son enfance est absolument libre, qu'elle soit dure ou non, je vous laisse vous approprier au mieux cette partie qui est décisive je pense sur le personnage grandissant - elle a fait des études en médecine, et est restée toute sa vie en Suède - elle a rencontré Cassandre à l'hôpital, il venait de se faire une sacrée blessure, des points de sutures étaient d'offices - ils ont gardés contact après ça - quelques années plus tard ils se sont mariés et à l'âge de 25 ans, elle a accouché d'un petit garçon du nom d'Artur - celui-ci était malheureusement malade, atteint du syndrome d'Angelman - les années passent, elle ne supporte plus de voir son fils dans un état pareil et décide quelque chose de véridique, mettre fin à ses jours - elle a déposé de la Gelséminine ( un poison végétal ) dans sa nourriture, l'enfant est décédé dans son lit quelques minutes après - Cassandre est allé le voir à ce moment là, il a voulu le réveiller en douceur, remarquant qu'il ne se réveillait pas, il a insisté - l'enfant est tombé de son lit en hauteur et c'est fracassé le crâne contre sa table de nuit - Âsa est arrivée juste après, accusant son mari du meurtre de son enfant, répétant qu'il haïssait Artur à cause de sa maladie et que tout était de sa faute ( Cassandre étant atteint d'une insensibilité congénitale à la douleur ) - elle est à Falkenberg pour faute morale ( celle-ci peut être ce que vous voulez. Elle aurait pu tromper Cassandre - mais à cause d'un chantage, par exemple. )

Ce qu'il y a de beau dans l'être humain, c'est qu'il rêve. Il s'illusionne. Veut se faire une idée du monde qui est fausse, s'enfermer dans sa cage dorée et attendre quelqu'un l'en sorte. La cage dorée est affreusement fragile, elle est ce fil qui relie réalité et illusion. Nous vivons tous dans une idylle, une chose qui nous fait voir la vie d'une façon belle, tellement tendre. Sauf que, ce n'est pas comme ça. Un jour, la cage se brise et nous tombons, dans la réalité. Je vous parle de celle qui fait mal à entendre, qui peut vous anéantir en quelques petites minutes. La vérité, est un poison que l'humain ne veut entendre. Il préfère le mensonge à la vérité, il se voile la face. C'est ça qui est beau en lui, c'est qu'il garde espoir. Une petite flamme, qui lui fera croire qu'il n'est pas au bout du rouleau, qu'un jour tout ce qu'il aura fait jusque là, sera récompensé. Il se berce de rêves d'enfants. Pauvre de nous, nous nous croyons protégés, alors que tout est faux. Fictif. Et, un jour ou l'autre tout nous retombera sur la figure, tel une bombe. « (...) le syndrome d'Angelman. » Le rideau tombe et laisse place à la réalité. Une claque, une gifle, tout ce qui va avec. Ma femme serre sa main dans la mienne, je vois ses yeux perdre une belle lueur, et son sourire disparaitre en un claquement de doigts. Elle ne veut pas y croire, elle ne veut pas se faire à cette idée que notre fils est malade. Si jeune, et déjà, malade. Retard mental, démarche difficile qui nécessite une chaise roulante pour la suite, un déficit important de la parole. « Il y a un remède ? » Le médecin secoue sa tête, négativement. Aucun traitement, rien du tout. Petit à petit, la flamme du bonheur s'étouffe, jusqu'à presque disparaitre. Âsa n'y arrive pas, elle ne peut pas avaler ça. Elle est infirmière, et elle connait des tas de choses concernant les maladies. Tremblante, elle sort de la pièce, et je me retrouve seul face au médecin. De nous deux, je crois être le seul à y avoir cru, croire que cette maladie, peut être vaincue. Sauf que, sans traitement, ni rien, Artur ne sera jamais sur pieds. Artur est condamné à passer le reste de sa vie dans un fauteuil, condamné à ne pas pouvoir parler, et de rester, un éternel enfant.

Le cycle de la vie. Le vicieux cycle de la vie. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons et c'est comme ça. Il n'y a aucun échappatoire, aucune sortie possible. La vie est ainsi, elle donne, mais reprend énormément. Jusqu'à vous faire tomber plus bas que terre, la vie est vicieuse. L'être humain est la marionnette de la vie. L'être cupide, idiot, vicieux, manipulateur qu'est l'humain. L'humain est paresseux, mauvais, il se pourrit de l'intérieur petit à petit jusqu'à devenir complètement mort, et à ce stade, ce n'est plus qu'une coquille vide. Je ne ressens pas la douleur physique, mais à l'intérieur c'est tout autre chose. Un alliage compliqué, tel une bombe prête à exploser. Je sens le corps de mon fils, froid entre mes mains. Le sang dégoulinant entre mes mains. Je serre son petit corps. Tout est fini, maintenant tout est fichu. Mon coeur, se décompose petit à petit. Les larmes dégoulinent de mon visage, sans vraiment m'en rendre compte. La douleur physique est une chose, la douleur qui se déroule à l'intérieur, est tout autre. Une simple chute, des os qui se brisent, ses yeux fermés puis son corps froid. Tellement froid. Des frissons parcourent mon corps. Il fait nuit, il n'y a pas de lumière dans la chambre. J'attends, quoi ? Je n'en sais rien, mais je sais que maintenant, mon fils est mort, entre mes bras. Je ne sais pas s'il a eu mal, j'espère que non. On dirait qu'il dort, paisiblement. Quelques minutes passent, la porte s'ouvre puis un hurlement se fait entendre. Âsa. Oh Âsa si tu savais comme j'ai mal, comme je regrette, mais c'était un accident. Mes yeux se lèvent vers elle, un appel au secours, aide moi, je t'en supplie. Son teint devient pâle, si pâle. « Tu es un monstre. » Un simple murmure, et bon dieu, qu'il est douloureux à entendre. Un monstre, au fond elle a peut-être raison, je ne suis qu'un monstre qui ne ressent rien. Je baisse les yeux vers le cadavre d'Artur et le serre dans mes bras. Âsa a disparue, le téléphone, les policiers, tout c'est passé si vite. En quelques secondes, votre vie peut se casser la figure, en quelques secondes tout ce dont en quoi vous avez crû, disparait. En cendre, poussière.

Bonjour ou bonsoir à qui passe par ici.
Avant tout merci de t'intéresser à mon scénario. Je tiens à te dire, que ce personnage est juste capital pour Cassandre, Âsa a été une bonne partie de sa vie, du moins amoureuse. M'fin de ce que j'ai expliqué, je pense que vous voyez ce que je veux dire. Le pseudo est difficilement négociable, j'aime bien le prénom Âsa à vrai dire, sinon et bien, trouve moi quelque chose qui sera coup de coeur pour moi - donc proposition. En ce qui concerne l'avatar, il est vraiment difficilement négociable, à la limite par Rachel McAdams ou Carey Mulligan. Seulement si Michelle te rebute évidemment. Le lien par la suite, va être changeant selon le rp, j'ai déjà pas mal d'idées que je pourrais montrer. Après le sujet fâcheux reste l'activité, alors je demande une réponse par semaine ou toute les deux semaines, je pense que c'est le minimum. De plus une personne qui ose s'intégrer au forum, ça serait franchement cool. Sinon que dire de plus ? Mis à part que si tu as des questions, il ne faut pas hésiter à me contacter. Je jure de construire un temple en chocolat, à qui voudra bien prendre ce scénario.