PRÉNOM/PSEUDO ◭ Petit curieux....vilain! ÂGE ◭ v v v....vingt annnnnns bouuuh * part chialer dans son coin* Ca passe trop vite, c'est atroce, je veux plus souffler de bougies snif :( COMMENT ES-TU ARRIVE SUR LE FORUM ◭ j'ai vogué dans les tréfonds de l'interminable recherche du répétitif : ' de partenaire en partenaire.' TON AVIS SUR LE FORUM ◭ Niveau visuel ça claque de sa mémé. Puis les contextes sans fioritures, j'aime. Après, we'll see together, je peux pas encore me prononcer sur les habitants mais je le sens bien :D CREDIT ◭ photoshoot de Crystal Castles. (retouchés avec mon joli tout neuf tout beau logiciel que j'aime trop trop troooop haaa..) UN DERNIER MOT ◭ Oui, plusieurs même. J'espère que mon jargon ne choque pas. Sait-on jamais. Si vous voulez je peux user de mots alambiqués sortis du dico, tout en poésie. Chez moi, parfois c'est l'un, parfois c'est l'autre. CODE DU RÈGLEMENT ◭ Ok par le sociopathe

Ou quand le subjectif permet de se faire une vue d'ensemble, hein? Je vais pas vous mentir et jouer la courageuse. Quoique, arrivé à ce stade de la criminalité parler de courage, c'est très con. Y'a plein de gars courageux qui parlent pas sous les douches communes. Moi j'suis plutôt du genre à limite me toucher seule et dire que 'lantre est déjà prise', tu vois. Quitte à passer pour une lavette, je m'en fous, au moins je rase par terre et je salis pas. Le courage, je laisse ce fabuleux don aux masochistes.
Donc, je suis une pouilleuse de grosse lâche, je crois qu'on a compris. Et c'est pourquoi j'avais qu'une envie au moment de franchir le lac, partir.
Au tribunal, j'ai essayé d'expliquer aux gentils contribuables en cravates ma situation gênante. Que j'étais une victime prise dans le cycle infernal des meurtres, comme tant d'autres, que mes parents m'avaient bercée trop près du mur. J'ai voulu mettre quelques chances de mon côté pour qu'ils croient que je sois aussi innocente que Jeanne d'Arc et qu'on puisse me renvoyer dans ce que je connaissais. Mes journaux et mon kiosque. Mais le juge m'a coupée la parole d'un coup de marteau et comme le gars chargé de ma défense était très pressé d'aller déjeuner, mon dossier a plutôt été vite traité. Je me souviens pas exactement de combien d'heures il lui a fallu, au jury, pour délibérer.
Je me souviens juste du verdict : coupable, et sans remise de peine, t'imagines bien. Bref, merci messieurs les jurés, fussent-ils d'une aide très précieuse, la cour s'est ensuite retirée dans le monde très secret de la corruption. Et moi, bouc émissaire d'une justice injuste, d'être traînée, clopin clopan, vers les enfers.
Où qu'il se trouve Hadès ? Mieux vaut se la jouer fine et lui serrer la main, histoire de rester dans ses bonnes grâces. M'en brûler les doigts? Pas grave, j'étais plus vraiment à ça de perdu..

Avant tout, il est primordial de comprendre que ma vie est pas vraiment remplie. J'ai pas vécu des situations de folie, je suis pas non plus une femme candide qui s'assume. Lors de mon incarcération j'ai croisé des coupables, des innocents, mais jamais de personne au passé comme le mien, concis dans sa fonction. En fait, après moults réflexions qui m'ont données mal à la tête, j'en suis venue à la conclusion que ma vie tient sur une chose simple. Longue ou courte, ça j'en sais rien, mais simple : un fil. Et la cour pénale a bien esssayé de me le couper mais mon fil à moi, tu vois, c'est du gros fil de pêche. Du genre solide mais pas top niveau usage. J'ai évidemment cessé de flotter pour couler au milieu de requins. C'est problématique, vu qu'ils ont une grande et sale gueule je me sens un peu exclue mais bon... Bref, j'ai pas grand chose à narrer depuis que l'Etat m'a interdit de vivre. Bien sûr je pourrai tout à mes aises vous raconter mes ressentiments liés mon parcours, avec tout plein de phrases d'accroches de la mort qui tue mais, ça, je sais pas trop faire. C'est pas aisé de se faire comprendre quand on inverse les lettres et les consenno, ou consonnes qu'importe, et pour sûr que vous seriez soufflé de ma syntaxe pas fameuse et de mes anagrammes-à-la-con. Mais la dysle..dysxlexsi..dysexie oh puis zut, vous avez compris que 'ce défaut' est ma honte principale. Moins j'écris, plus encore mieux je me porte et...merde. J'arrête là.



Mon passé est bizarre. Mais bizarre genre lassant.
Les principautés nordiques ont ce chic de posséder îles et bourgades paumées. Les prêcheurs de bonnes paroles étaient donc rares à rendre visite aux trois familles alentoures. Dommage, ils auraient pu expliquer à mes parents que s'unir pour le meilleur et pour le pire, quand on était frère et soeur, c'était plus pire que meilleur. Enfin, vous vous doutez bien qu'ils se sont pas vraiment mariés...c'est interdit. Sur le papier mon père était un voisin complice lubrique, mais en vérité mon tonton était mon père, ma maman ma tata.
La consanguinité, ou l'endogamie revisitée.
Certains vous diront que ceci explique cela quant à mon équilibre mental. Mais vous fiez pas aux hommes en blouse blanche, en dessous de leur combinaison pieuse se cache du latex. Comment je le sais ? Je le sais, c'est tout. Les hommes de foi sont des pétoches refusant de croire que le rien précède la mort, les psychologues des merdes qui se rassurent en cherchant pire qu'eux. Au milieu de tout ça je me sens bien mieux lotis, et ce, même si c'est entre les murs d'un univers qui s'écroule.

Je suis née comme tout le monde, sous les cris et les injures, avec des mains pour me fesser cul nu. (il paraît que c'est pour forcer le gosse à pleurer....après je dis ça je dis rien.) J'aurai pu être adorée tellement que j'étais belle, même pour une mioche. Mais j'étais, hélas, pas la seule à briller. Dans ma famille, ma mère avait eu trois garçons et deux filles avant moi et on était tous très bien proportionnés.
Une famille de beaux, Dieu que c'était époustouflant à regarder quand on se rendait au supermarché. La mienne était agréable, à vue d'oeil. Notez le 'à vue d'oeil', il fut pas mis là par hasard. Parce que c'était davantage le principe d'une balance : Tout sur le visage, rien dans le crâne, donnant donnant!
Je me suis moi-même très vite aperçue de la chose quand Elisabeth, de deux ans mon aînée, m'avoua qu'elle avait vu Jesus par la fenêtre. Rien que ça. Le truc était marrant, en plus, parce qu'on était toutes les deux à table, que je mangeais mes céréales, et que pour le coup j'ai vraiment cru qu'elle me parlait d'un oiseau. Hmm, je ne saurais vous dire à quel moment exact, mais j'ai commencé à sérieusement douter de mon intégrité dans la famille, un peu inquiète de finir mes jours dans la peau d'une sociopathe. Je n'avais pas conscience d'avoir déjà été touchée par la grâce divine. (Ô seigneur, ce grand folichon.)
Donc j'ai grandi, ignorante vis à vis de moi-même. Mon parcours scolaire fut chaotique, j'ai compris que je serais jamais un chirurgien ou un medecin. J'avais néanmoins une très bonne maîtrise des langues étrangères, j'adorais ça, j'envisageai même de devenir traductrice.....ha ha, une perceptive d'avenir, n'est-ce pas hilarant? Puis, le temps passant, je me fis des amis pas fréquentables, je perdis ma virginité dans les draps de l'ignorance et de l'alcool. Je trouvais marrant de jouer les caïds, je me sentais toute fière de rentrer à la maison en insultant mes parents. Je fumais, et pas que des cigarettes, j'augmentais le volume de ma radio, et j'oubliais même de me présenter aux épreuves diplômantes. Je n'étais pas l'unique à dénoter. Elisabeth était partie dans un couvant, convaincue d'être l'élue qui prêcherait, mon autre soeur, Hilda , se maria à vingt ans avant de fuir en Amerique du sud sans jamais donner signe de vie. Quant à mes trois frères, Sebastiaan, Gerolt et Pieter, l'un devint architecte, l'autre fils à papa hypocondriaque puceau (parce que faire cracrac donne plein de germes, oh la la) et le dernier...ben le dernier avait claqué la porte quand j'avais fêté mes deux ans donc, c'est dire comme j'ai pas de souvenirs très précis de lui.
Voilà voilà, j'étais pas très fière de ma famille mais comme on la choisit pas, je me suis mise en tête de devenir l'effigie de celle qui gravit les échelons et qui se hisse hors de la fosse en tenant une couche plus importante sur soi. C'est une cruelle erreur de mépriser ceux qui vous nourrissent. Surtout que j'étais pas différente mais que je me persuadais du contraire.

Cela n'a pas tardé avant que mes vieux me foutent à la porte. Je vivais déjà plus dehors qu'au sein de ma propre maison, alors parler de grande tristesse lorsque j'ai quitté le nid, c'est un peu malvenu. Mais je dois avouer que j'avais tout de même perdu le gîte et le couvert, dès le moment où j'ai balancé un vase super cher à la gueule de ma mère. Bah ouais, ils m'avaient réprimandée quand ils avaient découvert ma collection de sachets plein de shit sous le lit, donc ça m'a enervé. Et pour bien leur faire comprendre que j'étais pas Bozo le rigolo, moi, mais une grosse rebelle de la life, j'ai pris la première chose qui me passait sous la main. En l’occurrence ici, un vase. Sûr que si j'étais tombée sur la peluche de mon péquenot de frère (il avait une peluche, à vint deux ans, je vous l'avais pas dit ?!) ça aurait été différent.

A partir de ce moment, j'ai créché un temps chez des potes de rue et j'ai cherché un boulot. A dix-neuf ans et sans diplôme, c'est pas évident d'enjoliver un cv. J'aurai pu échouer dans les lotissements crasseux pour y vendre mon cul, mais j'ai préféré une autre sorte de ramonage. Nettoyeur de cheminée. C'est un travail qui paie moins et qui est plus dangereux, parce que des toits ça glisse et que, comme j'étais pas couverte par une assurance, je devais surveiller où je posais les pieds. T'imagines bien que les hôpitaux m'auraient pas fait pas de cadeaux si j'étais venue à me casser quelque chose.

Par la suite, vous savez comment c'est, l'existence et sa très longue routine. Je me suis retrouvée dans un dix mètres carrés, avec un canapé clic-clac et d'horribles souvenirs d'hivers où il faisait trop froid pour allumer le chauffage et le ballon d'eau. Je m'étais fait d'autres amis, de ceux qui cachent des cadavres dans leur placard. Je m'y accommodais bien , j'écoutais même leur discours sur l'institution marginalisée et plutôt extrême-droite, et qu'on devrait faire bosser plus d'immigrants au noir, et que mélanger plein de médicaments c'était chouette . Bref, haut les coeurs, je suis devenue un rebut de la société.

Puis, un soir, j'ai tué un gars. Mais genre...comme ça tu vois. Y'a des types qui te violent, qui te défoncent en y retirant plein de plaisir, et à ceux là il leur arrive jamais rien. Mais le mec chic, droit dans ses bottes, que la mauvaise idée pousse à prendre un simple raccourci dans les ruelles, lui t'es certain qu'il se fera blousé. Par moi en plus, qui l'aurait cru ?
Pour ma défense, je tiens à souligner que j'étais pas dans mon état normal. J'avais l'habitude de boire, j'avais l'habitude de consommer toutes sortes de substances illicites. Mais jamais en même temps.
LSD et trois...ou alors six verres d'alcool ? Pour le coup, je sais plus.
Donc, j'étais sortie d'une piaule hasardeuse, bras dessus bras dessous avec un gars, complètement pliée en deux d'être morte de rire pour que dalle. Et ce pauvre homme est passé devant moi. Je lui ai dit 'bonjour' -alors qu'il faisait nuit, preuve de ma lucidité- mais il m'a pas répondue. Et ça m'a pas plu.
Je me suis donc approchée de lui, histoire de lui expliquer qu'il fallait être poli dans la vie. Et j'ai rien trouvé de plus marrant que de donner des leçons sur le civisme en sortant un couteau et en le lui agitant sous le nez.

"Kouik, pour les gens sans bonne manière!" ai-je dit, tout sourire, et avec mon ami qui pouffait à côté.
Comme il s'arrêtait pas de marcher, et que j'avais de plus en plus de mal à avancer, que le ciel me paraissait super beau avec plein d'étoiles tellement que j'étais défoncée, et surtout que la philosophie d'un inconnu qui répond pas quand on le salue me faisait chier, je l'ai poignardé. Voilà, youpi, ça m'a fait bader de la mort que je devrai vous dire. Mais nan , j'ai rien ressenti. Il est tombé, se raccrochant au sol par pur réflexe, trop choqué pour pleinement réaliser ce qui lui arrivait. En même temps l'action avait été si rapide, et tellement pas précise, que même moi j'ai douté de l'avoir commise.
Mais comme à un moment il bougeait plus, alors que mon pote dégueulait pourtant contre le mur de l'artère -me montrant que le temps continuait bel et bien de passer- j'ai compris qu'il était mort et que c'était moi qui l'avais tué.
J'ai retiré mon couteau de son abdomen, je l'ai essuyé puis je l'ai rangé avant de lui faire les poches. On oublie souvent de fouiller un cadavre, pas moi. Il y a rien de disgracieux la dedans, un macchabée peut pas dépenser son pognon, donc il faut bien que ce dernier serve à quelqu'un. Le destin ne me laissa que trois billets, et un briquet.

Je me souviens plus de comment je suis rentrée chez moi. J'ai d'ailleurs jamais revu celui qui m'avait accompagnée dans mon délire. Je suppose que, lui aussi, il a oublié. Tout ? Peut être, en tous les cas ce fut pas mon cas.
Non pas que la culpabilité me rongeait, juste que j'avais fait le rapport entre cet argent, ce briquet, et la petite bêtise en cause. Il est inutile de se renseigner au sujet de la mémoire sélective et de sa logique, on s'en fout, je m'en fous. J'ai pas changé tant que ça depuis ma première péripétie, vous savez.

Bref, je suppose que ça a du faire la une des journaux : 'un homme retrouvé mort poignardé, détroussé blabla', un truc dans le genre. Et vu que j'étais pas encore assez conne pour y passer outre (pas encore, terme important.) et qu'un gars que je connaissais me proposait une affaire en or dans le pays glacial qu'était la Suède, j'ai fait mon baluchon et je suis partie.
Là-bas, je fus mise en contact avec un type qui se nommait 'Woltek'. Communiste dans l'âme, il baignait dans toutes sortes d'affaires, et la moitié que je ne connais pas. Il s'est consacré à faire de sa vie une mine de petits profits, au détriment des autres certes mais qu'importe. Il a logé des SDF, à conditions que ces derniers récoltent la monnaie pour lui, il a racheté tous les petits kiosques des alentours pour les sous-louer à ceux qui n'avaient pas la chance de trouver des jobs descents, retirant soixante-dix pour-cents des bénéfices.

J'ai eu la veine -dis je bien la veine- de travailler dans l'un des kiosques de journaux les plus productifs. A la sortie d'une bouche de métro, pas loin des restaurants et des magasins branchés, ce fut un dépaysement total pour la lamentable loqueteuse que j'étais. Woltek a peut être cru qu'avec mon joli visage, je me fondrais dans le décor d'une mode nouvelle.

La seul hic qu'il avait pas prévu, que moi-même j'avais pas soupçonné, c'était le passage des cyclistes. Vous devez vous dire que pourtant, vu la côte du lieu et tout, devait pas y avoir de problème majeur avec les piétons. C'est là que vous vous trompez. Un être humain, tu as beau lui mettre des chaussures aux pieds, un chapeau sur la tête et lui apprendre à sourire comme un con, il restera toujours ce qu'il fut dans le passé. Moi, j'étais une droguée et j'avais pas les moyens qu'on m'éduque à la désintoxication. Eux, c'était des pauvres gens sur deux roues, complexés de pas avoir eu leur permis moto pour pouvoir se la péter en Harley. Et vu que la voie autorisée aux cyclistes se trouvait contre mon kiosque, ils en avaient rien à carrer de passer, toute berzingue dehors, et d'envoyer balader mes journaux sur la chaussée. Franchement, vous trouvez pas que c'est le pire manque de respect qui existe au monde ?
J'ai rongé ma colère, en silence. Je me disais : "Ana (ouais, parce que déjà à ce moment j'avais changé mon nom pour quelque chose de plus cool) déconne pas. T'es bien payée, tu te douches avec de l'eau chaude, tu manges et tu fumes à ta faim, donc ravale ta hargne et comble-les, tous ces connards."

Mais un idiot, plus impertinent que les autres, m'a mise hors de mes gonds. Donc, j'ai sorti mon fidèle couteau et je lui ai sauté à la gorge, sous les yeux de milliers de passants.
Je vous explique, le mec m'avait traitée de 'salope', pour la forme, comme ça. Il s'est dit que j'irai jamais lui courir après, vu que j'étais à pied et lui en vélo. Mais moi, voyez, on me traite pas de salope sans en subir les conséquences.
Le problème avec les bicyclettes, c'est qu'il existe aucun rétroviseur pour te signaler, accessoirement, qu'une tarée t'a couru après sur vingt bons mètres. Voilà pourquoi, quand je l'ai fait tomber de sa bécane, il a crié comme une donzelle effarouchée.
Je lui ai pas laissé le temps de se relever. Je l'ai poignardé, une, deux, trois, plein de fois, tant que j'ai arrêté de compter. Au visage, dans le ventre, même dans les couilles. Putain, que c'était bon. Moi qui n'avais pas ressentie d'émotions lors de mon premier meurtre, je dois vous avouer que là, pour le coup, j'en ai quasi joui du début jusqu'à la fin. Le plus long orgasme qu'une femme ait connu, quelle chanceuse j'étais..

Forcement, après l'acte, tu peux parfois te sentir sale. Ma gueule à la façade ravalée par un demi-litre de sang pouvait te le prouver. En plus avec tant de témoins choqués, en plein jour, et moi gisant sur ce type que j'avais sauvagement mutilé, niveau alibi j'étais plutôt mal barrée.
Parfois je me dis que c'est fou, parce qu'il aura continué à me faire chier même une fois mort ce couillon! Enfin bon, la suite tu la connais. La justice, les barreaux, le voyage en terre inconnue. Que du bonheur quoi.

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