes les indécences dans lesquelles elle avait plaisir à se vautrer. Tant de corps et tant de bras qui l’étreignaient nuit et jour, du garçon de piscine que sa mère avait conquis jusqu'au batteur crasseux d'un groupe de rock des plus obscurs, elle mettait Miami à feu et à sang. La chair brûlante et insatiable, vorace. Une bouche humaine, qui n'avait de cesse de mordre, mâcher et avaler. Sans jamais s'arrêter. Pas une seule seconde. Elle était devenue son pêché, ne se contentant plus de seulement le satisfaire, elle l'incarnait. Elle le respirait. Se noyant dans les sourires exsangues et les gémissements exténués, le bonheur d'un soir et la poésie d'une coït anonyme. Les choses empirèrent lorsque Adam quitta la demeure familiale. Il avait dix huit ans, elle en avait seize, mais l'un des deux réfléchissait plus que l'autre. Il avait beau la prendre avec toute la rage et l'indélicatesse qui le caractérisaient, il était la pute. Son pantin. Elle l'aimait à en mourir, toute consumée de ce béguin interdit, mais il avait été son jouet depuis le premier jour, et le resterait à jamais. Alors elle partit en croisade, résolue à faire s'effondrer son monde comme un château de carte. Le garder dans ses filets, afin que jamais plus il ne la quitte. A renfort de coucheries calculées et de cibles savamment choisies, elle finit par attiser sa jalousie. C'était d'une simplicité enfantine, mais résolument adultérine. L'enfant terrible s'appropria son entourage, et il eu bien vite vent de ses coucheries provocatrices. Comme un message, très clair : « Reviens moi ».

L'image de son visage en sang ne la quitta jamais. La chaleur qui s'était emparée de ses membres non plus. C'était épique. Comme si elle le voyait revenir d'un massacre médiéval, héroïque, carnassier. Mâle. Elle aimait qu'il saigne pour elle, qu'il souffre pour elle. Chacun des os qu'on avait pût lui briser n'était qu'une autre déclaration d'amour. Ça la transcendait, admirablement. La gamine n'était jamais satisfaite. Elle aurait voulu qu'il tue pour elle. Qu'il aille plus loin, toujours plus loin. Dans son esprit tordu, pourri par le luxe et la folie de son enfance, leur amour était infini, sans limites aucunes. Et leurs actions devaient s'en ressentir. Alors leur jeu reprit de plus belle. Il était dans les habitudes de Dolores de briser des rêves et des existences, mais ça n'était rien comparé à la fièvre mauvaise qui s'empara d'elle suite à cela. Son grand frère commit l'erreur de se lier à une jeune mannequin slave à la psyché très fragile. Elle était sa « petite amie ». Il la trompait bien-sûr, mais pour la première fois de sa vie il avait la délicatesse de le lui cacher. Peut-être même qu'il était amoureux. Cette pensée la rendait folle. Elle ne vivait que pour Adam, lui réservait l'exclusivité de ses sentiments, et il était hors de question que qui que ce soit ne menace cet engagement. Elle en fit son amie, et fit preuve d'autant de patience que de minutie. La lycéenne s’employa à remplacer quotidiennement les antidépresseurs de la belle par une pléiade de médicaments placebo, jusqu'à ce que les émotions du fantasme sur patte jouent aux montagnes russes. Il fut ensuite très facile de révéler à la presse son penchant pour la coke, et plus facile encore de filmer les ébats de la mannequin avec son frère. Laissant la sex-tape filtrer depuis un cybercafé, elle signa la fin d'une carrière. La top-model, Natalia, Katia, Katarina ou quelque-chose dans ce goût-là, avait sans doute dût entendre la nouvelle à la télé, la lire dans un torchon people, ou avait été mise au courant par une des (nombreuses) mauvaises langues du milieu. Toujours est-il qu'elle se rua à l'appartement de son monstre de petit ami, pour le trouver avec sa sœur sur les genoux, affairé à lui procurer un orgasme des plus sensationnels. Des que les yeux horrifiés de sa victime croisèrent les siens, la gamine sentit sa jouissance s'intensifier, et délivra un cri résolument exagéré, sans toutefois ciller, son regard ancré dans celui de la pute ukrainienne. On l'informa de son suicide le lendemain.